À quoi ressemblera le social media en 2025 ?

En collaboration avec ESCEN
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Les réseaux sociaux occupent une place de plus en plus importante dans notre quotidien, que ce soit pour échanger, nous divertir, nous informer ou même consommer. À ce titre, une étude d’Accenture estime que d’ici 2025, le total des ventes sur les réseaux sociaux devrait atteindre 1 200 milliards de dollars dans le monde (contre 492 milliards de dollars aujourd’hui). Nouveaux usages, nouvelles préoccupations, tendances, mises à jour, innovations technologiques… Comment utiliserons-nous les réseaux sociaux demain ? Quels défis les plateformes devront-elles relever ? À quoi faut-il s’attendre pour 2025 et au-delà ? Pour le savoir, nous avons interrogé Anthony Lacour, Responsable Développement & CRM chez NEXT-U EDUCATION, dont fait partie l’ESCEN. Mais pas que ! Mathilde Dorval, Head of Social Media de l’agence Extreme, a également répondu à nos questions.

 

Entretien avec Anthony Lacour (école ESCEN)

JUPDLC : Selon vous, quels sont les changements à anticiper en termes d’usage des réseaux sociaux ? Quels sont les signaux faibles à identifier ?

Anthony Lacour : Certains KPI sont à étudier comme le nombre d’utilisateurs total, le nombre de personnes qui supprime leur compte, et surtout le nombre de nouveaux utilisateurs/an. Cela donne une vraie tendance chiffrée des différentes utilisations. Les usages s’adaptent beaucoup avec les avancées technologiques (évolution des smartphones, progrès sur les appareils photos, possibilité de tourner des lives sur les ordinateurs…). À chaque avancée technologique, de nouvelles tendances sur les réseaux émergent. Notamment en ce moment avec la réalité augmentée !

 

JUPDLC : L’intelligence artificielle fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps. On parle de ChatGPT pour les textes, Deepfake pour les visuels, VALL-E pour les voix… Comment ces technologies vont-elles impacter les réseaux sociaux dans les prochaines années ? Quelles sont les dérives possibles ?

Anthony Lacour : Il y a de plus en plus d’outils utilisant l’IA pour créer du contenu c’est vrai. Mais ce serait une erreur d’utiliser ces outils dans l’objectif de remplacer un Community Manager. En effet, ces outils ne transmettent aucun ressenti ou émotion. Ils vont devenir un outil indispensable pour la création de contenu brut. Le Community Manager devra sans aucun doute reprendre et réécrire les posts en suivant. Il faudra également être plus vigilant vis-à-vis des fake news. Le conseil qu’on donne à nos étudiants est de vérifier systématiquement la source, et surtout de croiser l’information avec différents médias ou sources.

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Crédit photo : ChatGPT

 

JUPDLC : Comment l’ESCEN sensibilise-t-elle ses étudiants à ces évolutions ?

Anthony Lacour : Nous donnons des cours permettant aux étudiants de stimuler leur créativité, leur rédaction ainsi que l’analyse de performance. Soit les qualités principales d’un bon Community Manager.

Ils ont durant l’année des projets concrets sur lesquels ils doivent créer un évènement et animer les réseaux sociaux pour créer du trafic en event. Ils ont aussi le projet YouTube contest, où ils doivent créer une vidéo pour YouTube et générer un maximum de vues puis analyser leurs stats. Des cours de marketing Web to store afin de générer du trafic en boutique via le digital notamment les RS ainsi que le projet voltaire pour justifier d’une bonne rédaction.

 

JUPDLC : Pour les marques, la construction d’une communauté et son développement sont des stratégies durables et rentables en France, depuis plusieurs années et pour encore longtemps ! À ce titre, deux métiers semblent avoir le vent en poupe : le Community Manager et le Community Builder. Quelle est la différence entre les deux ? Ces métiers sont-ils complémentaires ? D’ici 2025, faut-il parier davantage sur l’un que sur l’autre ?

Anthony Lacour : Le métier de Community Manager est devenu de plus en plus important au fil des années, car les réseaux sociaux ont pris une place importante dans les stratégies de marketing et de communication des entreprises. Les Community Managers sont chargés de gérer les comptes et les pages des marques sur les réseaux sociaux, en créant et en partageant du contenu, en gérant les interactions avec les utilisateurs et en surveillant les tendances en ligne. Ils jouent également un rôle important dans la gestion des crises de relations publiques en ligne.

Les Community Managers sont des professionnels clés pour les marques qui souhaitent utiliser les réseaux sociaux de manière efficace, car ils ont une connaissance approfondie des différents réseaux sociaux et des tendances en ligne. Ils sont également en mesure de comprendre les attentes et les comportements des utilisateurs, et peuvent ainsi adapter les stratégies de la marque en conséquence. En résumé, le métier de Community Manager est important car il permet aux marques de se connecter efficacement avec leur public cible, de gérer leur présence en ligne et d’optimiser leur stratégie de communication. Un poste clé pour les entreprises qui souhaitent utiliser les réseaux sociaux de manière efficace.

Le métier de Community Manager et celui de Community Builder sont similaires dans la mesure où ils ont tous les deux pour objectif de construire et de gérer des communautés en ligne. Cependant, ils ont des fonctions et des responsabilités légèrement différentes.

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Crédit photo : Adobe Stock / NDABCREATIVITY

Un Community Manager est principalement responsable de la gestion de la présence en ligne d’une marque sur les réseaux sociaux. Il crée et partage du contenu, gère les interactions avec les utilisateurs, surveille les tendances en ligne et gère les crises de relations publiques en ligne. Un Community Builder, quant à lui, est responsable de la construction et de la croissance d’une communauté en ligne à partir de rien. Il définit les objectifs de la communauté, élabore une stratégie pour atteindre ces objectifs, et met en place des initiatives pour engager les utilisateurs et les inciter à devenir des membres actifs de la communauté. Le Community Builder est responsable de la mise en place des outils et des processus pour faciliter la participation des utilisateurs, et pour créer un environnement favorable à la croissance de la communauté.

