Les 3 préjugés sur les NFT et pourquoi ils sont faux

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Tribune proposée par Stanislas Mako, fondateur de Kalart

Depuis sa création en 2017, le marché des NFT a connu une croissance exponentielle. Plus de 100 millions de NFT ont été vendus jusqu’à aujourd’hui. Bien qu’il attise la curiosité, divise, le NFT fait souvent l’objet à tort de faux préjugés.

Stanislas Mako, fondateur de Kalart, la première plateforme NFT française et éthique qui rend accessible les NFT’s au plus grand nombre, revient sur ce sujet et donne son point de vue sur la question.

Depuis son lancement Kalart fait le choix de positionner sa plateforme en réponse aux enjeux sociétaux, écologiques et financiers que soulèvent les NFT’s.

 

Les NFT’s, un désastre écologique

La flambée de la cryptomonnaie depuis 2020 a intensifié le débat mondial autour de son empreinte environnementale. Si des entreprises telles que Digiconomist, Bitcoin, consomment l’équivalent en électricité de la Thaïlande, d’autres entreprises se différencient par leur faible impact environnemental. C’est le cas de Polygon, qu’a choisi Kalart, ou Tezos qui font des choix plus responsables qui permettent de réduire la consommation des serveurs.

Ce qu’il faut retenir : Cette affirmation n’est donc pas totalement fausse mais pas non plus totalement vraie, certaines blockchains sont plus polluantes que d’autres. Le tout est de savoir laquelle choisir.

 

Les NFT’s dévalorisent l’art

L’émergence de CryptoPunk, Bored Ape yacht club, ou autre Larva chads inquiète quant à l’avenir de l’art si les NFT’s venaient à prendre le dessus. Mais ces collectibles ne sont pas représentatifs de ce que sont les NFT.

Les NFT sont une technologie, utilisée pour soutenir l’art, ou le cryptoart et non pas pour le dévaloriser. Il permet notamment de vendre d’une nouvelle façon, toucher une nouvelle cible, mais apporte aussi une sécurité en permettant d’authentifier et de certifier des transactions d’œuvre numérique.


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Certaines œuvres sont beaucoup plus consensuelles, comme le travail de Sabrina Ratté, bientôt exposée à la Gaîté Lyrique, voire même complètement traditionnelle, comme la vente des peintures d’Isabelle Vougny sur Kalart.

Ce qu’il faut retenir : Créer sur un ordinateur n’empêche pas d’être un artiste. La tablette graphique ou l’ordinateur n’est qu’un médium et l’art et son interprétation appartiennent à tous.

 

Les NFT’s : Une bulle spéculative

Pas une semaine ne passe sans qu’un record de transaction soit battu. Sommes-nous au milieu d’une bulle spéculative ? Oui.
L’intérêt pour les NFT est global, et beaucoup de monde se presse pour obtenir un morceau de ces collectibles qui valent plusieurs millions.

Ce n’est pourtant qu’une partie de l’iceberg. Comme pour l’art, résumer les NFT à ces transactions serait trompeur. La grande majorité des transactions se déroule à des prix bien plus proches du marché de l’art traditionnel, et bon nombre de transactions correspondent à ce qu’on peut constater dans n’importe quel marché où il y a de la collection (carte à collection …). On parle souvent du Fear Of Missing Out (FOMO) : il existe dans le NFT, comme partout ailleurs, car c’est un univers nouveau où tout est possible.

Ce qu’il faut retenir : Des œuvres sont vendues à des sommes astronomiques mais ce n’est qu’une partie minime des transactions NFT qui voient le jour au quotidien et dont les sommes sont moins extravagantes et plus justes.

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Crédit photo : Pixabay / @ahmnasim
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