Razorfish évalue l’empreinte environnementale des sites Internet avec GreenIT ! Alors que le président Emmanuel Macron a appelé à « économiser 10% de ce que nous consommons actuellement », la sobriété numérique est aujourd’hui un levier incontournable pour atteindre cet objectif. C’est ce que met en lumière le 1er baromètre de l’empreinte environnementale des sites Internet. Celui-ci est concrétisé grâce au RAZOSCAN, une solution de mesure de l’empreinte environnementale des sites internet lancée par Razorfish, agence leader de l’expérience digitale en France et son partenaire GreenIT. Ce dernier est un collectif d’experts spécialisés dans la sobriété numérique, l’écoconception et la slow.tech.
Notons que celui-ci est réalisé à partir de la mesure de l’émission de gaz à effet de serre et de la consommation d’eau des 90 sites les plus représentatifs de l’économie française. Entreprises, médias et divertissements, sites marchands, ou encore services publics : tous les secteurs sont représentés.
Que faut-il retenir de ce baromètre de l’écoconception digitale ?
L’empreinte environnementale du digital tend à dépasser celle du secteur aérien
D’ici 2025, l’empreinte environnementale du digital représentera 5-6% de l’empreinte GES mondiale. À titre de comparaison, celle du secteur aérien en 2019 représentait 4-5%. Cela correspond à une hausse de presque 300% entre 2010 (où elle représentait 2%) et 2025. De même, une page web pèse aujourd’hui 155 fois plus qu’il y a dix ans.
Pour limiter l’impact du digital sur le réchauffement climatique, une partie de la solution est du côté de la conception des sites internet. La mesure de l’impact environnemental de chaque site internet est la première étape qui permet de le situer à l’aide d’une note (située entre A et G). Puis, il faut initier le passage à l’action pour réduire leur empreinte environnementale.
En lançant le 1er baromètre de l’écoconception digitale en France, Razorfish et le collectif Green IT souhaitent poser un premier jalon, une référence pour mesurer les pratiques digitales les plus efficientes possibles. Et ce, pour la société comme pour la planète.
Quels enseignements peut-on tirer de ce baromètre ?
C’est un fait, le digital contribue au dérèglement climatique de manière exponentielle. En effet, l’impact environnemental annuel des sites internet génère 8 millions keqCO2. Soit l’équivalent de 1139 tours du monde ! De même, 119 millions de litres d’eau – soit 2244 années de consommation d’eau pour un Français – sont consommés.
Le digital doit améliorer son score d’écoconception :
- Le score d’écoconception digitale des 90 sites étudiés s’élève à 29/100, soit l’équivalent de la note E.
- Pour les 50 sites internet les plus consultés en France, le score d’écoconception moyen est de 25/100. Autrement dit, 3/4 des sites étudiés ont une note égale ou inférieure à E.
- Parmi les 50 sites étudiés, les sites des services publics se distinguent avec un score moyen de 37/100, soit une note D.
- Concernant les 40 sites des groupes du CAC40, le score d’écoconception moyen est de 34/100. Plus de la moitié des sites ont une note égale ou inférieure à E.
Charlotte Dollot, Directrice Générale, Razorfish France, déclare : « Il était nécessaire qu’au-delà de l’outil de mesure, nous puissions créer un électrochoc en provoquant la comparaison, pour que chaque entreprise puisse se mesurer aux normes du marché. Autrement dit, nous avons adapté les méthodes du nudge marketing à l’écoconception digitale ! »
Frédéric Bordage, Fondateur de GreenIT, ajoute : « J’ai créé l’EcoIndex pour aider les organisations du numérique à réduire leurs impacts environnementaux. Ce baromètre de l’écoconception digital complète la démarche avec une vision d’ensemble du marché qui permet à chaque acteur de se situer. »
« L’écoconception n’est pas qu’un sujet digital mais un véritable sujet d’entreprise », conclut Sandrine Vissot-Kelemen, Présidente Razorfish France.
Les leviers pour agir positivement sur l’empreinte environnementale des sites
Razorfish et le collectif Green IT, leader de l’écoconception digitale, souhaitent ainsi contribuer à faire bouger les lignes en simplifiant drastiquement l’accès à l’écoconception digitale pour les entreprises et les organisations.
Pour ce faire, les deux acteurs formulent trois axes pour agir positivement sur l’empreinte environnementale des sites :
- Des actions rapides : suppression des pages web non visitées ou obsolètes, suppression des contenus non vus sur une page, réduction du poids des images, optimisation du code Javascript, etc.
- Des choix marketing : simplifier les parcours, prioriser les évolutions, optimiser l’existant plutôt que créer à nouveau.
- Une transformation plus profonde de la culture d’entreprise : former les collaborateurs, aligner les métiers, adapter les process et la gouvernance, sensibiliser en continu les parties prenantes, etc.
Pour en savoir plus sur Razorfish, rendez-vous sur sa page dédiée !