Le freelancing est loin d’être un phénomène nouveau. Il serait d’ailleurs bien compliqué de le dater au carbone 14. La littérature à ce sujet s’accorde à dire que le mot a été utilisé pour la première fois par l’écrivain écossais Sir Walter Scott dans son roman Ivanhoé (1820). L’auteur affuble alors du terme « freelancer » un de ses personnages, Scott, un guerrier mercenaire qui « vendait sa force de combat ».
Aujourd’hui, vendre sa force, son talent, son expertise, voici une réalité partagée par de plus en plus de français. Les chiffres parlent d’eux même. Début 2021, on dénombrait un peu plus de 1 million de freelances, soit une augmentation de 110% en 10 ans. Logiquement, la crise du Covid a encore plus dynamisé le travail indépendant, puisque selon l’INSEE, en 2020, près de 550 000 nouveaux auto-entrepreneurs se sont lancés dans le grand bain. Cependant, la crise sanitaire n’aura été qu’un accélérateur de particules. Si le freelancing augmente de manière significative et régulière depuis quelques années, la raison est ailleurs. Les raisons sont ailleurs. De manière globale, c’est la conjonction de trois principaux facteurs qui peuvent expliquer cette nouvelle donne.
Le freelancing n’est pas un effet de mode
En plus du salariat, les entreprises ont de plus en plus besoin d’une voix complémentaire d’accès aux talents. En effet, l’accélération de la transformation digitale remodèle complètement leur manière de fonctionner. Expertise technique rare, disponibilité rapide, agilité, capacité à travailler à distance sur des projets à court, moyen ou long terme… Le freelancing est devenu un levier de compétitivité incontournable. D’autant que cette manière de travailler ne se cantonne plus à quelques métiers spécifiques (webmasters, développeurs, graphistes), désormais le freelancing s’étend à tous les profils en rapport avec le numérique.
Que ce soit pour une grande entreprise, pour une TPE/PME ou pour une start-up, l’équation est la même. Pour développer son activité et faire face à une montée en charge du numérique sous toutes ses formes (sites e-commerce, application mobile, paiement en ligne, click and collect, plateforme d’e-learning interne, présence sur les réseaux sociaux…), elle doit s’entourer d’experts en chaque matière. Si bien que le périmètre des freelances s’étend désormais du marketeux digital (SEO, SEA, SEM…), aux créateurs de contenus sous toutes ses formes (rédacteur, traducteur, podcaster, vidéaste, photographe, UX designer…), en passant par l’expert en management et communication (RP, chef de projet, CM, coaching et formation…). Dans le même temps, l’avènement de la data et de l’hyper-personnalisation ont fait émerger de nouveaux profils ultra-techniques : architecte et data scientist, testeur QA, consultant en Growth hacking, expert en cybersécurité…
En parallèle de cette accélération de la digitalisation, une révolution technologique a eu lieu avec l’avènement des outils collaboratifs. Travailler avec des freelances, tout en autorisant plus de télétravail pour ses salariés, voici de nouveaux dogmes pour les entreprises, notamment depuis la crise sanitaire. Avec des outils comme Teams, Slack, les applis de visio, le partage de documents et de fichiers via le cloud (Google Drive, etc)… Il n’a jamais été aussi simple de collaborer, de communiquer et de travailler à plusieurs à distance. La créativité n’a plus de contraintes. Le freelancing apporte à un projet une agilité sans commune mesure puisqu’il permet de réunir un hub de talents. Désormais, on agrège ensemble les meilleures compétences dans « une team spécifique » pour « un projet spécifique » à « moment spécifique ».
Le dernier facteur expliquant l’explosion du freelancing est évidemment humain. Contrairement à de nombreuses idées reçues, on ne devient pas freelance par manque d’opportunités, c’est un choix de carrière. La génération Y, et celle qui arrive, la Z, n’ont plus la même grammaire d’analyse en ce qui concerne leur vie professionnelle. Pour preuves, selon le cabinet McKinsey, 60% des freelances en France ont moins de 35 ans. Le salariat à tout prix n’est plus la norme, une carrière dans une seule entreprise toute sa vie n’est plus une obsession. Tant et si bien, que de nombreuses entreprises peinent à recruter sur certains postes clés, du coup le sourcing des bons freelances devient une condition sine qua non à la réussite de certains projets.
