A l’occasion de son passage au studio pour Brandiiing, le podcast qui vous fait découvrir l’univers des plus grandes marques, Julie Arend, directrice communication et marketing chez Cacharel, a répondu à quelques-unes de nos questions.
Après 3 ans d’absence, Cacharel revient à son premier amour : la mode. Et oui, Cacharel ce n’est pas que du parfum. Fondée en 1958 par Jean Bousquet, la marque est à l’origine une entreprise de prêt-à-porter pour femmes. Cette année, c’est le grand retour ! Et ce, avec une nouvelle direction artistique et une communication globale voulue comme impactante. L’enseigne dévoile ainsi 16 looks fleuris aux teintes pastels.
Dans cet entretien, Julie Arend nous parle de l’identité de la marque, de la stratégie de distribution, de boutiques éphémères ou encore des réseaux sociaux. On ne vous en dit pas plus, le reste est à découvrir ci-dessous. Pour en savoir plus sur Cacharel, retrouvez Julie Arend dans le dernier épisode de Brandiiing.
JUPDLC : Pourquoi vous semble-t-il important de rappeler l’identité de Cacharel, de reprendre des références passées pour permettre de relancer le prêt-à-porter de la marque ?
Julie Arend : Notre objectif en revenant, c’est de reparler aux jeunes femmes. Or les jeunes femmes, aujourd’hui, pensent que Cacharel, c’est du parfum alors qu’à la base, c’est une maison de mode. C’est une maison qui a bouleversé les codes de la mode et du prêt-à-porter dans les années 60. Donc, on pense qu’il faut rappeler cet héritage, nos produits iconiques qui, à l’époque, ont bouleversé la vie des femmes et leur façon de s’habiller. On va revenir avec la même recette, remise au goût du jour.
JUPDLC : Quelle va être votre stratégie pour renouer le contact avec les réseaux de distribution, notamment revendeurs ?
Julie Arend : Aujourd’hui, notre équipe commerciale, c’est l’équipe la plus étoffée de la maison, parce qu’on a historiquement aussi une très grosse présence wholesale, donc en distribution. Globalement, les grands acteurs nous connaissent et sont très heureux qu’on revienne les voir. Là, on a repris tous les contacts, tous les fichiers, d’abord en France, ensuite en Europe. On a des agents de prospection qui travaillent, qui représentent le lookbook, qui présentent les produits et qui vont faire rentrer la collection petit à petit.
JUPDLC : Pensez-vous à ouvrir des magasins éphémères à l’occasion de la sortie de vos nouvelles collections ?
Julie Arend : Oui. On espère encore pouvoir le faire pour les Jeux olympiques. C’est un peu short, mais ça peut passer. On a très envie que les Françaises, et pas qu’elles, parce qu’à ce moment-là, il y aura aussi des femmes étrangères, puissent toucher la qualité des produits. On nous l’a dit lors du déjeuner d’influence. Elles nous ont dit : « quand on voit le produit, quand on le touche, ça fait une énorme différence ». Et c’est aussi ça la valeur par rapport à des marques aujourd’hui qui sont très sur l’image. Nous, on est sur le produit. Ça transforme l’essai, c’est sûr.
On espère pour les fêtes aussi, puisqu’on aura une capsule intéressante pour cette occasion. Et à l’époque, on avait des boutiques éphémères en station de ski, comme à Courchevel de manière répétitive. C’était déjà très moderne à l’époque. Donc on l’a fait avant bien d’autres.
JUPDLC : Vous avez récemment lancé un compte instagram pour démarrer votre communication autour du renouveau de la marque. Quelle est l’importance d’utiliser les nouveaux canaux de communication, en l’occurrence les réseaux sociaux, pour une marque comme Cacharel ?
Julie Arend : Je pense que pour toutes les marques, c’est indispensable. On ne peut pas s’en passer. Aujourd’hui, Instagram, c’est une carte de visite plus qu’un outil de communication. La première chose qu’on va regarder, même avant le eShop, même avant n’importe quoi sur Google, on va sur Instagram voir ta présence et ton imagerie.
Et TikTok, on va y venir fin d’année, début d’année prochaine. C’est très chronophage de créer du contenu TikTok. C’est une technique, c’est un savoir-faire. Je respecte les gens qui arrivent à créer des stratégies sur TikTok parce que c’est hyper difficile de gérer l’algorithme, d’être constant et de produire autant. Pour ce coup-là, je pense qu’on se fera aider par quelqu’un de dédié sur ça.
Pour en savoir plus sur Cacharel, écoutez le podcast Brandiiing
