Il y a un peu plus d’une semaine, le site coups de pub publiait un billet sur une pratique courante ? Pas très éthique à propos de la gestion de la page Facebook d’Orangina.
Les auteurs démontraient que quelques fans n’étaient autres qu’un employé de l’agence en charge du digital pour la marque (tout du moins pour le community management). Il y a eu depuis un contact avec la marque sur ce petit « bad buzz » pour préciser que la société n’était pas au courant bla bla bla… (lisez donc Orangina trompe ses fans sur Facebook et Comptes fakes Orangina : la réponse de la marque pour plus d’infos).
Le but de ce billet n’est pas de pointer du doigt la marque, l’agence (Fred & Farid au passage) ou le community manager mais plutôt de parler du phénomène qu’est la course aux fans/followers/whatever
Le community management, c’est nouveau. L’enjeu pour les agences est de se positionner sur ce marché et de proposer aux marques la gestion de leurs communautés online.
Le seul hic, c’est qu’il faut raconter une histoire à ses fans, interagir avec eux, faire un peu de story-telling…
Ca prend du temps et forcément il faut des ressources (comprenez ici des €€€ €€€). Sinon on peut aussi se créer de fausses identités pour promouvoir notre marque et la défendre incognito, faire du mass following (en bref vous suivez plein de monde sur Twitter en espérant qu’ils vous suivent à leur tour, et hop vous ne les suivez plus… votre ratio followers/following augmente… LA CLASSE !) tout ça pour faire croire aux visiteurs que l’on est apprécié. Et comme le monde attire le monde, on suivra plus facilement quelqu’un d’influent que quelqu’un qui comptabilise une dizaine de fans.
Bref voilà. Pas très éthique tout ça ! Ce billet n’apprend pas grand chose c’est plus un petit coups de gueule sur des pratiques de course à la popularité où prime la quantité sur la qualité. </coups de gueule>
Et vous, qu’en pensez vous ? Indifférent ?
Pour ma part, j’ajouterais à l’image de la conversion marketing de cet article (voir plus haut) le second sens de « valeur » à l’origine du trafic. Je pense que sur les réseaux sociaux, on génère du trafic grâce à nos valeurs (sens psycho-sociologique), les gens adhèrent ou non (c’est la conversion) puis vient la valeur dans son second sens (valorisation).
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