5 conseils pour pouvoir vivre de sa passion !

En collaboration avec l’ISG – International Business School
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Comment vivre de sa passion en 2022 ? Ou comment transformer un sujet qui nous passionne en un métier, une activité rémunérée ? Vaste question ! De par son étymologie (du latin « tripalium »), le mot travail est loin d’être séduisant puisqu’il renvoie à un instrument de torture à trois mats. Un terme qui semble donc antinomique à celui de passion. Et pourtant ! Nombreuses sont les nouvelles générations à concilier les deux pour donner du sens à leurs missions. Si le sujet fait couler beaucoup d’encre (preuve en sont nos interviews en partenariat avec HEYME Freelance), il délie aussi les langues. Typiquement dans notre podcast CHARBON, nous avons la chance d’échanger avec des personnes aux profils et parcours inspirants, qui ont osé, se sont lancés et ont entrepris pour faire ce qui leur plaît. L’objectif ? Motiver et encourager les jeunes à faire de même.

Mission que se donne également l’ISG – International Business School. Et ça ne date pas d’hier ! Cédric Topalian, alumni, entrepreneur et intervenant dans ladite école en témoigne : « Diplômé de l’ISG en 1996, j’ai démarré ma carrière d’entrepreneur immédiatement après l’école. Cette école m’a apporté toutes les bases des connaissances métiers pour démarrer une entreprise : la comptabilité, la finance, le marketing, la vente, la négociation, etc… C’est grâce à cet enseignement généraliste que je ne me suis jamais retrouvé totalement ignorant face à une situation d’entreprise. »

Notons que si la formation est essentielle pour entreprendre, elle ne représente que la « première marche » : vivre de sa passion demande des efforts et du temps. Il faut également se donner les moyens d’y arriver (expérimenter, saisir les opportunités, parfaire sa technique, se créer un réseau…). Découvrez donc nos cinq conseils pour atteindre cet ambitieux objectif.

 

1. Évaluer le marché

Comme évoqué dans l’introduction, « vivre de sa passion » rime avec « rémunération », puisqu’elle devient un métier, une activité principale. A titre d’exemple, de nombreux individus sont aujourd’hui portés par leurs passions écologiques, leurs engagements et leur envie d’agir maintenant. Développement durable, mobilité durable, économie bleue, économie circulaire, potagers autonomes… Les sujets sont aussi variés que les projets.

Pour vous faire une idée, Claire Pétreault a créé les Pépites Vertes, l’annuaire des métiers engagés dans la transition écologique. Car oui, l’engagement « écolo et solidaire » a du potentiel dans le monde du travail. Sur leur site, nous pouvons notamment découvrir le témoignage de Grégoire Delanos, photographe vidéaste indépendant au service de la cause environnementale. Il explique : « Mon job, je l’ai créé moi-même. Et c’est ça qui est chouette ! Je bénéficie d’un double statut d’artiste et d’artisan qui me permet de répondre à toutes les commandes en photographie et en vidéo pour les pros et les particuliers, et de réaliser un travail artistique, de la cession de droits, des expositions, etc. Mon truc, ce sont les images. Alors pourquoi ne pas m’engager dans un métier qui soutient ces actions à impact positif ? Depuis mars 2021, je partage mon temps entre communication de projets vertueux pour les pros, travail artistique et photographique autour des questions d’environnement (la solastalgie) par le biais de résidences d’artistes et de médiation avec des enfants, et séances photo en pleine nature pour les particuliers. »

Vivre de sa passion revient donc à monter un business et le monétiser, comme le photographe vidéaste ci-dessus. C’est pourquoi, d’un point de vue technique, il advient d’associer sa passion à quelque chose que les potentiels clients sont prêts à acheter. Autrement dit, il faut trouver un point de convergence. Il est également opportun d’identifier un problème, un insight ; qui se répète pour un nombre important de personnes ou qui s’accorde avec les tendances de fond qui rythment nos sociétés.

Axel Munger, diplômé 2020 de l’ISG et cofondateur du média Oak Invest le confirme : « Avant d’être un média, Oak Invest était un simple compte Instagram qui nous permettait d’informer nos amis sur les actions et cryptomonnaies sur lesquelles il était intéressant de se renseigner. Le projet s’est vraiment structuré en tant que média avec l’ajout de l’immobilier et la création d’une charte graphique. Il était dorénavant question d’éducation à l’investissement et de suivi de l’actualité financière. Le projet a très vite décollé ! Notre audience s’est identifiée à nos profils de jeunes investisseurs ainsi qu’à la passion que nous souhaitions partager : si bien qu’elle s’est transformée en une communauté. Cette passion a permis à Oak Invest de devenir ce qu’on appelle un média social : un lieu d’échange entre membres de cette communauté, une source d’informations sur les trois domaines d’investissements principaux ainsi que les actualités importantes. »

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De même, connaître la concurrence n’est pas une option. Il faut savoir ce qui se fait et ce qui manque pour créer de la valeur ajoutée. Enfin, il revient à chacun de considérer son niveau de rémunération pour laquelle il n’y a pas de règles.

