Vous connaissez probablement le fameux tableau Les Nymphéas de Claude Monet. Peut-être l’avez-vous même reconnu dans le film Titanic, dans la collection de Rose DeWitt-Bukater, joué par Kate Winslet. Il faut dire que cette œuvre en a inspiré plus d’un, dont Ai Weiwei. Cet artiste pluridisciplinaire a en effet récemment reproduit ce célèbre tableau avec… des briques LEGO !
Ai Weiwei, artiste pluridisciplinaire engagé
L’artiste chinois Ai Weiwei a, à de nombreuses reprises, fait parler de lui. Son credo ? Utiliser l’art comme moyen d’éveiller les consciences et de contester, notamment le régime chinois. Sa série « Etude de perspective » l’a fait connaître, alors qu’il adressait des doigts d’honneur à différents bâtiments ayant une portée symbolique comme les lieux de pouvoir ou de culture.
Faire du contemporain avec du classique
Cette fois-ci, Ai Weiwei a décidé de reproduire l’œuvre Les Nymphéas de Claude Monet, à l’aide de 650 000 briques LEGO. Rien que ça ! Notons que celles-ci présentent 22 teintes différentes.
« Les briques LEGO comme matériau, avec leurs qualités de solidité et leur potentiel de déconstruction, reflètent les attributs du langage dans notre ère en pleine évolution où la conscience humaine se divise constamment » a déclaré l’artiste.
Cette nouvelle œuvre s’intitule « Water Lilies #1 » et mesure 15 mètres de longueur ! Une œuvre d’envergure donc, qui sera prochainement exposée au Design Museum de Londres.
« À travers son engagement avec la culture matérielle, Ai explore la tension entre passé et présent, main et machine, précieux et sans valeur, construction et destruction » peut-on lire sur le site du Design Museum.
Une exposition à ne pas manquer !
Il s’agit de la plus grande œuvre réalisée en LEGO par l’artiste. Celle-ci fera partie d’une exposition intitulée “Ai Weiwei : Making Sense”. Un temps fort qui débutera le 7 avril prochain, au Design Museum de Londres.
« En recréant cette célèbre scène, Ai Weiwei défie nos idées de réalité et de beauté. La nouvelle image a été construite à partir de briques de Lego pour enlever les coups de pinceau de Monet au profit d’un langage dépersonnalisé de pièces et de couleurs industrielles. Ces blocs semblables à des pixels suggèrent des technologies numériques contemporaines qui sont au cœur de la vie moderne, en référence à la façon dont l’art est souvent diffusé dans le monde contemporain » a déclaré Liza Zhurkovskaya, Curatrice d’art basée à Toronto.