Le marketing est une discipline qui nécessite de connaître l’état du marché, et de l’étudier de fond en comble. L’objectif pour les entreprises ? Satisfaire les demandes de ce marché, notamment en prenant en compte les besoins des clients et prospects. Ces derniers deviennent alors primordiaux, car c’est sur eux que repose la future stratégie à adopter. Mais, le marketing dit « traditionnel » a, depuis sa création, connu bien des évolutions ! Du marketing de masse qui consistait à communiquer massivement sans personnalisation aucune, au marketing personnalisé qui repère des groupes de consommateurs ayant une affinité avec le produit proposé ; de l’eau a coulé sous les ponts !
Depuis la révolution numérique caractéristique du XXIème siècle, et à l’ère du digital, le marketing traditionnel s’additionne aujourd’hui à une autre discipline : le webmarketing. Spécialité à part entière, le webmarketing s’est ainsi imposé au fil du temps, pour devenir un incontournable du marketing actuel. Plus économique mais également plus précis, il fait la part belle aux entreprises, leur permettant de peaufiner leur stratégie au fil des évolutions.
Pour devenir un expert du webmarketing, ou tout simplement pour en savoir plus, de nombreuses formations sont disponibles en ligne, comme le propose Icademie. Afin de tout comprendre sur cette discipline, nous avons rencontré Cindel Desjardins, sa Cheffe de projet digital.
Retour sur les fondamentaux du webmarketing !
Entretien avec Cindel Desjardins, Cheffe de projet digital chez Icademie
JUDPLC : Le webmarketing est un sujet vaste, regroupant plusieurs matières. Pourriez-vous nous le définir ? Quelle est la différence avec le marketing traditionnel, et à quoi sert-il ?
Cindel Desjardins : Le webmarketing est tout simplement une version numérique du marketing « traditionnel », qui existe encore. Ce dernier peut d’ailleurs être complété par le premier, qui a une fonction complémentaire.
Le terme « webmarketing » fait surtout référence à l’utilisation de nouveaux canaux de communication comme les e-mails, les réseaux sociaux, les plateformes vidéo… Il sert d’une part à développer la notoriété en apportant davantage de visibilité sur internet à des entreprises de toutes tailles. D’autre part, il est utilisé pour répondre aux besoins des consommateurs qui sont de plus en plus interconnectés.
Ce qui est intéressant dans ce domaine, c’est l’ensemble des moyens mis à disposition. D’autant plus que les coûts d’acquisition sont moins élevés qu’avec le marketing traditionnel ! Et l’avantage ultime, c’est la vitesse à laquelle une activité peut se développer grâce à lui.
JUDPLC : Qui sont les acteurs du webmarketing ? Quels sont leurs métiers ? Par le biais de leurs missions, quels objectifs stratégiques doivent-ils atteindre ?
Cindel Desjardins : Il existe de nombreux acteurs et de nombreuses branches dans le webmarketing. Nous pouvons citer les Chargés de communication ou encore les Community managers, dont les missions sont essentiellement d’assurer la communication d’une marque sur le web, de répondre aux internautes et d’accroître le sentiment de communauté autour d’une marque. Ils répondent ainsi à un objectif de notoriété.
Ensuite, il y a aussi des métiers plus spécifiques comme les Chargés de CRM (Customer Relationship Management ). Ou encore les Traffic managers dont le rôle est la gestion des données utilisateur ainsi que la génération de prospects. Ces derniers travaillent dans une optique d’amélioration des performances du site web, tout en s’assurant que les prospects et l’entreprise propriétaire du site internet soient facilement mis en relation.
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JUDPLC : Dans un monde qui se définit notamment par la productivité, le marketing digital est devenu une nécessité pour la grande majorité des entreprises. Mais alors, pour une entreprise qui n’est pas familiarisée avec le webmarketing, par où lui conseilleriez-vous de commencer ?
Cindel Desjardins : Comme le webmarketing est assez vaste, il existe des métiers assez spécifiques qui demandent un réel savoir-faire. Il est donc important d’évaluer dans un premier temps les besoins de l’entreprise et le niveau de connaissance de la personne qui sera en charge du webmarketing. Nous conseillons fortement de bien s’entourer, par exemple avec des travailleurs freelances ou des agences spécialisées, selon les besoins rencontrés.
Pour les plus petites entreprises, il est assez facile d’apprendre par le biais de formations gratuites ou payantes. Certains leviers sont aussi assez simples à activer comme les fiches établissement Google My Business, qui recensent les informations essentielles d’une entreprise ainsi que les avis d’internautes.
