Andréa Bensaid, la success story à la française !

Andrea Bensaid d'Eskimoz

En 7 ans, Eskimoz est passée de 5 à plus de 200 personnes, et de 150 000 à 20 millions d’euros de chiffres d’affaires – sans levée de fonds. L’agence s’étend en Europe et lorgne déjà outre-Atlantique, avec une ambition : devenir un acteur incontournable de l’acquisition digitale. Derrière cette success story à la française, il y a son fondateur et CEO, Andréa Bensaid. À la fois entrepreneur, investisseur et touche-à-tout du digital, ce passionné d’échecs déploie sa stratégie d’expansion comme il développe ses pièces sur l’échiquier : en s’appuyant sur une lecture pertinente du jeu.

 

Andréa Bensaid, l’amour du web et de l’innovation

Né à Paris en 1988, issu d’une famille de pieds-noirs, Andréa Bensaid grandit dans un environnement culturel qui stimule très tôt son imagination. L’émergence du web, dans les années 90, marque son empreinte sur ce garçon optimiste et boulimique d’innovation. À 22 ans, diplômé de l’EDHEC Business School et d’un Master en Fusions et Acquisitions, il est face à un choix : faire carrière dans la finance ou lancer un projet dans le digital. C’est cette seconde voie qu’il emprunte comme consultant freelance auprès des entreprises qui ambitionnent de développer leur présence en ligne.

Pour cela, il s’appuie à la fois sur ce qu’il a appris durant sa formation et sur les compétences acquises au fil de ses parties d’échecs : « Pour décrypter les algorithmes des moteurs de recherche, il faut avoir un esprit cartésien, logique, mathématique. Je ne le savais pas, mais entre mes études et ma passion pour les échecs, je m’étais préparé inconsciemment à affronter Google sur son propre terrain ! »

 

Eskimoz, l’histoire (étonnante) d’une petite agence devenue un pilier de l’acquisition digitale en Europe

L’histoire d’Andréa Bensaid est indissociable de celle d’Eskimoz, l’entreprise qu’il monte en 2015 pour développer son offre de service. Spécialisée dans l’acquisition digitale, avec quatre pôles d’expertise – SEO / Paid (Google & Social Ads) / Content Marketing / Data & Tracking, l’agence enregistre très vite une croissance exponentielle pour devenir l’un des piliers du web en France.

Andrea Bensaid d'Eskimoz
Andréa Bensaid a de grandes ambitions pour Eskimoz

Avec une particularité : cette croissance est 100 % organique. Après avoir injecté 2 000 euros dans son entreprise, son fondateur n’a plus investi un sou et n’a jamais sollicité de levée de fonds. De sorte que cette montée en puissance s’est faite sans aucune dilution de capital, et surtout, sans jamais concéder la moindre parcelle de contrôle. L’objectif ? Devenir la première licorne autofinancée.

Le secret du succès ? Une expertise incontestée en matière d’acquisition digitale, une veille constante de l’évolution des algorithmes des moteurs de recherche et des réseaux sociaux, des compétences perpétuellement renouvelées… et des clients en grand nombre ! Ce qu’Andréa Bensaid se plaît à qualifier de « cabinet d’avocats du digital » n’a besoin, pour se développer, que de pouvoir compter sur ses clients et sur les compétences de ses collaborateurs, la satisfaction des uns étant intimement liée aux performances des autres. Cet équilibre a été atteint en mettant en place un cercle vertueux : des consultants qui se sentent bien dans leur environnement de travail délivrent un service de qualité, qui lui-même garantit le contentement des clients, qui lui-même génère de la confiance et de la notoriété, etc.

Pour Eskimoz, le challenge se joue désormais dans la Cour européenne. L’agence a déjà ouvert des antennes en Belgique, en Espagne, en Italie et en Angleterre. Elle prévoit de s’installer très prochainement en Allemagne – ce qui complétera la stratégie d’expansion en Europe, l’entreprise étant d’ores et déjà devenue incontournable sur le Vieux Continent. Ensuite, ce seront les États-Unis, et un immense marché en vue.

 

Une ambition : participer à l’émergence d’entreprises innovantes

L’entrepreneuriat selon Andréa Bensaid n’est pas qu’un projet de vie : c’est une philosophie à part entière. Une philosophie qui pousse le CEO d’Eskimoz, lorsqu’il n’est pas occupé à pousser son bébé vers l’avant, à fureter du côté des start-ups innovantes pour financer les projets ambitieux de ses pairs.

Ce rôle de business angel – l’un des plus actifs en France selon Challenges et Angelsquare – Andréa Bensaid le prend très à cœur. Car l’homme a une vision : celle d’une French Tech plus patriotique qui fait prospérer l’économie nationale et rayonner l’innovation à la française sur toute la planète. « En investissant dans des start-ups, j’ambitionne de partager mon expérience de l’entrepreneuriat et de participer à l’émergence d’entreprises fortes et compétitives dans le domaine de l’innovation. Mais j’entends le faire en protégeant le savoir-faire français, car je vis assez mal le fait que nos plus belles sociétés soient rachetées par des Américains ou des Chinois. Je voudrais qu’Eskimoz devienne un exemple d’entreprise qui, non content de faire évoluer le marché du digital, montre aux entrepreneurs de demain qu’il est possible de réussir sans renoncer à notre identité. »

Pour bâtir l’un des fleurons de la French Tech, Andréa Bensaid s’est appuyé sur trois piliers : l’expertise, l’indépendance financière, et la qualité de travail des collaborateurs. Mais sa réussite, c’est surtout celle de la passion : ceux qui parviennent à atteindre leurs objectifs sont souvent, aussi, ceux qui font les choses avant tout par plaisir, et non pas seulement pour occuper une niche ou pour brasser de l’argent. Sans aucun doute, c’est la leçon la plus importante que l’on puisse tirer du succès d’Eskimoz.

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