Attention toutefois : vivre de sa passion n’est pas synonyme de mauvaise rémunération. De très nombreux exemples prouvent qu’il est possible de bien en vivre. Néanmoins, si l’on considère la passion comme une réorientation professionnelle, il faut s’attendre à repartir de 0, c’est-à-dire gravir les échelons petit à petit, se former, apprendre, etc. C’est en ce sens que le salaire prend son importance, comme le souligne justement Cédric Topalian, mentionné dans l’introduction : « Il faut se décomplexer par rapport à l’argent. Il y a encore trop de tabous sur les rémunérations, les profits… Un des objectifs de l’entrepreneur est de gagner de l’argent : pour lui et pour son entreprise. »

 

2. Savoir faire la part des choses !

Cela peut paraître évident, mais pour vivre de sa passion il faut la connaître et surtout ne pas confondre passion et intérêt. C’est d’ailleurs une raison qui explique que certains arrivent à en vivre et d’autres pas. Il faut pour cela être capable de s’écouter, savoir prendre du recul sur soi-même et s’appuyer sur les événements extérieurs pour prendre conscience de ce qui nous anime plus que tout.

D’autre part, vivre de sa passion signifie que le travail et la passion ne font plus qu’un. Or une passion devenue un métier engrange forcément une routine, voire une forme de lassitude. Sans compter qu’un métier engage une série de contrats et de rigidités liés au marché, à la législation. Une passion peut-elle pleinement s’exercer dans ces conditions ?

Il ne s’agit pas ici de dire qu’il est impossible de vivre de sa passion mais de préciser néanmoins que cela dépend de la personnalité et des motivations de chacun. Certains préféreront exercer leur passion hors du cadre du travail.

Vivre de sa passion ne doit pas être érigé comme un idéal en soi. C’est une possibilité offerte à tous.

 

3. Se surpasser

Vivre de sa passion est un luxe qui demande une grande ténacité. Cela peut paraître paradoxal, mais vivre de sa passion n’est pas de tout repos, c’est une ambition qui demande beaucoup de travail. L’abnégation semble être la condition à cette réussite.

Beaucoup échouent précisément parce qu’ils considèrent que vivre de leur passion n’est pas synonyme de « travail ». Si demain vous voulez faire de votre passion votre futur métier, il faut réussir à prendre une certaine distance avec celle-ci. Ce n’est pas chose facile car la passion est une émotion qui tend à biaiser la raison. Très vite, vous serez amené à effectuer des tâches que vous aimez et d’autres que vous n’aimez pas, mais les deux sont nécessaires pour augmenter ses revenus et être productif.

Pour citer Anthony Bourbon, Fondateur et CEO de l’entreprise Feed, interrogé dans notre podcast CHARBON : « Même si j’enchaîne les rendez-vous, que mes journées sont particulièrement chargées et que je termine tard : ce n’est pas grave ! Car je fais ce qui me plaît, tous ces moments me font plaisir. {…} La vie est un combat, un combat contre nous-même : nous sommes notre propre limite. »

D’un autre côté, il peut arriver qu’une passion devienne la source d’une motivation hors norme et d’une force de travail spectaculaire. Un élément majeur qui vient nuancer la célèbre théorie des 10 000 heures d’Anders Ericsson, reprise par Malcolm Gladwell. Selon eux, un « déclic » se produirait dans notre cerveau après 10 000 heures de travail, nous faisant passer du statut de novice à celui d’expert. Or, si un expert pratique énormément, sa passion lui permet de trouver l’envie nécessaire pour s’améliorer constamment. A titre d’illustration, nous pouvons citer Mozart, dont le plaisir a contribué à faire de lui un virtuose du piano.