JUDPLC : Le webmarketing semble proposer des solutions beaucoup plus complètes et qui vont plus loin que le marketing traditionnel, avec de nombreux outils existants. La mise en place de cette stratégie est-elle forcément coûteuse ou existe-t-il des solutions gratuites ?
Cindel Desjardins : Le webmarketing est toujours moins coûteux que le marketing traditionnel. C’est assez facile de le prouver car l’avantage avec le marketing digital, c’est que toutes les actions sont mesurables. Il est donc beaucoup plus simple d’évaluer le retour sur investissement. De plus, la plupart des solutions payantes proposent des modules gratuits justement pour permettre aux utilisateurs de se familiariser avec l’outil. Ils pourront ensuite prendre un abonnement lorsque les besoins deviennent plus importants et lorsqu’il y a un minimum de retour sur investissement.
JUPDLC : Le marketing automation – qui se traduit comme l’automatisation des procédés selon le comportement des utilisateurs, grâce à des scénarios préconçus – est de plus en plus prégnant pour de nombreuses entreprises. Pourquoi tant d’engouement ?
Cindel Desjardins : Il y a un énorme engouement pour le marketing automation car c’est un levier qui s’appuie essentiellement sur le comportement des utilisateurs. Il n’est plus nécessaire de relancer les consommateurs manuellement. Cela se fait désormais de manière automatique en fonction de ses clics, ouvertures, pages vues… Selon son comportement, les messages lui sont automatiquement envoyés au moment le plus propice pour qu’il effectue un achat. Malgré les multitudes de mails que nous recevons, l’e-mail automation, qui contient souvent des offres promotionnelles, conserve de bons taux de conversion.
JUDPLC : Actuellement, quels sont les besoins de l’industrie ? Et quels sont les débouchés des formations en webmarketing ?
Cindel Desjardins : Face à la concurrence sur internet, les besoins de l’industrie sont surtout de posséder un service de communication marketing performant avec des employés qui sont experts dans leur domaine.
Après une formation en webmarketing, il est possible de devenir Chargé de communication, Chef de projet digital, Traffic manager, Community manager, Chargé des relations publiques, Chargé des projets CRM… Il existe de très nombreuses déclinaisons de métiers !
JUDPLC : C’est une matière qui évolue rapidement, et au gré des tendances et habitudes des consommateurs. Les formations peuvent-elles suivre le rythme du marché ? Comment ?
Cindel Desjardins : Il est tout à fait possible de suivre le rythme du marché ! En réalité, ce qui est important dans les formations, ce sont les formateurs. Aujourd’hui, il n’est plus question de suivre des cours ultra-théoriques avec des formateurs qui n’ont jamais réellement exercé dans la vie professionnelle. Les formateurs sont pour la plupart de véritables spécialistes qui partagent leur temps entre les cours et leurs activités personnelles. Ils ont donc une meilleure visibilité et une conscience du terrain, et ils restent à l’affût des tendances et des changements de comportement des consommateurs, ce qui leur permet de s’adapter au fur et à mesure.
JUDPLC : Quelles sont les différences entre e-learning et mix-learning ?
Cindel Desjardins : L’e-learning se traduit par des formations dans lesquelles l’apprentissage se fait exclusivement en ligne, alors que le mix-learning est un mélange entre présentiel et modules en ligne. Ce dernier permet notamment de conserver un lien humain entre les apprenants et les enseignants, et de privilégier le contact réel.
JUDPLC : Peut-on se former au webmarketing à distance ? Et à l’aide de ses droits CPF ?
Cindel Desjardins : C’est tout à fait possible, et c’est d’autant plus logique puisque le principe même du webmarketing c’est de faire du marketing en ligne. Cela est donc très cohérent d’apprendre à distance.
Avec Icademie, les étudiants ne sont pas lâchés ni livrés à eux-mêmes sur une simple plateforme en ligne, il existe un véritable suivi pédagogique. Un tuteur ainsi qu’une équipe de formateurs spécialisés sont à la disposition de l’apprenant, et ce tout au long de la formation. Il est également possible de suivre une formation après avoir cumulé des droits CPF. C’est d’ailleurs une réelle opportunité pour les travailleurs de pouvoir approfondir leurs connaissances ou en apprendre de nouvelles, par exemple dans le cadre d’une reconversion professionnelle.
Pour en savoir plus sur Icademie et ses formations, rendez-vous sur sa page école dédiée !
