Comment se reconvertir dans les métiers du digital ?

En collaboration avec Icademie
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Dans le monde professionnel, s’il existe un secteur qui n’est pas prêt de connaître la crise, c’est bien celui du numérique. La digitalisation croissante des entreprises et le besoin constant des marques à affirmer leur présence en ligne confèrent à ce secteur un fort dynamisme et un pouvoir d’attractivité sans comparaison possible. Concepteur designer, responsable marketing, chef de projet web et social media, développeur multimédia, graphiste motion designer… Il existe plus d’une centaine de métiers différents dans le secteur du digital. Pour autant, cette offre pléthorique peut parfois impressionner tant les postes et les compétences demandées sont variées. Si bien que lors d’une reconversion, le choix peut être difficile à faire. Il ne faut pourtant pas avoir peur de se lancer, car le numérique est un secteur qui apprécie fortement les parcours atypiques, la polyvalence et la capacité d’adaptation. Pour appréhender au mieux ce marché et réussir une reconversion, il faut avant tout bien se renseigner en amont et choisir les bonnes formations.

Pour aborder ce vaste sujet, l’équipe de J’ai un pote dans la com s’est entretenue avec Vanessa Royer, qui a décidé après une première expérience professionnelle de se reconvertir afin de devenir Community Manager. Pour ce faire, elle a suivi une formation auprès d’Icademie, un centre de formation spécialisé dans l’e-learning.

 

Entrevue avec Vanessa Royer, community manager : se reconvertir dans le digital

JUPDLC : Pouvez-vous nous expliquer votre parcours et vos études initiales ? Pour quelles raisons avez-vous choisi de vous reconvertir dans le domaine du digital ?

Vanessa Royer : À l’origine, je viens du domaine de la beauté, avec un CAP de coiffure et d’esthétique. Depuis plusieurs années, je suis avec assiduité les actualités et les évolutions de la communication digitale et des réseaux sociaux. Ce sont des secteurs qui me passionnent, du coup j’ai eu envie de me former pour pouvoir trouver un métier dans ces domaines.

 

JUPDLC : Se reconvertir dans le digital offre un panorama de métiers très vaste. Comment bien savoir quelle formation choisir ? Aviez-vous peur de choisir la mauvaise filière ?

Vanessa Royer : C’est vrai que le monde digital est très varié en termes de postes, de compétences et de carrières. Pour ma part, avant de commencer, je savais déjà que je souhaitais devenir Community Manager, donc j’ai pu orienter mes recherches en conséquence. Je pense qu’il ne faut pas hésiter à se faire accompagner par le centre de formation afin de prendre la bonne décision par rapport à notre projet. C’est très important d’avoir le plus d’informations possible afin de ne pas se tromper au démarrage.

 

JUPDLC : Les métiers du digital sont en constante évolution et les entreprises privilégient de plus en plus les formations hybrides et les soft skills. Comment se positionner face à ces attentes ?

Vanessa Royer : Effectivement, je pense que quand on choisit le monde du digital il faut être capable de suivre cette évolution, ne pas hésiter à se former et s’autoformer constamment et tout au long de sa carrière. En ce qui concerne les soft skills, je n’hésite pas à les mettre en avant, ce sont des compétences toutes aussi importantes que des compétences techniques et pédagogiques. D’ailleurs, de plus en plus de recruteurs mettent l’accent sur les soft skills pour départager parfois différents candidats.

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Crédit photo : Pexels / Sora Shimazaki

 

JUPDLC : Percevez-vous finalement votre profil de « reconvertie » comme un avantage et non un inconvénient ?

Vanessa Royer : Je pense que mon profil de reconvertie est un avantage, car mes expériences précédentes ont déjà pu me permettre de me confronter au monde professionnel. De plus, un reconverti prouve qu’il est capable de faire preuve d’adaptation et d’autocritique, et donc prendre des décisions pragmatiques sur sa propre carrière. Il ne faut pas hésiter à le mettre en avant, montrer que l’on a choisi le secteur du digital par passion, car les entreprises apprécient beaucoup la double culture que possède un reconverti.

 

JUPDLC : Comment avez-vous appréhendé le fait de devoir découvrir et maitriser des nouveaux outils logiciels ? Et des codes de langage de ces métiers ?

Vanessa Royer : En fonction de chaque métier dans le digital, je me suis rendu compte qu’il existait une foule d’outils que ce soit pour la création, la gestion de projet, la productivité… J’étais plutôt sereine dans cet apprentissage et enthousiaste quant à la découverte de ces nouveaux outils et logiciels. C’est toujours un plaisir d’apprendre des nouvelles choses et de se former.

 

JUPDLC : L’innovation est au cœur des métiers du digital, il faut donc savoir se former tout au long de sa vie pour parfaire ses compétences. Êtes-vous consciente qu’une reconversion dans le digital est un processus diachronique ?

Vanessa Royer : Oui j’en ai parfaitement conscience et je pense qu’avant de se lancer dans un métier du digital il faut se poser la question, à savoir : est-ce que l’on est capable tout au long de notre carrière de se remettre en question ? Est-ce qu’on est assez motivé pour continuer à se former de manière régulière ? C’est très important pour rester opérationnel.

 

JUPDLC : Avez-vous déjà une préférence entre les statuts de salariés et de freelance ? Avez-vous en parallèle un side project en plus de votre formation ?

