La marque de vêtements suédoise ASKET lutte contre les habitudes de consommation moderne en délivrant un « reçu d’impact » ! L’idée ? Détailler le coût environnemental du vêtement acheté. On vous en dit plus.
« Achetez moins. Connaissez votre impact. Rejoignez la quête du moins. »
Telle est la promesse de la marque de prêt-à-porter créée en 2015. L’industrie produit plus de 100 milliards de vêtements par an, ce qui cause un épuisement des ressources naturelles, de la pollution de l’air, de nos terres et de nos eaux.
Avec cette campagne, ASKET souhaite « fixer un prix aux ressources de notre planète ». « Nous envisageons un avenir dans lequel nous serons habilités à comprendre et à garder une trace de l’empreinte que nous laissons », explique la marque suédoise sur son site internet.
Un « reçu d’impact » délivré à chaque achat
Pour sensibiliser ses clients aux coûts environnementaux et à l’impact de chaque commande, ASKET accompagnera le reçu de commande habituel d’un « reçu d’impact » détaillant les émissions de CO2, la consommation d’eau et d’énergie liées à la production de chaque vêtement acheté, ainsi que les émissions provoquées selon le choix d’emballage et d’expédition sélectionné par l’acheteur.
Ce « reçu d’impact » prendra en compte tous les aspects de la création d’un vêtement, depuis les premières étapes de l’agriculture jusqu’au filage, au tissage, à la teinture, à la fabrication et aux phases de transport impliquées.
En montrant aux consommateurs les ressources qui ont été extraites, transformées et le CO2 émis lors de la fabrication de ses vêtements, ASKET souhaite sensibiliser ses clients aux problématiques environnementales et lutter contre les habitudes de consommation modernes.
Pour encore plus de transparence, ASKET rendra l’impact écologique de chaque achat disponible sur la page de chaque produit.
« Nous avons accumulé une dette environnementale irrévocable. Et tant que nous ne mettrons pas un prix sur les ressources de notre planète et que nous ne comprendrons pas ce que nos choix coûtent réellement, nous ne ferons jamais de concessions à la consommation à laquelle nous pensons avoir droit », commente August Bard Bringéus, Cofondateur d’ASKET.