Conseils : Comment choisir son école de commerce ?

En collaboration avec l'ISTEC
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En France, il existe près de 220 écoles de commerce. De grandes disparités existent tant au niveau de la formation, du recrutement, des frais de scolarité, que des débouchés, ou encore du mode de fonctionnement de l’école. Des différences qui peuvent s’avérer très importantes.

La durée de la formation

Pour un étudiant, la première question à se poser n’est pas « quelle école de commerce ? », mais « quand débuter sa formation ? ». En effet, l’étudiant doit d’abord se demander s’il est prêt à s’engager pour 2 ans en classe préparatoire à un rythme particulièrement soutenu, ou s’il préfère se lancer dans 3, 4 ou 5 années d’études supérieures après le bac.

Si un étudiant souhaite privilégier des études plus courtes, alors il a la possibilité de rejoindre après le bac un programme bachelor en trois ans. Quasiment toutes les grandes écoles de management (post-prépa ou postbac en cinq ans) ont ouvert un programme bachelor. En résumé, l’étudiant poursuit ses études dans une grande école, mais dans un cursus spécifique qui ne délivre pas un diplôme Grade de Master bac+5, mais un bachelor correspondant à un bac+3. Le but d’un bachelor est avant tout la professionnalisation, car ces formations en trois ans permettent une rapide insertion.

Pour exemple, l’ISTEC, École Supérieure de Commerce et Marketing à Paris, propose plusieurs programmes suivant le profil et le projet professionnel de l’étudiant ; un programme Bac+3, diplôme Bachelor visé avec 5 options de spécialisation et un programme Bac+5, Grande Ecole, Grade de Master avec 8 options de spécialisation. L’ISTEC propose également de l’alternance dès la 1ère année d’étude dans ses deux programmes post-bac (www.istec.fr).

Dans l’ensemble, les écoles de commerce offrent des débouchés assez variés. Néanmoins, toutes les écoles de commerce ne mènent pas aux mêmes métiers, ou même secteur d’activité (Marketing, Banque, Assurance, Conseil, Gestion, …).

 

Les labels remis aux écoles

Une fois cette question posée, l’étudiant doit se renseigner sur les labels obtenus par l’école. Les écoles de commerce ainsi que les diplômes qu’elles délivrent peuvent bénéficier de différents niveaux de reconnaissance. Certes l’absence de reconnaissance n’implique pas l’absence de qualité mais ces mentions sont des gages de sérieux et vous garantissent une formation qualitative. Le Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP) est l’un des critères importants de reconnaissance des formations, et ce, qu’elles soient dispensées par la formation professionnelle ou l’éducation nationale.

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A noter que les labels internationaux n’ont aucune valeur officielle mais renseignent sur la qualité d’une école ou de ses programmes. Les plus connus sont : le label EQUIS (European Quality Improvement System), le label AACSB (Association to Advance Collegiate Schools of Business), le label AMBA (Association of MBA’s), qui ne concerne que les MBA, ou encore le label EPAS (EFMD Programme Accreditation System).

Enfin, la notoriété d’une école peut faire la différence sur le marché du travail et face à un recruteur. Évidemment, cette question ne se pose pas si l’étudiant vise une école dont la réputation est internationale. En soit, la notoriété d’une école auprès des recruteurs est aussi importante que le contenu de la formation.

 

Des diplômes spécifiques

À la fin d’un cursus réussi, chaque école délivrera un diplôme spécifique à chaque étudiant. S’il s’agit d’un diplôme d’État, l’étudiant peut poursuivre ses études à partir du niveau obtenu : un BTS (niveau bac + 2 reconnu en France), une licence (bac + 3 reconnu en France et en Europe), un master (bac + 5, France et Europe), un doctorat (bac + 7, France et Europe).

Néanmoins, la plupart des diplômes d’écoles de commerce ne sont pas des diplômes d’État, mais peuvent avoir certains labels ou équivalences. Ainsi, on retrouve :

 

  • Le grade de master qui est attribué aux diplômés de 41 écoles de commerce. Cela veut dire que le diplôme de l’école donne aux étudiants un master et donc une équivalence à bac + 5 dans n’importe quelle université européenne.
  • Un visa du diplôme par l’État. Seules les écoles reconnues par l’État peuvent obtenir ce visa. L’Éducation nationale a fait une longue enquête sur la qualité de la formation et elle contrôle les jurys d’admission et de remise de diplôme.
  • Le grade de licence qui peut être attribué à certains bachelors (après une procédure de certification), ce qui permet aux diplômés de pouvoir poursuivre leurs études à l’université en master.
  • La certification professionnelle du diplôme. Le diplôme est inscrit au Répertoire national des certifications professionnelles qui donne aux employeurs une indication sur le niveau de compétence professionnelle des diplômés. Dans ce répertoire assez connu dans le monde professionnel, il y a 5 niveaux de diplômes : niveau I (cadres de niveau bac + 5), niveau II (bac + 3 ou + 4), niveau III (technicien bac + 2), niveau IV (niveau bac), niveau V (BEP).

Il est alors évident, qu’au-delà du diplôme, pour s’insérer dans la vie active, l’étudiant va devoir se construire son propre réseau, nouer des relations spécifiques avec des acteurs de son secteur, mais aussi adopter une bonne attitude en période de stage ou d’expériences professionnelles.

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Anticiper les frais de scolarité

En moyenne, les frais de scolarité en école de commerce s’élèvent à 10 500 euros l’année. Ce montant peut grimper à 15 000 euros dans les écoles les plus prestigieuses. Une somme, bien évidemment, à multiplier par autant d’années d’études, entre 3 et 5. S’y ajoutent les frais occasionnés par les séjours académiques à l’étranger, marque de fabrique des écoles de commerce. Selon le pays de destination, le budget à prévoir peut être plus ou moins élevé. A noter que seules les écoles reconnues permettent aux élèves boursiers de l’Enseignement supérieur de percevoir leur allocation. Des aides au financement sont proposées dans certaines écoles. N’hésitez pas à poser la question lors de vos échanges avec les écoles de commerce !

 

La dimension internationale  

À une époque marquée par la mondialisation et les échanges internationaux, il est fortement recommandé de bénéficier d’une formation et d’un profil à dimension internationale. En effet, en plus de découvrir une autre culture et de se perfectionner dans une autre langue, l’étudiant peut acquérir un double-diplôme. Une distinction particulièrement appréciée des employeurs. De ce fait, de nombreuses écoles ont noué des partenariats avec les universités ou les établissements étrangers.

Pour exemple, l’ISTEC est une école de commerce avec une forte dimension internationale avec plus de 60 universités étrangères partenaires à travers le monde et jusqu’à 4 semestres d’études à l’étranger. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter la page internet dédiée à l’école sur notre espaces orientation.

Ce n’est pas évident de comparer les écoles sur ce plan, car toutes proposent maintenant des stages ou une partie de la formation à l’étranger. Quoi qu’il en soit, pour bien choisir son école de commerce, il est très important de prendre le temps de la recherche, et bien comparer les différentes offres proposées. Enfin, tous ces critères sont bien sûr à confronter au profil de l’étudiant, et surtout, à son profil professionnel. Il faut donc bien cerner son projet professionnel.

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