Axel Munger, ancien étudiant de l’ISG et cofondateur du média Oak Invest, est également un bon exemple : « Tout à commencer en 3ème quand j’ai commencé à faire de l’achat revente. Ne sachant pas quoi faire de mes gains, j’ai cherché un moyen de faire fructifier cet argent. Me voyant chercher des informations sur l’investissement en bourse, mon père m’a donné accès à des livres sur le sujet. Après avoir dévoré le premier bouquin j’ai attaqué le second et ainsi de suite. Je dirais que ma passion pour l’investissement m’a été transmise par des investisseurs tels que Peter Lynch et Benjamin Graham, qu’elle s’est entretenue le long de ma scolarité en gérant mon propre argent et qu’elle s’exprime aujourd’hui à travers Oak Invest. »

 

4. Oser se remettre en question

Si vous voulez vivre de votre passion, un marathon vous attend ! C’est une des belles aventures de la vie, mais qui réserve son lot de surprises et se conjugue avec le mot « responsabilités ». Il faut être prêt à accepter l’échec et à reconsidérer ses choix. Il s’agit d’être en mesure d’appréhender différemment votre projet au fil des inattendus. Or, comme nous l’avons souligné précédemment, il est d’autant plus difficile de prendre du recul sur les évènements quand on est passionné par ce que l’on fait. En ce sens, il faut parvenir à prendre une certaine distance avec l’« idéal » du métier (que l’on s’est imaginé) pour rester efficace. Ce n’est pas chose facile !

C’est pourquoi, il est conseillé de bien s’entourer, pour avoir des avis objectifs sur l’évolution de votre projet. Cédric Topalian, entrepreneur et intervenant à l’ISG, le confirme : « Apprenez à évaluer les hommes et les femmes qui vous entourent : clients, fournisseurs, salariés… Le facteur humain est essentiel dans une entreprise. Mon conseil est souvent le même : il ne faut pas hésiter à bien s’entourer et surtout à ne pas se croire omniscient au début ».

 

5. « Le Multitasking »

Avant de se lancer dans l’aventure, il faut s’assurer d’avoir les compétences nécessaires pour réaliser son projet. Au départ, vous êtes généralement seul, animé par votre passion, à travailler et à organiser votre projet. En ce sens, il est important de diversifier au maximum ses compétences afin de ne pas se fermer des voies. Si vous êtes passionné de photographie au point d’en faire votre métier, vos qualités de photographe risquent d’être insuffisantes ! En effet, il faut avoir des compétences en marketing, en digital, sur les réseaux sociaux…

De cette manière, en ayant la vision globale du métier et cette capacité à considérer les facettes de son activité, la passion peut devenir un métier. « Il est nécessaire d’avoir une vue 360° sur tous les métiers de son entreprise. Un entrepreneur dans une PME doit savoir et comprendre ce que chacun fait. Voire savoir le faire », nous rappelle justement Cédric Topalian. Des compétences qui demandent beaucoup de travail certes, mais ce sont des efforts qu’il faut être prêt à fournir si l’on veut être épanoui dans le métier de ses rêves.

Autre question récurrente que les jeunes entrepreneurs se posent : est-il préférable de travailler sur plusieurs projets à la fois ? Tout dépend du profil ! Richard Branson, Fondateur du groupe Virgin – qui a lancé, rappelons-le, un magazine étudiant avant de vendre des disques par correspondance, puis de se diversifier (livres, vidéos…) ; qui a travaillé dans les secteurs de la musique avec Virgin Records, la banque, la téléphonie mobile, le transport aérien et ferroviaire jusqu’au tourisme spatial – explique qu’il est préférable de se concentrer sur un seul projet quand on débute. Puis, l’idée est d’appliquer la recette de son succès à d’autres missions avant d’en prendre simultanément.

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Crédit Photo : Pexels / Andrea Piacquadio

Vous l’aurez compris, vivre de sa passion, c’est prendre un chemin qui demande endurance, travail et persévérance, mais qui n’en reste pas moins une formidable épopée ! L’ISG accompagne les étudiants qui ont un projet entrepreneurial. L’école les amène à tester et structurer des idées pendant leurs études en s’appuyant sur une pédagogie interactive « learning by doing » adaptée à chacun. Les étudiants-entrepreneurs disposent de tuteurs académiques et professionnels pour avancer tout en poursuivant leurs études. Enfin, l’école offre de multiples occasions pour interagir avec un écosystème entrepreneurial riche et diversifié (Alumni, experts, incubateurs, partenaires, acteurs institutionnels).

Sachez vous entourer des personnes qui vous encourageront dans votre projet : un entrepreneur ne réussit jamais seul !

Nous terminerons cet article par la citation de Confucius : « Choisis un travail que tu aimes et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie ».

 

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