Pourquoi faire carrière à l’international ?

En collaboration avec l'ISG - International Business School
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Alors que les frontières mondiales sont de plus en plus effacées, évoluer professionnellement dans un environnement multiculturel est fortement plébiscité. En effet, il est courant de travailler au quotidien avec des clients, partenaires ou collaborateurs de différentes nationalités. Il est aussi fréquent de voir des actifs quitter la France, pour saisir de nouvelles opportunités à l’étranger. Pourquoi ? De prime abord, envisager une carrière à l’international – et donc le mode de vie qui en découle – est attrayant, excitant, gratifiant et mémorable. C’est un nouveau challenge, un saut dans l’inconnu pour une nouvelle génération de travailleurs qui sait déjà qu’elle n’occupera pas un seul et même poste toute sa vie. De plus, il est évident qu’une véritable carrière se construit aujourd’hui avec des contacts, des prises d’initiatives mais aussi des efforts d’adaptation.

 

De nouvelles aspirations

Digital nomad : zoom sur cette tendance d’avenir

La digitalisation accélérée de ces dernières années a transformé bien des choses, y compris les mentalités et les pratiques de travail. Elle a même réinventé certains métiers. Si le travail à distance, tout comme les activités ne nécessitant qu’un ordinateur et une bonne connexion WiFi ne datent pas d’hier, de plus en plus de personnes se laissent séduire par le mode de vie du digital nomad, aussi appelé « nomade numérique ». La particularité de ce choix ? Il allie emploi et voyage. Cette personne n’a en effet pas de lieu de travail fixe et se déplace fréquemment. D’une certaine manière, c’est un télétravailleur (encore plus) mobile et à l’échelle internationale. Une liberté géographique qui permet notamment de s’épanouir professionnellement et personnellement, mais aussi de ne pas entrer dans une routine en rajoutant un peu d’aventure à sa carrière.

Au-delà du fait de découvrir de nouveaux pays et d’autres cultures, vivre en tant que nomade digital présente bien des avantages. Le premier étant la flexibilité. Lorsque vous choisissez cette option, vous avez la possibilité de définir vos horaires et de créer vos propres temps de déplacement, là où un poste typique (de 9h à 17h), ne propose que deux semaines de vacances par an. Devenir digital nomad, c’est aussi la promesse de rencontrer de nouvelles personnes et talents, de se créer un réseau, d’intégrer des groupes de voyageurs… Évidemment, le faible coût de la vie est aussi un argument de taille.

Pour mieux se les représenter, nous pouvons citer l’étude The Digital Nomad Search Continues de MBO Partners (septembre 2021). Celle-ci dessine un portrait des digital nomads américains :

  • 71% d’entre eux sont à temps plein.
  • Pour soutenir leur style de vie nomade, 36 % travaillent en freelance pour plusieurs clients, 33 % possèdent leur propre entreprise et 21 % travaillent comme employés réguliers pour une seule société à distance (télétravailleurs). Notons que pour ce dernier point, des entreprises comme Buffer ou Todoist montrent l’exemple.
  • Le revenu mensuel moyen des digital nomads est de 4 000 €.
  • Ils travaillent en moyenne 46 heures par semaine.
  • Une personne sur cinq (21 %) gagne moins de 22k€ par an, mais 44 % gagnent l’équivalent de 66k€ ou plus.
  • L’Indonésie arrive en tête des destinations privilégiées par ces travailleurs nomades, suivie du Mexique, de la Thaïlande, de l’Espagne, de la Colombie puis du Portugal.
  • En termes de logement, 51% préfèrent les hôtels, 41% logent chez des amis ou de la famille, 36% utilisent Airbnb, 21% habitent dans un van ou un camping-car et 16% prennent une chambre dans une auberge.
  • La répartition démographique est la suivante : 44% des digital nomads sont des Millennials, 23% appartiennent à la génération X et 21% à la GenZ.
  • 72% des profils interrogés ont au minimum une licence et 33% un master.
  • Les hommes semblent plus enclins à choisir ce mode de vie (59%) que les femmes (41%).
  • 20% des personnes interrogées disent avoir opté pour ce mode de vie au cours de l’année 2020, sans doute en raison de la crise sanitaire.
  • 24 millions de personnes envisagent d’ailleurs cette option pour les deux ou trois prochaines années.

Enfin, notons que les digital nomads sont majoritairement des Développeur web, des Graphistes, des Rédacteurs, des Copywriters, des Blogueurs, des Consultants, des Community managers, des Coachs en développement personnel, des Formateurs et des Photographes. Une pluralité d’activités donc, qui permet de travailler à distance et de vivre n’importe où.

