Face aux enjeux économiques, sanitaires et écologiques planétaires, les entreprises sont de plus en plus friandes de profils multipotentiels, capables d’imaginer des solutions nouvelles et de sortir du moule des métiers « classiques ». En parallèle, leurs collaborateurs et potentielles recrues sont davantage en quête de sens, de reconnaissance, de nouveautés et de passion, qu’autrefois. Comment conjuguer ces nouvelles attentes ? La création de postes sur-mesure dans le milieu salarial semble être une belle option. Évidemment, pour pouvoir y prétendre, mieux vaut faire ses preuves. Il ne suffit plus d’être bon : pour créer son poste sur-mesure en entreprise, il faut se rendre indispensable, avoir une certaine intelligence émotionnelle et surtout apporter une solution à son employeur. On vous explique et conseille.
Croisez vos compétences techniques
Il existe diverses manières d’envisager sa vie professionnelle et en l’occurrence, se spécialiser dans une activité n’est pas la seule option. Au contraire, beaucoup de métiers nécessitent aujourd’hui un regard 360° et croisent les compétences. Ainsi, réfléchir en « mode projet » semble être devenu nécessaire pour réussir et asseoir sa légitimité. C’est pourquoi, beaucoup optent pour un parcours à double compétence, dès le départ. En plus de renforcer leur employabilité, cette action démontre ainsi leur capacité d’adaptation, d’opérationnalité mais aussi leur sensibilité pour l’innovation et les évolutions à venir. Fidèle à son esprit pionner, l’ISG accompagne ses étudiants dans cette direction, avec notamment des nano-certificats.
Les « deux métiers en un » ont le vent en poupe. En effet, il n’est pas impossible de rencontrer un marketeur sur des sujets datas ou un RH-happiness manager, par exemple. Les avantages de ces doubles casquettes sont pluriels : les missions sont plus variées et enrichissantes. Il n’y a pas de routine, ce qui est d’autant plus motivant et challengeant. Évidemment, il est plus facile (et efficient) de concilier des activités qui ont un lien entre elles, ou qui sont complémentaires.
« L’innovation impactant tous les secteurs et tous les métiers, les besoins des entreprises évoluent de plus en plus rapidement. Faire appel à une large palette de compétences pour un seul poste est désormais fréquent. A l’ISG les programmes intègrent cette spécificité et c’est la raison pour laquelle les étudiants sont régulièrement mis en situation. Nous accordons une place prépondérante à l’expérimentation et encourageons de nouvelles façons de penser, d’aborder une problématique. Cela permet de conserver une large ouverture d’esprit, de savoir se remettre en question et de faire évoluer son métier. En un mot : de s’adapter. C’est essentiel à tout parcours professionnel », précise Caroline de Paoli, Directrice des Etudes du Programme Grande Ecole et de l’Innovation à l’ISG, International Business School.
Tirez parti de vos softs skills
72 % des actifs jugent les soft skills indispensables pour leur évolution professionnelle, selon un sondage Harris Interactive pour Centre Inffo. De la même manière, 70% des recruteurs les jugent aussi importantes que les hard skills. Plus qu’une manière d’être, elles font référence aux manières d’agir. C’est pourquoi, les soft skills sont sans aucun doute des clés de succès pour les métiers de demain.
Elles sont stratégiques et impactent l’entreprise. Et pour cause ! Les modes de collaboration comme les manières de travailler ont fortement évolué ces derniers temps. En ce sens, développer son adaptabilité, sa polyvalence, sa capacité à s’organiser, sa résilience, sa volonté de se réinventer, sa curiosité, son écoute, son esprit d’équipe, etc. est devenu nécessaire pour faire face aux changements permanents auxquels le milieu professionnel est confronté. Ainsi, les collaborateurs qui ont su développer ces compétences comportementales et les conjuguer avec des traits de caractère qui leur sont propres ; deviennent les acteurs du changement au sein de leur entreprise. Ils ne se contentent pas de le subir.
De plus, le développement des soft skills rend l’individu plus performant. Il est en meilleure adéquation avec ce qui est attendu. Par conséquent, se connaître, trouver sa place, avoir conscience de ses agissements sur les autres, donner du sens à son projet et à sa trajectoire professionnelle, ou savoir se raconter ; sont autant d’éléments qui renforcent l’alignement et l’engagement des collaborateurs. Ils leur permettent de dépasser la technicité de leur fonction pour s’épanouir professionnellement… voire, créer son propre poste.
