Afin de s’affranchir de ses concurrents Google et Bing, Meta travaille sur un moteur de recherche alimenté par l’intelligence artificielle, capable de fournir ses propres réponses sur l’actualité. Dans un secteur où l’IA est en pleine expansion, le groupe de Mark Zuckerberg compte bien se démarquer des grands noms du secteur et prendre son indépendance.
Meta crée un chatbot autonome
Pour que l’IA puisse fournir des réponses à une requête de ses utilisateurs, elle fait appel aux deux plus grands moteurs de recherche actuels, soit Google ou Bing. Mais il se pourrait que cela change, puisque le robot d’exploration de Meta a été aperçu sur Internet depuis quelques mois déjà. Son rôle ? Aller à la pêche aux informations pour lui-même répondre aux questions des utilisateurs Facebook.
Une base de données est donc en cours de construction, en plus d’un récent accord signé avec Reuters, célèbre agence de presse, permettant au chatbot d’avoir un accès direct aux dernières actualités diffusées.
En lançant son propre moteur de recherche, Meta renforce sa place d’acteur majeur dans la course à l’innovation par l’IA. L’entreprise donne ainsi à ses utilisateurs une version plus autonome de son écosystème, tout en attirant potentiellement de nouveaux utilisateurs.

Une navigation prudente
La collecte d’informations sur le web par l’IA suscite de nombreuses préoccupations. Capable d’analyser et résumer plusieurs données, cette méthode soulève une question cruciale pour les créateurs de contenu : l’utilisation de leurs œuvres et leurs rémunérations.
En effet, à l’instar des agences de presse comme Reuters, aucun accord n’est directement signé avec les créateurs, dont leur contenu est bien souvent en accès libre. Leur rémunération provient des partenariats avec les marques, agences et éditeurs avec lesquels ils travaillent. Quid de l’IA dans tout ça ?
Il est donc très important que les entreprises pensent à des solutions face à ces enjeux : Perplexity AI propose déjà un modèle alternatif visant à partager ses revenus publicitaires avec les créateurs de contenu. En espérant que Meta, maison mère de Facebook et Instagram, prennent soin de ceux qui font le succès de ces plateformes aujourd’hui.