Nous terminerons cette partie par une citation de Sénèque. « Être heureux, c’est apprendre à choisir », qui sous-entend donc que le bonheur se trouve aussi dans le choix de son métier, de sa voie et de sa manière de vivre.

 

L’envie généralisée d’une expérience à l’étranger

Au 1er janvier 2022, le Registre des Français établis hors de France recense 1 614 772 inscrits. Notons que cette inscription n’est en rien obligatoire et que le nombre global de Français vivant à l’étranger est estimé à 2,5 millions. La Suisse, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la Belgique et le Canada sont les cinq premiers pays d’accueil de la communauté inscrite au registre mentionné. De même, 59,24% de la communauté française recensée, réside dans l’un des pays du G20. A l’échelle régionale, la répartition est la suivante : 49% d’entre eux vivent en Europe, 19% en Amérique, 15% en Afrique du Nord et Moyen-Orient, 7% en Asie-Océanie et 8% en Afrique subsaharienne et Océan indien. Globalement, la communauté française installée à l’étranger l’est de façon durable : 73,7% des inscrits sont depuis plus de 5 ans dans la même circonscription consulaire et 5,9% depuis moins d’un an. Par ailleurs, d’autres études démontrent que la France est le pays en Europe qui envoie le plus grand nombre de travailleurs à l’étranger. Le podium se partage avec l’Allemagne et la Pologne. On constate aussi une forte croissance du nombre de travailleurs frontaliers vers le Luxembourg et la Suisse. En 2019, pas moins de 360 000 habitants français des zones frontalières exercent leur activité professionnelle dans le pays limitrophe concerné.

Outre ces chiffres, l’envie d’explorer le monde, pour une courte période ou une durée indéterminée, est très présente chez les étudiants et les jeunes diplômés. Chaque année, ils sont de plus en plus nombreux à manifester leur intérêt pour l’international en décrochant un stage ou un métier ailleurs, pour diverses raisons. Et ils ne sont pas les seuls. Certains actifs, plus expérimentés, voient dans une carrière internationale, une manière de booster leurs perspectives d’avenir. Surqualifié en France ? Ambitions limitées ? Volonté d’évoluer professionnellement ? Envie de changer d’air ? La solution à ces problématiques semble toute trouvée : partir à l’étranger.

Les avantages sont pluriels. Ces expériences permettent de maîtriser plusieurs langues – critère aujourd’hui indispensable pour de nombreux jobs – en les pratiquant au quotidien. La découverte de nouvelles cultures est aussi un atout majeur : enrichissantes, celles-ci permettent de remettre en perspective ce que nous pensons acquis et de voir les choses différemment, y compris les méthodes de travail (modèles, tendances, espace de travail, culture d’entreprise, etc.). Un fait bien compris par Samuel Durand, figure de proue du mouvement « Future of Work ». Auteur et producteur des documentaires Work in Progress, celui-ci a mené de véritables expéditions dans des entreprises diverses et variées, à l’international, pour mieux cerner cet avenir du travail. Aujourd’hui, il le décrit comme « ce qui existe déjà ailleurs ».

Partir à l’étranger permet également d’améliorer sa capacité d’adaptation, une soft skill fortement plébiscitée sur le marché du travail. C’est aussi une occasion d’acquérir de nouvelles compétences et d’enrichir son CV. En effet, faire un stage ou un travail à l’étranger permet de faire la différence lors d’un recrutement, puisque le Directeur des RH part du principe que vous avez beaucoup plus de choses à offrir. Il associe également cette expérience à une certaine ouverture d’esprit, une plus grande autonomie et indépendance que les autres candidats. En parallèle de ces avantages « techniques », travailler à l’international permet d’étendre et de diversifier son réseau relationnel. Les liens se créent plus facilement, car beaucoup sont dans la même situation. L’entraide est donc de mise. Puis, au-delà d’un nouveau cercle d’amis, avoir des contacts à l’international est aussi très attrayant pour de prochaines opportunités. Autre argument : cette expérience permet de se découvrir soi-même, puisque l’on dépend uniquement de soi et non plus des autres, en étant loin de sa zone de confort. Les épreuves, positives comme négatives, rendront la personne plus forte, mature, patiente et tolérante. Ainsi, l’expatriation permet d’améliorer ses compétences professionnelles mais aussi personnelles, de façon significative.

