À l’occasion de son passage dans notre studio pour Brandiiing, le podcast qui vous fait découvrir l’univers des plus grandes marques, Cécile Cardin Brichet, Head of competitive intelligence and corporate chez Atol, a répondu à quelques-unes de nos questions.
On a tous en tête ces pubs ATOL incarnées par Adriana Karembeu à la fin des années 2000, ou celles avec M. Pokora. Mais saviez-vous qu’ATOL signifiait Association des Techniciens de l’Optique et de la Lunetterie ? L’enseigne est fondée en 1970. Très vite, en 1974, elle propose le concept de la deuxième paire offerte. 36 ans plus tard, en 2010, la marque lance son application mobile, ainsi que l’essayage en réalité augmentée sur son site internet. ATOL est un acteur majeur de l’optique en France avec 752 magasins répartis dans 668 communes. Supervisée par des médecins professionnels, la marque innove sans cesse afin d’offrir toujours le meilleur pour nos yeux depuis plus de 50 ans.
Dans cet entretien exclusif, Cécile évoque avec nous la réussite constante d’Atol, son attachement au made in France et sa soif de modernité. Si vous souhaitez en savoir davantage sur Atol, foncez écouter l’épisode Brandiiing dédié !
JUPDLC : Pour la septième année consécutive, Atol a été élue meilleure chaîne de magasin de l’année dans la catégorie optique. Comment est-ce que vous expliquez un tel succès, une telle domination ?
Cécile Cardin Brichet : Je crois que c’est le fruit du travail au local dans chacun de nos magasins. C’est l’expérience que nos clients ont dans nos points de vente, le service client, la proximité relationnelle, la qualité des conseils, la qualité des procédures, du suivi. Nous avons un très gros programme de CRM qui les accompagne et qui leur montre qu’ils ne partent pas simplement avec leurs lunettes pour trois ans. Pour nos clients, un opticien Atol est un opticien de confiance.
JUPDLC : Selon vous, à quel point la stratégie marketing d’Atol influe sur ce succès ?
Cécile Cardin Brichet : Nous avons toujours poussé nos opticiens à aller dans l’expérience du parcours client. La certification de 2008, c’était justement de faire vivre une expérience, de faire en sorte que le consommateur ait la certitude d’acheter les bonnes lunettes au bon prix. Une paire de lunettes, ça s’utilise tous les jours, il ne faut pas regarder son prix comme un tout. Par exemple, une paire de lunettes coûte 350 euros en moyenne, mais finalement, rapporté à une utilisation quotidienne, ce n’est pas tant que ça et c’est ça qu’il fallait arriver à expliquer. Il faut aussi pouvoir expliquer à un consommateur que ses yeux méritent la bonne technologie. Que ses yeux méritent d’avoir des verres de qualité, une monture de qualité. On accompagne nos magasins avec des formations pour qu’ils parviennent à faire entendre ce discours.
JUPDLC : Quelle est l’importance du made in France pour Atol ?
Cécile Cardin Brichet : Aujourd’hui, 62% du chiffre d’affaires réalisé dans nos magasins est fait avec des produits fabriqués en France. Des verres, des montures. C’est compliqué de fabriquer en France mais la volonté de tous les acteurs fait qu’on arrive à avoir du produit. Quand on a pris le contre-pied de l’industrie optique en 2005, la volonté c’était de véritablement apporter des produits de qualité. L’idée n’était pas de vouloir fabriquer en France. L’idée c’était d’apporter des produits qualitatifs. Et cette qualité, il s’avère qu’on la trouve en France.
Nos maîtres lunetiers français sont capables d’inventer des choses incroyables. Par exemple, une lunette qui fait moins de 10g, faite avec une production par économie de matières, qui pollue moins, avec beaucoup moins de déchets. Elle est faite avec des matériaux biosourcés, recyclés, recyclables. Toutes ces choses-là, ça s’anticipe dans une conception de produits. Et puis on a des gens formidables qui sont des entreprises du patrimoine vivant avec lesquelles on travaille qui sont capables de nous inventer ces produits.
JUPDLC : Pouvez-vous nous parler de la collaboration avec Red Bull lancé en début d’année ? Quelle été l’idée derrière ce partenariat ?
Cécile Cardin Brichet : Dans une année Olympique, certains ont fait le choix d’accompagner les JO. Nous, on a toujours voulu faire le choix des consommateurs et donc lui apporter plutôt une collection qu’il puisse utiliser dans la pratique du sport. On a créé avec Red Bull, un modèle optique et solaire. On peut le porter au quotidien mais aussi en faisant du sport.
Et puis, on a aussi fait le choix justement d’accompagner Red Bull sur des événements. C’est la grande force de Red Bull. Ce ne sont pas que des événements réservés aux casse-coups qui font des choses exceptionnelles, il y a aussi des événements qui se rapprochent beaucoup du consommateur, comme la course de caisse à savon. On a sponsorisé cette course, on a eu une caisse à savon qui a fait partie du jeu en ligne de Red Bull, je crois d’ailleurs qu’elle a été la voiture la plus utilisée dans le jeu. C’est ça qui nous plaisait, c’était ce rapport justement de proximité aux jeux, aux consommateurs. Red Bull permet beaucoup de choses parce que c’est une marque inventive.
JUPDLC : Comment imaginez-vous l’évolution du marché de l’optique dans les prochaines années, notamment avec l’impact de l’IA ? Comment Atol s’y prépare ?
Cécile Cardin Brichet : Nous sommes déjà engagés dans les lunettes intelligentes avec les lunettes Lexilens. On est aussi persuadés que la lunette connectée ou les lunettes intelligentes, les lunettes servicielles auront une grande part dans l’avenir de la lunette. On voit déjà aujourd’hui l’impact de la Ray-Ban Méta qui est un produit exceptionnel. Tu portes des lunettes, tu peux entendre de la musique avec, prendre des photos. Mais surtout maintenant, avec le nouveau modèle, tu vas pouvoir lui parler. Tu vas lui demander de t’amener à telle adresse et elle va te guider. Aujourd’hui, l’intelligence artificielle et l’électronique. Tout ce qui va autour de ça et pour nous, on est persuadés que c’est une grosse partie de l’avenir de la lunette. Est-ce qu’on pourra dire que la lunette remplacera le smartphone ? On ne sait pas, mais elle pourrait presque en être capable.
Cette interview a été réalisée à la suite de l’enregistrement de Brandiiing, notre podcast qui vous fait découvrir ou redécouvrir les marques les plus emblématiques.
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