Sécheresses, canicules, inondations, fontes glaciaires, incendies forestiers… Autant de risques qui menacent l’humanité et qui – paradoxalement – sont le produit d’actes humains. Mais, la cause écologique gagne du terrain et interpelle ! Heureusement, de plus en plus d’individus et d’entreprises réagissent pour essayer de limiter les dégâts. C’est le cas de dentsu france qui a développé une offre écoresponsable baptisée « Tag Cleaner », suite aux premiers échanges et réflexions avec les membres de son club dentsu SW!TCH. L’idée ? Permettre aux annonceurs de nettoyer les « tags » inactifs, déclenchés sur leur site lors de campagnes publicitaires antérieures. Cap sur cette initiative où écologie et performance s’entremêlent !
L’impact du numérique sur l’environnement n’est plus à démontrer
Le numérique est à l’origine d’une émission de CO2 supérieure à celle de l’aviation civile. Son rôle majeur dans la détérioration de l’environnement n’est plus à prouver (4% du taux d’émission de CO2 mondial). Une menace qui se fait de plus en plus pressante, avec un taux estimé à 14% en 2040 si la courbe de croissance se maintient. Or, le digital représente aujourd’hui une part de plus en plus importante des investissements publicitaires, porté principalement par la croissance du display. Selon les derniers chiffres du BUMP, en 2022 le digital représente 62% des investissements publicitaires en France.
Les tags génèrent 130 g de CO2 !
Actuellement, les agences digitales intègrent en moyenne 650 tags par an et par annonceur sur leurs sites pour le suivi des campagnes digitales. Des tags qui ne génèrent pas moins de 130g de CO2, soit la consommation moyenne d’une ampoule classique allumée pendant 29h. En 2021, cela représente pour la France (avec 64 882 annonceurs présents selon le BUMP) plus de 8T de CO2 par an (huit allers-retours Paris/New-York en avion ou encore 10 450 trajets Londres/Paris en TGV). Or, la majorité de ces tags ont une utilité éphémère et deviennent obsolètes une fois la campagne clôturée. Pire encore, ils représentent un poids significatif sur les sites et augmentent le temps de chargement de ceux-ci. Ils complexifient également le recensement des marqueurs de la publicité dans le cadre du RGPD et sont donc, à tous niveaux, néfastes.
L’écologie : une préoccupation majeure pour dentsu
En tant que groupe de communication, dents a un rôle majeur à jouer dans la réduction de l’empreinte carbone de la publicité. Un objectif prioritaire pour le groupe, qui a lancé cette année, la première édition de son club dentsu SW!TCH. C’est un « do tank » qui réunit de véritables experts engagés du secteur comme BMW, Conforama, EcoSystem, Flying Bluz, Foncia, Groupama, Henkel, KFC, Microsoft, Midas, Reckitt et Shiseido. Ensemble, ils se sont donnés pour mission de devenir vecteurs de changement pour une publicité plus verte et engageante.
Ainsi, dans le cadre de ce club, et suite à des échanges et réflexions collectives, dentsu – ambitionnant de résoudre les problématiques précitées des tags – lance sa première offre brandée dentsu SW!TCH après des mois de travail : le Tag Cleaner.
Eleonora Selimi, Directrice Tracking en charge de l’offre Tag Cleaner, affirme : « Tag Cleaner est le parfait exemple qui démontre qu’écoresponsabilité et performance peuvent coexister. Grâce à cet outil, qui nous permet d’identifier et de supprimer les tags superflus sur les sites de nos annonceurs, nous pouvons non seulement réduire l’empreinte carbone. Mais également améliorer le temps de chargement, et éviter que des acteurs qui ne sont plus activés par l’annonceur puissent continuer à collecter des données provenant de leurs sites. »
💻@dentsuFR, via son club "dentsu SW!TCH", lance Tag Cleaner : une offre qui nettoie internet des tags publicitaires superflus qui polluent inutilement !
🌍Par cette action, dentsu met en marche sa transition vers un modèle éco-responsable qui bénéfice aux marques pic.twitter.com/rljQgw8P8j— dentsu france (@dentsuFR) October 28, 2022
En quoi consiste le Tag Cleaner ?
Le Tag Cleaner est une offre qui se décline en 3 étapes clés :
- Le relevé des tags.
- L’analyse et la sélection des tags « non-actifs ».
- La suppression desdits tags.
En effet, grâce à un programme développé en interne, une requête est envoyée à l’API du serveur de publicité de l’annonceur (l’adserver). Et ce, afin d’obtenir la liste exhaustive de l’ensemble des marqueurs publicitaires et pixels tiers pour un annonceur donné. Une identification des tags obsolètes peut alors être effectuée pour les désactiver et les supprimer définitivement depuis l’adserver de l’annonceur. Un nettoyage rapide, qui peut être opéré en moins d’une semaine et qui représente une première étape.
Précisons que cette offre n’en est qu’à ses prémices, puisque dentsu continue son développement. L’ambition du groupe ? Permettre, par la suite, un nettoyage plus complet comprenant la suppression des marqueurs webanalytics et pixels tiers intégrés (fin 2022). Mais aussi un « scrapping » permettant le scan du site pour lister l’ensemble des scripts appelés sur celle-ci (2023).
Par ailleurs, le groupe travaille également sur d’autres offres dentsu SW!TCH qui devraient voir le jour dans les mois à venir. Une « PMP verte », offrant la possibilité aux annonceurs d’identifier et de privilégier les acteurs et plateformes engagés du marché, ainsi qu’un guide de la communication écoresponsable élaboré conjointement avec le partenaire du club, M Publicité.
Pour en savoir plus sur les actions du groupe dentsu, rendez-vous sur sa page dédiée !