Préparez-vous à la guerre des talents
Opposer salariat et freelancing n’a aucun sens. Les nouvelles tendances du monde du travail montrent que le « future of work » se construira selon un modèle hybride. L’un ne remplacera pas l’autre, ils sont là pour se compléter. Nous irons même plus loin en disant que le modèle même du salariat évolue sous l’impulsion du freelancing. Le bien-être et la liberté du salarié sont désormais des objectifs recherchés à tout prix. Cette plus grande latitude lui permet de fournir un travail plus efficient, plus créatif tout en étant moins stressé. Il suffit de voir les débats animés autour de la semaine de 4 jours pour s’en convaincre. « Le future of work » du salariat prend forme à travers de nombreuses initiatives : la généralisation du flex office, de X jours par semaine en remote, la possibilité de prendre X jours par mois de son temps de travail pour se consacrer à un projet personnel…
En plus d’apporter des compétences spécifiques, les fameux « hard skills », qui manquent à l’entreprise, le freelance permet d’avoir un regard neuf, de prendre de la hauteur sur ses propres processus opérationnels et managériaux. Les tant recherchés « softs skills ». Ces derniers permettent de créer un nouvel écosystème de travail collaboratif basé sur l’agilité, l’adaptabilité et la flexibilité. Intégrer à des projets, plus ou moins longs, des freelances fait finalement phosphorer sa culture d’entreprise. Le freelance est un « pollinisateur » qui force chaque entité avec qui il collabore, à sortir de sa zone de confort.
Attention, ne tombons pas non plus dans le monde des bisounours. Comme pour le salariat, tous les freelances ne conviendront pas à votre besoin et à votre culture d’entreprise. Avez-vous besoin de quelqu’un avec beaucoup d’expérience en gestion de projet pour une mission qui s’étale sur plusieurs mois ? D’un profil avec une expertise rare pour un livrable rapide ? D’une personne qui devra passer quelques jours dans votre entreprise et qui du coup doit faire preuve d’adaptabilité dans ses processus de création ? Le plus difficile dans le sourcing est de trouver le « match » idéal, la parfaite équation entre votre mission et le freelance. Ensuite, il faut donner envie au freelance de vous suivre, les meilleurs sont très demandés, en conséquence ils sélectionnent aussi leurs collaborations.
Le meilleur moyen d’y parvenir est de se tourner vers des plateformes spécialisées comme Fiverr. Fondée en 2010, Fiverr est une plateforme de mise en relation qui référence les meilleurs talents dans l’univers du digital et de la création et les met en relation avec des entreprises. Tous les corps de métiers du digital, que nous vous avons présentés plus haut, sont présents sur cette plateforme : experts en marketing, créateurs de contenus, nouveaux métiers liés à l’IA et à la Data. Si Fiverr arrive à réunir autant d’expertises, c’est parce que sa communauté rayonne à internationale. Une entreprise ambitieuse ne peut plus se contenter de travailler avec les talents d’un seul pays.
Une fois la perle rare trouvée, il faudra savoir faire preuve d’ouverture managériale. Piloter une mission avec des freelances ou avec une équipe salariés/freelances ne s’improvise pas. On ne peut pas exiger la même chose d’un salarié et d’un freelance. Il y a toute une nouvelle pédagogie à intégrer dans sa manière de travailler. Il faut veiller à lui fixer des objectifs concrets pour s’assurer du bon déroulement de la mission. Vous l’aurez compris, en plus d’être important, le sourcing revêt de multiples ramifications.
C’est pour cette raison que Fiverr propose une offre « Business » qui intègre des outils de gestion de projet, y compris de suivi et con-trôle des budgets et des groupes de travail, pour créer de nouveaux projets, valider les contenus, faire des retours, gérer les commandes à venir et coordonner l’équipe autour d’objectifs et de travaux communs. Pour les projets importants et au long cours, se doter d’une interface dédiée est plus que jamais importante. Cette décentralisation des outils est le meilleur moyen d’apporter une vraie plasticité entre vos salariés et vos (futurs) freelances.
Les avantages de Fiverr pour un freelance
Si les plateformes spécialisées comme Fiverr sont du pain bénit pour les entreprises désireuses d’élargir leurs expertises, elles le sont également pour les freelances. Comme tout statut, être à son compte comporte des avantages, mais aussi des peurs, comme les pics et creux de leurs activités. Ces dernières sont multiples et varient en fonction de la typologie de chaque freelance. Fiverr a bien conscience que le freelancing n’est pas un bloc monolithique, c’est une nébuleuse de parcours différents.
Par exemple, le freelance débutant a besoin d’un premier tremplin pour se lancer afin de trouver ses premiers clients, mais aussi pour se familiariser avec un nouvel écosystème. Pour ceux qui souhaitent se décharger de la partie juridique, Fiverr est là pour leur offrir un cadre légal. Un peu de sécurité et d’accompagnement en cas de retard de paiements ou de litiges, ce n’est pas du luxe quand on est à son propre compte. Autre typologie, le freelance établi, qui a déjà un bon carnet d’adresses, mais qui a besoin partiellement de diversifier ses sources de revenus suite à une chute d’activité ou la perte d’un client régulier. Ou encore ce salarié qui souhaite monter une activité en parallèle, ce fameux « side project » qui s’inscrirait soit dans l’optique d’une reconversion, soit pour simplement compléter son salaire.
En définitive, que vous soyez freelance, salarié ou une entreprise, c’est la conjonction de tous ces efforts complexes qui vous permettra de surnager dans « la guerre des talents » du « future of work ». Et Fiverr peut vous y aider.