Télétravail, webinars, e-commerce, visioconférences, téléconsultations médicales… Dans le monde hyperconnecté qui est le nôtre, quasiment tout peut se faire de chez soi, et se déplacer n’est plus systématiquement une obligation. Portée par le monde de l’entreprise, cette tendance de la digitalisation s’est accélérée ces dernières années et concerne désormais également l’éducation, bien obligée de se mettre à la page et de dépoussiérer (enfin !) ses vieilles méthodes d’apprentissage.
Même si l’enseignement 100% à distance peut effrayer et n’est pas adapté à tous, les initiatives pour le démocratiser ne manquent pas. Des cours en visio jusqu’aux classes virtuelles sur le Metaverse en passant par la réalité augmentée, il se pourrait bien que le futur de l’école soit numérique !
Le digital au service de l’école de demain
Si le système scolaire s’appuie logiquement sur le présentiel jusqu’au bac, les études supérieures voient apparaître de plus en plus de nouveaux formats d’apprentissages, qui viennent révolutionner le rapport entre l’apprenant et son école. À l’ère du digital où chacun peut faire ses courses, consulter son médecin et travailler depuis le confort douillet de son domicile, il était logique que l’école aussi se dématérialise.
Et alors que le monde de l’éducation abordait prudemment ce virage digital, la crise sanitaire du COVID et les périodes de confinement successives qui ont suivi ont donné un sacré coup d’accélérateur à ce que l’on appelle désormais l’« e-learning ». Des grandes écoles de commerce aux structures spécialisées, tout le monde a sauté le pas et les initiatives se sont multipliées. D’abord faite dans l’urgence, la mise en place du distanciel s’est ensuite affinée au fur et à mesure pour devenir une nouvelle manière d’aborder l’apprentissage.
Campus connectés, formations à distance, écoles 100% en ligne… Différentes méthodes d’apprentissage numériques sont apparues, sous des formats plus ou moins novateurs. À titre d’exemple, dans le Berry, à Saint-Amand-Montrond, s’est ouvert un campus connecté qui a pour but de favoriser la poursuite ou la reprise d’études supérieures à distance. Cette initiative, portée par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, permet à une dizaine d’élèves d’accéder à de nombreux diplômes en ligne, du BTS au mastère, dans les domaines de leurs choix.
D’autres écoles, plus avant-gardistes, n’ont pas attendu une crise sanitaire pour se lancer dans l’éducation à distance. C’est le cas notamment d’Artline qui, dès sa création en 2013, a pris le pari de proposer des formations dans le domaine des arts numériques en 100% distanciel.
Des méthodes virtuelles pour un apprentissage bien réel
Mais d’autres initiatives vont encore plus loin que le « simple » distanciel. Entre les cours virtuels donnés dans le metaverse, le développement de jeux vidéo éducatifs ou encore l’utilisation de réalité augmentée, l’éducation prend un virage numérique qui donne une idée de ce à quoi l’école du futur pourrait ressembler.
Ces différentes technologies permettant de faciliter l’enseignement et l’apprentissage ont un nom : les EdTech, pour Educational Technology. Il y a les technologies qu’on connaît tous, comme Zoom ou encore Teams, très utilisées pour mener des réunions à distance notamment. Mais, il y en a d’autres qui sont encore plus ambitieuses, et qui donnent un aperçu concret de l’école de demain.
Ainsi, la réalité augmentée ou RA, apporte une dimension ludique inédite à l’apprentissage. Cette technologie permet de superposer des éléments virtuels à notre environnement, et donc d’enrichir la réalité avec des éléments numériques, via un terminal muni d’un appareil photo, comme un téléphone ou une tablette. En SVT par exemple, il sera possible de virtuellement voir et étudier les muscles et organes internes d’une grenouille, et ce sans avoir besoin de la disséquer…
Dans le même esprit, l’utilisation de jeux vidéo à but pédagogique permet de rendre l’apprentissage encore plus ludique et interactif. Dans son jeu Assassin’s Creed Origins, Ubisoft a ainsi ajouté le mode « Discovery Tour », qui permet d’explorer par soi-même l’Egypte ancienne, et de visiter la grande pyramide de Gizeh comme si on y était !
Et si explorer le passé ne vous intéresse pas plus que ça, que diriez-vous d’essayer de suivre votre formation dans un monde virtuel ? Certaines écoles proposent d’ores et déjà de suivre leurs cours dans un metaverse dédié, un univers entièrement virtuel. Via un avatar créé à votre image, vous allez pouvoir arpenter le campus virtuel, y suivre des cours et même discuter avec d’autres apprenants.
Un enseignement au rythme des étudiants…
Si les formations dans le metaverse sont encore assez confidentielles pour le moment, le principe de distanciel remporte quant à lui un succès grandissant, grâce aux nombreux avantages qu’il offre. Le premier, et sûrement le plus important, est la flexibilité qu’il apporte aux étudiants. Plus besoin de déménager ou de passer des heures dans les transports, de jongler entre lieu d’étude et d’alternance… En venant aux élèves, l’école de demain s’adapte à eux, et non plus le contraire !