Vanessa Royer : Oui, pendant ma formation, je suis posé la question de ce que j’avais envie de faire après, et l’aventure du freelancing m’a appelée ! Je commence à développer mon entreprise, j’ai des idées et des projets que j’ai envie de développer. Mais je ne suis pas fermée non plus à l’idée d’intégrer une entreprise. Dans tous les cas, il ne faut pas hésiter à peser le pour et le contre afin de voir quel rythme convient le mieux à notre personnalité et à nos envies. Et puis, rien n’est gravé dans le marbre dans le digital, il est tout à fait possible de changer de statut en cours de carrière. Ce sentiment de liberté a également beaucoup joué dans ma décision de reconversion.

 

JUPDLC : Qu’est-ce qui vous a attiré le plus dans les formations Icademie ?

Vanessa Royer : La formation Icademie me semblait parfaite parce qu’elle m’a permis de me former tout en gérant les contraintes familiales qui étaient les miennes. Le suivi accordé aux apprenants a aussi été un élément qui a motivé mon choix. L’équipe pédagogique nous accompagne tout au long de notre formation avec beaucoup de rigueur et d’humanité. Oui, se reconvertir peut faire peur au début, on peut avoir des doutes, se demander si c’est la bonne décision. Je tiens d’ailleurs à les remercier chaleureusement car grâce à eux, je peux assurément dire aujourd’hui que ma reconversion est la meilleure décision que j’ai pu prendre dans ma vie professionnelle !

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Pour se réorienter avec succès dans le digital, il n’existe pas une formule unique à suivre. Partant ce postulat, Icademie propose notamment des formations basées sur le concept de « mix learning ». Pour Agathe Peaudeau, Chargée de Communication de l’école, une reconversion réussie passe nécessairement par une formation capable de s’adapter à chaque parcours de vie. Explications.

 

Le choix de LA bonne formation, selon Agathe Peaudeau

JUPDLC : Pourriez-vous nous présenter le concept de « mix learning » ? Pourquoi cette méthode d’apprentissage est, selon vous, indissociable d’une formation aux métiers du digital ?

Coline Boisson : La formation mixte ou blended learning est une formule qui conjugue cours en centre de formation et en e-learning pour transmettre les connaissances de manière particulièrement efficace et facilement accessible. Grâce à notre dispositif pédagogique interactif et participatif, nous offrons à nos étudiants une vraie plus-value par rapport à un enseignement traditionnel. Nos étudiants apprennent en « agissant », ils sont les acteurs de leur formation. Ils peuvent s’approprier, à leur rythme et dans un parcours personnalisé, les compétences et les savoirs de leur futur métier. Cette souplesse dans le rythme d’apprentissage et dans le contrôle individuel des acquis est un avantage pour ceux qui, du fait de leur éloignement ou de leurs contraintes professionnelles ou personnelles, ont des difficultés à suivre des formations classiques.

 

JUPDLC : Grâce au développement des outils technologiques (cloud, logiciels de conférences vidéo…), la formation à distance est-elle aujourd’hui une méthode d’apprentissage mature ?

Coline Boisson : C’est une méthode d’apprentissage que nous appellerions « agile » un peu à l’instar des méthodes de gestion de projet, car elle s’adapte continuellement aux besoins de la personne. Elle n’est pas figée dans le temps et permet une grande flexibilité. Tous les cours sont accessibles où que vous soyez, dès lors que vous disposez d’un ordinateur connecté à Internet. De ce fait, vous pouvez vous former selon votre emploi du temps puisque sur notre plateforme e-learning, les cours restent accessibles 24h/24, 7j/7.

De plus, ces cours sont présentés sur de nombreux supports différents afin de favoriser l’ancrage mémoriel par la « formation distribuée », ce qui implique qu’au lieu de concentrer vos apprentissages sur des journées en présentiel, vous apprenez un peu chaque jour. Or, cette dispersion dans le temps et l’espace a été reconnue comme beaucoup plus efficace qu’un apprentissage traditionnel. Cela ne veut pas dire pour autant que l’apprenant est livré totalement à lui-même ! Notre dispositif d’apprentissage à distance est composé à la fois d’un suivi rigoureux et régulier de chacun de nos apprenants par notre équipe pédagogique, et d’interactions entre pairs, favorisées via des forums d’entraide et d’échange sur notre plateforme e-learning. Ce sont pour toutes ces raisons que nos parcours à distance sont diplômants, autrement dit reconnus par l’Etat, contrairement à beaucoup d’autres organismes de formation.

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Crédit photo : Pexels / Andrea Piacquadio

 

JUPDLC : Quels conseils donneriez-vous à un apprenant qui a peur de se lancer dans ce type de reconversion ? Si ce questionnement concerne notamment le financement de sa formation, comment peut-il se faire aider ?

Coline Boisson : Il s’agit avant tout de bien préparer sa reconversion, en s’appuyant notamment sur les conseils avisés d’experts en formation professionnelle. En ce sens, votre nouveau métier visé doit avant tout correspondre à vos aspirations professionnelles, vos appétences et être en corrélation avec votre montée en compétences. La meilleure solution reste de prendre rendez-vous avec l’un de nos conseillers qui réalisera un bilan de votre situation et pourra ainsi construire avec vous le projet de formation qui vous correspond le mieux. Il pourra également vous donner la solution de financement la plus adaptée. Plusieurs modalités de financement existent : de l’alternance, en passant par Pôle Emploi, le CPF ou encore en autofinancement, tout est envisageable en fonction de la formation visée et de la situation de chacun.

 

Pour en savoir plus sur les formations proposées par Icademie, rendez-vous sur leur page école dédiée !

Page école Icademie

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