Conscient de tout ce potentiel, l’ISG fait de l’international un axe fondateur de sa pédagogie. L’école souhaite ainsi répondre aux besoins d’ouverture et de compréhension d’un monde globalisé dans lequel les jeunes sont amenés à évoluer. Matthew Kelly, Directeur des Programmes Internationaux de l’ISG le confirme : « L’International est au cœur de la pédagogie de l’école. Dès la 1ere année, les étudiants sont amenés à côtoyer une variété de cultures. Ce contexte, immédiatement palpable tant pendant les cours et les modules expérientiels (business games, challenges, workshops…) que dans le cadre de la vie associative, est favorable à l’ouverture d’esprit, à la découverte et aussi à la construction d’un réseau qui s’étend au-delà des frontières. »

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5 conseils pour faire carrière à l’international

« Plus facile à dire qu’à faire », nous direz-vous. C’est vrai, se lancer et oser n’est pas chose facile. C’est pourquoi, notre équipe s’est associée à celle de l’ISG – International Business School, pour vous conseiller.

1. Testez !

Pour y prendre goût, pourquoi ne pas partir à l’étranger pendant une période limitée lors de sa formation ? A l’ISG, tous les étudiants ont la possibilité de vivre une expérience internationale lors d’un échange académique (1 ou 2 semestres) au sein d’une des 160 universités partenaires, dans 60 pays. Europe, Asie, Amérique latine, Amérique du Nord, Océanie, Moyen-Orient… Les destinations sont plurielles. L’ISG est d’ailleurs titulaire de la Charte Erasmus+ 2021-2027, permettant aux étudiants inscrits dans le Bachelor en Management International et dans le Programme Grande Ecole, de profiter d’opportunités de mobilité (semestre d’études ou stage) en Allemagne, en Espagne, aux Pays-Bas, en Europe du Nord et de l’Est. Enfin, notons que chacun des étudiants est accompagné individuellement par le département Relations Internationales, en fonction de leur budget mais aussi de leur projet : échange académique, stage, doubles diplômes, année de césure…

En dehors de la formation, le choix du VIE (Volontariat International en Entreprise) ou VIA (Volontariat International en Administration) peut se poser. Véritables tremplins vers une carrière internationale, ces derniers consistent à réaliser une mission professionnelle de 6 à 24 mois, à l’étranger, et ce, en bénéficiant d’un statut public protecteur et d’un cadre sécurisé. Chaque année, ils permettent à 10 000 jeunes de partir. Notons que le premier concerne davantage les métiers liés à la finance, au marketing, à la communication, au tourisme, au droit, à l’informatique… En bref, des missions plutôt commerciales, techniques et scientifiques, qui seront effectuées au sein d’une entreprise française implémentée à l’étranger. Alors que le VIA concerne davantage les animations culturelles ou l’enseignement. Autrement dit, toutes les actions qui assurent le rayonnement de la France en matière de culture, d’environnement mais aussi d’aide humanitaire. Ces missions sont notamment effectuées dans une ambassade, un consulat, un service de coopération et d’action culturelle… Notons que celles-ci entrent dans le cadre d’un service civique.

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Crédit photo : Pexels / JESHOOTS.com

 

2. Développez vos compétences linguistiques

Aujourd’hui, il n’est plus nécessaire d’être bilingue pour partir à l’étranger. En effet, avec la multitude des applications mobiles disponibles (de traduction et d’apprentissage), la langue n’est plus une barrière. De plus, on progresse rapidement grâce à la pratique régulière et l’immersion totale. Néanmoins, il est préférable de partir avec de bonnes bases afin de comprendre mais aussi d’être compris. Cela nécessite donc une certaine motivation et implication en amont, pour se préparer au mieux.

Notons également que la maîtrise de l’anglais n’est pas suffisante quand vous souhaitez vous établir quelque part de façon définitive, là où l’on parle mandarin par exemple, et que vous souhaitez grimper les échelons. Mais c’est tout de même un bon point de départ, l’anglais étant considéré comme la langue universelle. Face à ce constat, pourquoi ne pas miser dès la formation, sur un cursus 100% anglophone ? L’ISG en propose deux, afin d’accompagner les étudiants désireux de se lancer à l’international : Bachelor in International Management (niveau BAC+3) et le Programme Grande école 100% en anglais (niveau BAC+5).

