À l’heure où le pouvoir d’achat ne cesse de baisser, les consommateurs se rapprochent de plus en plus des achats de seconde main et des bonnes affaires présentes sur le Web. Quels sont les leaders de la mode en ligne ? Est-ce que les sites français gagnent du terrain ? KANTAR nous révèle sa toute dernière enquête.
La mode en ligne, un secteur qui rapporte
Après l’analyse de 160 sites représentant 80 % des dépenses et 85 % des volumes de la mode en ligne, KANTAR a révélé une augmentation significative de 1,7 % en volume au cours du 1ᵉʳ semestre 2023. Le tout, malgré une augmentation de 3,4 % du prix moyen d’achat.
Parmi les grands leaders de la mode en ligne, les entreprises internationales gagnent du terrain avec une hausse de 3,1 %, contre 2,7 % pour les acteurs français. À la tête du classement, nous retrouvons Vinted qui représente 50 % des achats de seconde main sur internet, avec notamment une belle part de marché sur les vêtements pour bébé et enfant. Au total, l’entreprise lituanienne compte une augmentation de 12,6 % des volumes.
En seconde place, KANTAR mentionne le géant Américain Amazon avec une hausse de 9,1 % des volumes, puis Shein l’entreprise de fast-fashion qui séduit particulièrement les jeunes, aujourd’hui. En effet, Shein gagne du terrain puisque « sa clientèle s’est élargie avec un profil client qui passe de modeuses à opportunistes.« , explique Hélène Janicaud, directrice du pôle mode chez Kantar. « Vinted et Shein bénéficient d’un contexte de baisse de pouvoir d’achat et Amazon est plébiscité pour sa largeur d’offre et son programme de fidélité Prime. »
Quid des acteurs français ?
KANTAR partage tout de même une bonne nouvelle pour le marché français puisque les entreprises se trouvent aujourd’hui dans le top 15 du classement. On retrouve notamment Veepee, un site de vente privée en ligne très populaire qui a gagné 3,1 % de part de marché.
D’ici à 2025, le leader mondial des études et du conseil affirme que la part de marché sur la mode en ligne devrait continuer de grimper. Non seulement pour l’engouement autour des achats de seconde main en ligne, mais aussi pour l’ascension des géants du low-cost comme Primark ou encore Action.