Dans un monde qui bouge toujours plus vite, l’enseignement à distance correspond aux nouvelles habitudes des étudiants : apprendre à son rythme, être mobile, maîtriser son emploi du temps, pouvoir concilier étude et travail plus facilement… En bref, le distanciel permet une grande flexibilité, tout en offrant un cadre rassurant aux élèves. Le second avantage, loin d’être négligeable, est le coût réduit des formations en ligne. Les frais d’inscription sont en effet souvent bien moins élevés dans les écoles qui pratiquent l’enseignement à distance. Pour reprendre l’exemple de l’Institut Artline, ce dernier offre des frais de scolarité de 30 à 40% moins élevés qu’une école « classique » qui propose les mêmes formations. Si vous ajoutez à cela les frais de déplacement et d’hébergement qui disparaissent quasiment, le calcul est vite fait !
Enfin, ces formats d’apprentissage à distance permettent paradoxalement aux apprenants un accès simplifié aux professeurs et mentors. En leur offrant la possibilité de communiquer facilement et directement avec eux, les élèves peuvent bénéficier d’un suivi personnalisé parfois compliqué à mettre en place en présentiel. L’apprenant gagne ainsi en autonomie, tout en bénéficiant d’un accompagnement complet et sur-mesure.
… mais qui ne convient pas à tous !
Cependant, il convient de nuancer un peu les choses. Si l’apprentissage en distanciel comporte de nombreux avantages, il a également son lot d’inconvénients. En effet, le distanciel peut aussi effrayer certains élèves, qui ont besoin d’un cadre « strict » pour étudier sereinement. Car pour suivre ses cours à domicile de façon efficace, il faut savoir faire preuve d’autodiscipline. À distance, difficile pour certains de se concentrer et/ou de se motiver, seul dans leur chambre face à leur écran…
À ce propos, le sentiment d’isolement peut être également un poids pour ceux qui apprécient vivre et étudier en groupe. Les études sont un moment de vie collectif et le distanciel limite forcément la convivialité et restreint les possibilités de nouer des relations.
Enfin, il ne faut pas oublier le problème de la fracture numérique. Car pour étudier en ligne, encore faut-il pouvoir disposer des moyens pour le faire. Or, selon un sondage IFOP réalisé en mai 2020, 10% des foyers ne disposent pas d’un accès à un ordinateur. Plus largement, tous les jeunes n’ont pas le même bagage culturel face à l’usage du numérique et certains sont victimes de ce que l’on appelle l’illectronisme, ou illettrisme numérique.
Il faut garder en tête que l’apprentissage à distance ne convient donc pas à tous les types de profil, et que c’est à chacun de savoir s’il est à l’aise avec cette façon d’étudier « virtuelle ».
Comment se déroule concrètement l’apprentissage en distanciel ?
Fondé en 2013, l’Institut Artline, spécialisé dans les arts numériques, a lui fait le choix du 100% distanciel pour proposer des formations professionnalisantes et diplômantes donnant accès aux métiers de la création numérique. Et si l’école n’accueille pas ses élèves physiquement entre ses murs, l’essentiel est bien là : l’échange entre apprenants, mentors et l’équipe pédagogique !
En effet, contrairement à ce qu’on pourrait penser, le distanciel n’est pas la simple mise en ligne des méthodes du présentiel. Pour être pertinent, un enseignement à distance doit être conçu pour l’être. Dans ce but, il offre un ensemble de dispositifs qui se complètent entre eux : les dispositifs synchrones (où tout le monde se connecte en même temps pour suivre un cours en live, par exemple) et les asynchrones (des contenus qui sont consultables à tout moment : cours et exercices en PDF, vidéos, etc.).
Chez Artline, l’accompagnement est pensé pour être le plus complet possible. Pour chaque discipline, ce sont des professionnels reconnus et toujours en activité qui occupent le rôle de mentors auprès des apprenants. Ces mentors peuvent ainsi transmettre aux élèves leur expertise, leur technique, leurs outils et surtout leur savoir-faire issu de leur quotidien d’acteurs du marché. De plus, chaque élève bénéficie d’un suivi pédagogique individualisé et régulier avec un coach de formation qui lui permet d’étudier à son rythme, tout en étant encadré par un responsable pédagogique issu de la spécialité abordée.
Les apprenants forment donc une véritable communauté, qui peut s’appuyer sur une plateforme d’apprentissage riche de nombreux outils d’échange et de collaboration. Par exemple, des groupes Slack sont créés afin de faciliter le partage entre apprenants, et certains mentors créent des groupes de discussion sur Discord pour mieux échanger avec leurs élèves. En bref : un enseignement à distance, mais loin d’être solitaire !
Vous souhaitez en savoir plus sur les formations proposées par l’Institut Artline et sa pédagogie ? Rendez-vous sur sa page dédiée !