C’était annoncé en février et c’est officiellement lancé. Sora, le modèle d’intelligence artificielle text-to-video d’OpenAI est disponible depuis le 9 décembre. Il est dorénavant possible de générer une vidéo ultra-réaliste grâce à une description textuelle de ce que l’on souhaite voir apparaître. Une technologie certes révolutionnaire, mais à surveiller de près pour ne pas déformer toute la réalité.
Accessible partout… Sauf chez nous !
Pour des raisons de réglementation, Sora n’est pas encore disponible dans l’Union européenne. Ce sont donc 160 pays qui peuvent tester l’outil dès aujourd’hui, tandis qu’en France, il faudra patienter, le temps qu’un terrain d’entente soit trouvé.
Pour pouvoir utiliser l’outil, les utilisateurs habilités peuvent se rendre sur sora.com. Seuls les détenteurs de ChatGPT Plus ou ChatGPT Pro ont accès à cette nouvelle fonctionnalité. Le nombre de vidéos qu’il est possible de créer dépend ensuite de l’abonnement : 50 vidéos en 720p pour ChatGPT Plus, 500 vidéos en 1080p pour le forfait Pro.
Our holiday gift to you: Sora is here. https://t.co/UhdmYuGHtT pic.twitter.com/ljoruQsfO0
— OpenAI (@OpenAI) December 9, 2024
Sora : conçu pour être simple
Pour que chacun puisse profiter de l’outil simplement, OpenAI a conçu Sora autour d’un flux que les utilisateurs peuvent explorer pour s’inspirer. La page d’exploration contient donc de multiples vidéos générées par l’IA et créées par d’autres membres de la communauté. Il est d’ailleurs possible d’avoir accès au prompt utilisé par le créateur de la vidéo.
Grâce à la fonction « storyboards », l’utilisateur peut générer une vidéo sur mesure, avec des plans précis et une vision claire du résultat attendu. Sora propose également de générer des vidéos à partir d’images fixes, ensuite animées.
Enfin, la fonction « Remix » permet de modifier un détail, tandis que « Reçut » édite des vidéos déjà existantes. Cet outil permet d’éditer des vidéos dans un cadre professionnel par exemple.
Ne pas sortir de la réalité
Puisque la création AI devient de plus en plus simple, elle ouvre également la voie à une plus grande manipulation des images et donc, de la réalité. OpenAI affirme que les vidéos produites via Sora seront toutes dotées d’un filigrane visible et de métadonnées C2PA.
De plus, les images circulant sur Sora sont soumises à une vérification, pour que tout contenu explicite, violent ou à caractère pornographique soit exclu. Celui qui s’amuserait à contourner ces principes verra son compte suspendu !
« Nous voulons empêcher les activités illégales de Sora, mais nous voulons aussi trouver un équilibre avec l’expression créative. » Déclare Rohan Sarai, chef de produit chez Sora. Un défi permanent donc, pour un domaine qui évolue à vitesse grand V.