Les applications pour enfants collectent aussi des données personnelles


Des applications ont développé des concepts « spécial enfant ». C’est le cas de YouTube Kids et Facebook Messenger Kids, par exemple. Mais alors que les inscriptions affluent, les lois sur la confidentialité et la dynamique des clients évoluent aussi ce qui créent encore de nombreuses zones de flou pour l’analyse. 
Pendant la quarantaine, il faut occuper tout le monde. Certains parents sont en télétravail, d’autres ont besoin de souffler, dans tous les cas les bambins doivent rester occupés. Les concepteurs l’ont bien compris. Le nombre d’applications pour enfants grimpent durant le confinement. 

D’après la société d’analyse d’applications Sensor TowerMessenger Kids est passé de 460 000 abonnées en février à 3,1 millions en mars. Youtube Kids et Spotify Kids ont augmenté leur chiffre de 11 % et 32 % respectivement. 
Mais il est important de comprendre l’enjeu de ces applications pour enfants. La plupart des lois sont basées sur un principe de consentement. Elles n’interdisent donc pas la collecte de données personnelles. Il suffit qu’un adulte confirme. Les enfants ne sont donc pas invisibles sur les réseaux ou dans les collectes de données personnelles et d’analyses. Ainsi, un entrant le nom, la date de naissance, une image ou un avatar, c’est en fait beaucoup plus d’informations que vous le pensez qui arrive sur serveur. L’enfant peut être repérable grâce à un algorithme de référencement qui suivra son profil même s’il passe sur la version adulte.  
Ces applications permettent, en parallèle, d’offrir aux enfants un contenu approprié et plus ciblé. 

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