« Parler en public, savoir se présenter à l’oral comme à l’écrit, savoir travailler en équipe, gérer et manager des projets ; sont le socle sur lequel les jeunes diplômés de l’ISG s’appuient dans leurs démarches pour un premier emploi. Leur assertivité leur permet de décrocher les postes qu’ils visent grâce à cette capacité à conjuguer savoir, savoir-faire et savoir-être », confirme Martine Verbrugghe, Directrice du Département Relations Entreprises, à l’ISG, International Business School.
Répondez à un besoin ou une problématique existante
Qui aurait parié sur l’apparition des métiers de personnal shopper, de hacker éthique, ou de façon plus insolite, de panda-sitter en Chine et de pêcheur de vélos à Amsterdam ? Des insights ont été identifiés, faisant apparaître de nouveaux marchés mais aussi des opportunités ! Une réflexion qui se pose également en entreprise. Quels sont ses besoins ? Que peut-on améliorer ? Comment rendre les process internes plus fluides et performants ? Comment simplifier la vie de ses collègues ? Manque-t-il quelque chose ? Comment puis-je contribuer, à mon échelle, à faire bouger les choses ?
Se poser les bonnes questions est ainsi primordial pour créer son poste sur-mesure en entreprise. Cette démarche démontre votre intérêt pour l’entreprise et votre capacité de projection, ce qui sera d’autant plus convaincant et légitime.
Caroline de Paoli, précédemment citée, ajoute : « Dans le cadre de Planète Solidaire, grand projet fédérateur de l’ISG, les étudiants sont missionnés pour résoudre une ou plusieurs problématiques d’une organisation, d’une entreprise ou d’une association… S’approprier les sujets, identifier les axes de résolution, proposer de nouvelles idées exploitables avec une mise en œuvre rapide développe leur capacité à apporter des réponses et à sortir du cadre. Parce qu’ils l’auront vécue avec les projets de Planète Solidaire, ils sauront dupliquer l’expérience. Et plus ils la renouvelleront, plus ils s’épanouiront professionnellement.»
Suivez et anticipez les tendances
Il y a fort à parier que les métiers de designer d’habitat virtuel ou de guide touristique spatial seront normaux dans les prochaines années. En cause : l’attrait grandissant pour les « nouveaux terrains de conquête » comme le metavers ou l’espace. De la même manière de nombreux métiers « écolos » se développe face à l’urgence climatique. En ce sens, la RSE (ou Responsabilité Sociale des Entreprises) apparaît comme un vivier de métiers et un formidable vecteur d’innovation. Typiquement, nous pouvons citer le poste en vogue de Responsable RSE, dont l’objectif est de trouver des idées avant-gardistes pour orienter la stratégie d’entreprise dans une direction plus durable.
Notons que ces tendances, comme bien d’autres, varient (plus ou moins rapidement) en fonction des désirs, des attentes, des goûts et des besoins de la société. Comme les individus sont la source d’une activité, il faut savoir reconnaître ces changements pour assurer le succès à long terme de sa stratégie (produit, service, modèle commercial…). De même, savoir identifier, analyser et anticiper les tendances est sans conteste un atout pour créer son poste sur-mesure en entreprise et le rendre légitime. Un fait que l’ISG a parfaitement intégré puisque l’école forme ses étudiants dans ce sens.
« Chaque programme est revu et les enseignements repensés régulièrement. Par ailleurs, la relation très forte qui perdure entre l’école et ses alumni, installés aux 4 coins du globe et exerçant dans tous les secteurs d’activité, assure une prise directe avec le monde professionnel. », explique Caroline de Paoli, « Enfin, de nombreux professionnels interviennent à l’école. Ces éléments permettent d’anticiper les tendances, de les analyser et de les intégrer judicieusement dans l’ensemble des programmes. »
Expérimentez
Il est opportun de passer à l’acte, d’essayer et d’oser pour créer son poste sur-mesure. Pourquoi ne pas tenter de mixer tels jobs ? Pourquoi ne pas prendre de nouvelles responsabilités dans un projet en interne pour commencer ? Après tout, l’expérientiel permet de mieux se connaître mais aussi de se projeter. Une façon de faire et de raisonner fortement encouragée au sein de l’ISG.
« Il n’y a pas d’échec, il n’y a que des expériences. Nos diplômés ont appris à oser et à défier leurs propres appréhensions », conclut Caroline de Paoli.
Pour en savoir plus sur l’ISG, rendez-vous sur sa page école dédiée !