Matthew Kelly, précédemment cité, précise : « Ces programmes visés par le Ministère sont accessibles via Parcoursup pour une entrée en 1ère année et en admission parallèle pour les années suivantes. La possibilité d’étudier en anglais dès l’entrée en études supérieures marque déjà un premier pas dans l’expérience internationale. S’ouvrir au monde, apprendre à l’étranger mais aussi vivre la mixité culturelle sont autant d’éléments qui enrichissent cette expérience internationale profondément ancrée – dans l’ADN même – de l’ISG. »

Plus globalement, le choix de l’école est opportun : mieux vaut en privilégier une qui accueille des professeurs et des étudiants de différentes nationalités, synonyme donc de richesse culturelle mais aussi de rencontres et de discussions multipotentielles. Typiquement, plus de 50% des enseignants de l’ISG ont des profils internationaux. Quant aux campus, ils dénombrent plus de 50 nationalités différentes en leur sein, renforçant davantage le leadership international de cette école.

 

3. Prenez en compte les différentes cultures

Le choix du pays d’accueil n’est pas non plus à prendre à la légère. Et pour cause ! Les normes, les savoir-être et les visions du travail divergent et sont donc autant de critères à prendre en compte, en parallèle du coût de la vie et du climat. A titre d’exemples, les retards sont inacceptables en Allemagne, il est fréquent de signer des contrats au restaurant en Chine, ne pas manger avec ses collègues le midi en Italie est impoli, ne pas offrir un cadeau à la fin d’une réunion d’affaire au Vietnam est offensant, les Américains ont l’habitude d’être très directs dans leurs retours… Les relations professionnelles ne sont pas non plus entretenues de la même manière d’un endroit à un autre. En effet, dans certains pays, on va privilégier les échanges via les réseaux sociaux, alors que les évènements physiques sont plus plébiscités dans d’autres. C’est pourquoi, il est important de vous renseigner sur ces sujets pour mieux vous intégrer, ou à l’inverse, ne pas être pris au dépourvu.

 

4. Profitez des aides disponibles

Comme dit la doxa, « toute aide est bonne à prendre ». Les écoles proposent généralement des dispositifs pour accompagner les étudiants, dans leurs projets à l’étranger. C’est le cas notamment de l’ISG, précédemment mentionné. D’où l’importance de se renseigner. Pour les jeunes diplômés et les actifs, il existe des associations (comme l’Alliance Française ou l’Union des Français à l’étranger) ainsi que des cabinets de recrutement spécialisés dans l’accompagnement des recherches d’emploi ou la gestion des carrières à l’international. Enfin, une fois sur place, l’expatrié peut aussi compter sur des organismes et des coachs carrières, par exemple, qui fournissent des conseils « évidents » pour les locaux mais moins pour les étrangers.

 

5. Construisez-vous un réseau solide

Brièvement évoqué ou conjointement lié aux précédents conseils, se construire un réseau solide est aujourd’hui indispensable pour faire carrière, en France comme ailleurs. Le bouche-à-oreille, la cooptation, les contacts, la recommandation… Tous sont des atouts majeurs qui ouvriront bien des portes. Et ce, pour trouver un travail, un logement, un bon plan ou autre. Dans ce but, l’ISG est à la tête d’un réseau structuré (professeurs, étudiants, alumni, entreprises, partenaires…) qui s’enrichit constamment. L’école crée des liaisons et des points de contact entre différents acteurs économiques, ce qui est non négligeable.

Juliette Leroy, Directrice des Relations Internationales explique : « Nous accompagnons les étudiants avant, pendant et après leur échange en université partenaire. Toutefois, afin que celui-ci soit bénéfique, ils sont encouragés à se rapprocher du réseau des alumni. Avec plus de 25 000 anciens dont plus de 12 délégations internationales, c’est l’occasion idéale pour eux de profiter au maximum des avantages du réseau, hors de son pays d’origine. J’ajouterais que c’est une des clefs pour réussir leur expatriation future. »

Par ailleurs, l’ISG est titulaire et bénéficiaire d’un statut consultatif auprès de l’UNIDO, l’agence spécialisée de l’ONU. Ladite école est également membre de diverses organisations, dont l’EFMD (European Foundation for Management Development), de l’AACSB (Associate to Advance Collegiate Schools of Business), de CLADEA (Consejo Latino De Escuelas de Administracion) et de l’AmCham (American Chamber of Commerce in France). Autant de clefs qui peuvent se révéler primordiales pour se lancer à l’international.

Ainsi, « Make the world yours » est plus qu’un simple slogan : il prend tout son sens à l’ISG. On le vit et le ressent dès l’entrée sur le campus, puis tout au long de sa carrière dans divers secteurs. Et ce, à des postes de haut niveau, ou, comme beaucoup d’alumni, en créant sa propre entreprise, à l’instar de Cyril Chiche (ISG Promo 95), Fondateur et Co-PDG de Lydia, la 22e licorne de la French Tech.

 

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