Sous l’impulsion de la Ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher ; le gouvernement veut généraliser l’interdiction des publicités lumineuses la nuit mais aussi contrer l’usage « abusif » de la climatisation et du chauffage. Ces deux mesures permettraient ainsi d’économiser de l’énergie, pour limiter le risque de pénurie lié à la guerre en Ukraine. Dans ce contexte, les enseignes de supermarchés – comme Carrefour, Auchan, Intermarché ou encore E.Leclerc, Lidl et Monoprix – passent à l’action. Comment ? En s’accordant sur un plan de « sobriété énergétique ». Cap sur cette initiative !
Une consommation alternative des énergies
Le 14 juillet dernier, Emmanuel Macron demandait à tous les Français – particuliers comme professionnels – de rentrer collectivement « dans une logique de sobriété » énergétique, pour éviter une pénurie d’électricité. Une logique actée, quelques jours plus tard, par Perifem ! Rappelons que cette fédération regroupe les acteurs de la grande distribution dont Système U, Auchan, Carrefour, Intermarché, Lidl, Monoprix, Casino et Picard.
Celle-ci a donc annoncé plusieurs « mesures communes et concrètes », qui seront déployées à l’automne prochain, dès le 15 octobre. Ce nouveau « protocole énergique de crise » prévoit notamment d’éteindre les enseignes lumineuses, à la fermeture des magasins. Actuellement, celles-ci s’éteignent 1h après. De plus, Perifem prévoit de « systématiser la baisse d’intensité lumineuse ». Il s’agit ici de réduire de moitié l’éclairage de l’espace de vente avant l’arrivée des clients et de 30% lors des périodes dites « critiques de consommation ». Cette pratique devrait également s’appliquer aux bureaux, tout en tenant compte du bien-être des salariés.
D’autres mesures sont également annoncées. Parmi elles, nous pouvons citer la coupure du renouvellement d’air la nuit. Des mesures dites d’urgence sont également présentées, à l’instar de la baisse de température à 17 degrés dans les points de vente, cet automne et cet hiver. Et ce, en cas de demande d’une autorité régulatrice.
Ainsi, ce « protocole » doit servir « de base à l’ensemble des fédérations du commerce et de la distribution pour la généralisation de ces mesures », explique Perifem. Des initiatives saluées par beaucoup, qui seront d’ailleurs présentées demain, le 26 juillet, lors d’une réunion aux autres acteurs économiques.