Pour la 11e année consécutive, SUP’DE COM lance son baromètre des métiers de la communication, réalisé en partenariat avec OpinionWay. Pensé pour analyser les attentes et les perceptions des professionnels de la communication quant aux recrutements de nouveaux collaborateurs et aux perspectives du métier, le baromètre espère reposer sur plus de 300 réponses de professionnels, interrogés d’octobre à décembre 2024.
SUP’DE COM sollicite alors les professionnels de la communication afin de les sonder sur leurs besoins en nouvelles compétences. Cela l’aidera à adapter ses contenus pédagogiques. Si vous en faites partie, l’école vous invite à répondre au questionnaire de cette nouvelle édition sur le site dédié.
Dans l’attente des résultats 2024, nous vous proposons un retour sur la 10e édition. Les résultats démontrent une exigence plus importante sur le profil des candidats par rapport aux années précédentes. Cette édition illustre également l’essor de l’intelligence artificielle dans les pratiques de communication.
L’IA au cœur des formations et des métiers de la communication
L’intelligence artificielle, véritable catalyseur de transformateurs au sein de notre société, s’ancre solidement dans nos vies. Elle redéfinit des secteurs variés et suscite de nouvelles perspectives. Selon le baromètre des métiers de la communication, les professionnels portent un regard positif sur l’intelligence artificielle. En effet :
- Près des deux tiers considèrent que leur quotidien va être simplifié (65%),
- Seulement 4 professionnels sur 10 estiment que les métiers de la communication sont mis en danger par cette technologie (42%).
Par ailleurs, les répondants perçoivent les évolutions potentielles de leur métier grâce à l’essor de l’intelligence artificielle :
- 88% des répondants (près de neuf professionnels sur dix) estiment que l’IA aura un impact sur la façon dont les études supérieures en communication se déroulent,
- 87% des répondants estiment que l’IA apporte de nouvelles opportunités au monde de la communication,
- 86% des répondants estiment que l’IA oblige le secteur à se réinventer,
- 76 % des répondants pensent que l’IA va permettre la réduction des tâches répétitives (76%).
Mathieu Billon, Directeur national des programmes chez SUP’DE COM explique : « L’IA n’a pas vocation à révolutionner le métier fondamental de la communication mais la manière dont elle s’utilise pour gagner du temps, de l’efficience et de la productivité. Si l’IA est un terme et une technologie utilisés depuis de nombreuses années, sa ‘gratuité’ nous oblige, aujourd’hui, à éduquer les futurs professionnels à l’utilisation de cette dernière. Chez SUP’DE COM, notre parti-pris est de former, accompagner et projeter nos apprenants dans l’avenir du monde professionnel. Dans ce sens et pour répondre aux nouveaux enjeux des métiers de la communication, nous avons développé un module et des masterclass dédiés à l’IA pour former et accompagner nos apprenants sur ses modalités, son accélération, son usage et ses impacts sociétaux. »
Le savoir-faire devance le savoir-être dans le processus de recrutement
En 2022, 43 % des candidats engagés avaient comme bagage un Bac+5 contre 35% de candidats avec un Bac+3. Des chiffres qui attestaient d’une préférence des recruteurs pour des profils au cursus long. Cette année, les résultats du baromètre des métiers de la communication démontrent le contraire avec des exigences plus importantes du côté des employeurs.
En effet, 64% des recrutements ont concerné des profils Bac+5… Une proportion en très nette hausse par rapport à l’an dernier (+ 21 points), contre 15 % de candidats avec un Bac+3 (vs 35 % en 2022).
Ces résultats viennent asseoir les propos des professionnels qui estiment que les entreprises s’attachent encore trop aux diplômes et à la formation effectuée par les candidats (73% vs 78% en 2022).
En lien avec ce niveau d’exigence, le savoir-faire du futur collaborateur redevient le critère le plus important pour les recruteurs. Les professionnels de la communication semblent avoir rehaussé leurs exigences professionnelles pour les recrutements et placent désormais le savoir-faire (92%) devant le savoir-être.
Dans ce sens, les professionnels de la communication attendent avant tout :
- Des qualités rédactionnelles (68%, +11 pts),
- Des capacités à gérer un projet (63%, +10 pts),
- Une maîtrise des réseaux sociaux (60%, +17 pts).
- Une connaissance des outils d’infographie et de PAO (qui apparaît davantage essentielle aujourd’hui (56%, +26 pts)).
Toutefois, les sondés attribuent toujours une grande importance au savoir-être (90% vs 94% en 2022) dans le processus de recrutement. À cet égard, l’autonomie (58%) et la créativité (57%) sont jugées comme des qualités essentielles pour travailler dans les métiers de la communication, devant l’esprit d’équipe, l’adaptabilité et la réactivité.
La communication, un secteur pourvoyeur d’emplois
Le secteur de la communication poursuit sa quête de nouveaux talents. Le baromètre des métiers de la communication de l’école de communication engagée SUP’DE COM, démontre que le secteur reste dynamique et pourvoyeur d’emplois, même si un léger ralentissement est à noter.
Notons que 52% (-4 pts par rapport à 2022) des répondants relatent que leur entreprise a recruté au cours de l’année 2023, et plus d’un quart (28%) que leur entreprise envisage un recrutement en communication au cours des prochains mois.
Par ailleurs, 54% (vs 52% en 2022) de ces emplois ouverts portent sur une création de poste et dans 74% des cas (+14 pts par rapport à 2022), des CDI sont proposés aux nouvelles recrues.
Dans un marché très concurrentiel, les répondants affirment que leur entreprise se doit d’être soucieuse de son image pour attirer les talents (82%, dont 42% tout à fait d’accord). L’amélioration de cette image passe, avant tout, par une amélioration des processus internes. 78% des professionnels reconnaissent en effet que les métiers de la communication doivent encore améliorer leur processus de recrutement.
Eda Dogan, Directrice de marque chez SUP’DE COM commente : « La communication est un secteur dynamique qui évolue, tout comme la nouvelle génération de communicants. Les professionnels de la communication sont conscients de la nécessité de proposer une nouvelle organisation de travail à la jeune génération. En ce sens, le baromètre des métiers de la communication révèle plusieurs axes pour rendre ces métiers plus attractifs auprès des jeunes : la flexibilité dans l’organisation du travail, la politique de rémunération et l’environnement de travail. »
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