Chez J’ai un pote dans la com, on apprécie beaucoup les infrastructures volantes, à la façon de Là-Haut (Up). C’est pourquoi, nous nous sommes intéressés au travail de l’artiste Olivier Grossetête. Son oeuvre ? Un pont en carton, grandeur nature, suspendu dans les airs grâce à des ballons de type montgolfière, à Rome. Cette installation est loin d’être unique. Véritable signature de l’artiste, ces ponts éphémères sont décrits par l’artiste comme des “bâtiments utopiques, temporaires et inutiles”. C’est donc en Italie que l’une de ses oeuvres architecturales, à l’aspect onirique, fut récemment installée.
Les ponts suspendus d’Olivier Grossetête : des oeuvres participatives et éco-responsable
Depuis plus de 10 ans, Olivier Grossetête, utilise le carton comme matière première, “symbole du faux et de l’apparence”, car il est facile à manipuler, flexible et bon marché. L’un des avantages est également son côté recyclable.
Ces oeuvres sont participatives. L’artiste parisien installé à Marseille invite tous les publics –“âgée de 0 à 99 ans, et qui dispose (ou non) d’une quelconque expérience dans le domaine de la construction de ponts en carton” – à participer à la création de ces oeuvres flottantes. De la même façon, ils sont également invités à participer au démontage de ces dernières. En effet, ils peuvent détruire et piétiner les cartons. L’artiste explique : “Cela fait partie intégrante du projet. Ce moment symbolique est amusant”.
A Rome, un “pont entre les époques”
En juillet, un pont aérien de l’artiste à survoler le Tibre, à proximité de l’arche Farnese. Prévu pour relier le palais du même nom à la Villa Farnesina et ses jardins, cette infrastructure a permis de “créer un pont artistique et conceptuel entre les époques, mais aussi entre la France et l’Italie”, selon l’ambassadeur Christian Masset. En effet, cette installation a été rendue possible par le concours de l’ambassade de France à Rome et de l’Accademia dei Lincei.
