Visibrain s’associe à Heiderich Consultants, afin de publier une étude sur les Fake News dirigée par Natalie Maroun, analyste des médias
Les Fake News se sont imposées comme un facteur de crise au sein de notre société. La peur, les émotions et le climat sensible ont contribué à un nombre important de Fake News. En 2019, + 30% de tweets ont évoqué les « Fake News », par rapport à 2018.
La politique reste le milieu le plus touché par les Fake News, mais au fur et à mesure le phénomène s’est étendu à d’autres univers. C’est le cas notamment du secteur de la santé, qui a été l’industrie la plus touchée en 2018.
L’étude confirme ainsi l’accélération du phénomène Fake News, qui touche de plus en plus les entreprises et les marques. Elle définit les mécanismes qui les façonnent, tels que le croisement des oppositions, la complicité du relai, le danger des algorithmes ou encore la façon dont l’esthétisation des Fake News participe à leur propagation.
45 millions de tweets publiés sur les Fake News en 2019
Depuis le début de l’année 2019, pas moins de 45 541 310 tweets ont été publiés sur les Fake News dans le monde, soit 30% de plus qu’en 2018 sur la même période. Cette tendance se confirme en France, avec 1,7 million de tweets publiés en 2019.
Les Fake News sont devenues un véritable problème de société. Ce constat est confirmé par une augmentation continue des conversations depuis 2016. La plus forte montée a d’ailleurs été celle de 2016 à 2017, où cinq fois plus de tweets sur les Fake News ont été publiés dans le monde et deux fois plus en France.
La classification Heiderich / Visibrain des Fake News
Heiderich et Visibrain ont réalisé une classification des différents types de Fake News, afin de mieux comprendre leur intensité. Ici, deux variables sont à prendre en considération :
– La méthode de fabrication de la Fake News : faisons-nous face à des faits erronés, truqués ou bien à une imitation des codes ?
– L’intention de la Fake News : est-elle ludique, satirique ou bien idéologique (qui a pour but de nuire) ?
Ces deux variables fonctionnent de pair. L’intention donnée à une Fake News définit son degré de gravité et la méthode de fabrication lui confère toute sa vraisemblance et facilite sa propagation.