Il est important de noter que les deux métiers peuvent se chevaucher et être effectués par la même personne, mais peuvent également être séparés selon les entreprises. Le métier de Community Builder est plus axé sur la stratégie à long terme de la communauté tandis que le community manager est plus axé sur la gestion quotidienne de cette dernière.

 

JUPDLC : Quelles sont les principales aptitudes et compétences de ces deux profils ?

Anthony Lacour : Ces deux profils nécessitent de faire appel à certains Soft skills et Hard skills. La formation de l’ESCEN en marketing digital permet justement de travailler sur ces aptitudes nécessaires pour exercer ce métier.

Connaissance des réseaux sociaux : Il est important qu’un community manager ait une bonne connaissance des différents réseaux sociaux, de leurs fonctionnalités et de leurs tendances.

  • La communication : un community manager doit être capable de communiquer efficacement avec les utilisateurs des réseaux sociaux, ainsi qu’avec les employés de l’entreprise. Il doit être capable de créer du contenu engageant et de répondre aux questions et aux commentaires des utilisateurs.
  • La gestion de projet : être capable de planifier et de gérer des projets, de fixer des objectifs et de respecter les délais.
  • La rédaction : il est important d’être capable de rédiger du contenu clair, concis en respectant les codes des réseaux sociaux. Pour cela les étudiants sont amenés à passer le projet Voltaire
  • Sens de l’écoute : être à l’écoute des utilisateurs des réseaux sociaux et de leurs besoins pour pouvoir y répondre efficacement.
  • Flexibilité : les tendances et les algorithmes des réseaux sociaux évoluent rapidement, il est donc important pour un community manager d’être flexible et d’être capable de s’adapter rapidement aux changements.
  • Faire des veilles : être capable de se tenir informé des actualités et d’adapter son contenu
  • Sens de l’analyse : un community manager doit être capable de suivre les statistiques et les données des réseaux sociaux pour évaluer les performances et les améliorer.

En somme, le community manager doit être une personne polyvalente, capable de gérer les relations avec les utilisateurs, de produire du contenu de qualité et créatif, de gérer des situations de crises. Il doit également être capable de travailler de manière autonome et de s’adapter rapidement aux changements.

 

JUPDLC : Pour finir, à quoi ressembleront les réseaux sociaux d’ici quelques années ?

Anthony Lacour : Il est difficile de prédire exactement à quoi ressembleront les réseaux sociaux dans quelques années, mais il est probable qu’ils continueront à évoluer pour devenir de plus en plus intégrés à notre vie quotidienne. Les réseaux sociaux continueront à être utilisés pour rester connecté avec des amis et des proches, mais il est également probable qu’ils deviendront de plus en plus importants pour les relations professionnelles et pour les entreprises. La technologie telle que la réalité augmentée continuera à se développer et pourrait être intégrée aux réseaux sociaux.

À chaque apparition d’un nouveau réseau social, une nouvelle tendance apparaît, de la possibilité de partager son quotidien, partager des photos, mettre en avant des moments, partager une émotion, un quotidien ou libérer la parole. Chaque réseau social apparaît régulièrement lors d’un avènement technologique. Les tendances actuelles tournées sur la réalité virtuelle vont intrinsèquement impacter le futur des réseaux sociaux et créer de nouvelle opportunité pour les marques.

Une chose est sûre, les réseaux sociaux continueront d’exister dans le futur avec 2 thématiques communes : le partage et l’instantanéité.

Podcast


Cette interview est complétée par celle de Mathilde Dorval, Head of Social Media de l’agence Extreme.

 

Entrevue avec Mathilde Dorval (agence Extreme)

JUPDLC : Quelles grandes tendances vont rythmer les réseaux sociaux en 2023 (vidéos courtes, RA, achats, créateurs de contenus…) ? Et lesquelles sont susceptibles de dépasser le statut de « tendance » pour devenir la norme d’ici 2025, selon vous ?

Mathilde Dorval : Ces dernières années nous avons assisté à une évolution des usages sur les réseaux sociaux que cela soit du côté des créateurs de contenus comme des utilisateurs. Entre nouvelles fonctionnalités, intensification du format vidéo (Reels, TikTok, Twitch…) et structuration du marché de l’influence… En 2023 nous allons voir ces tendances s’installer durablement et très probablement d’autres vont émerger et s‘intensifier, créant ainsi de nouveaux usages, de nouvelles habitudes de consommation et de création de contenu.

Les usages varient énormément en fonction des plateformes, en fonction des fonctionnalités, des typologies de communauté, leurs centres d’intérêt, leur âge… Les tendances observées sur TikTok (ex. contenu vidéo plus long et temps passé sur le réseau en hausse) ne sont pas les mêmes sur LinkedIn par exemple (contenu textuel original favorisé par l’algorithme).

  • Authenticité et transparence

Au global sur les réseaux en 2023, les utilisateurs sont de plus en plus à la recherche de contenus authentiques, originaux qu’ils soient divertissants, inspirants ou informatifs. Les contenus des marques doivent apporter une valeur ajoutée à leur audience et pas seulement être promotionnels. Les marques ont compris qu’elles devaient aborder leur stratégie de contenu sur les réseaux sociaux avec une approche user-centric basée sur de la data et l’écoute des retours de la communauté.

Les consommateurs aiment voir l’envers du décor et sont sensibles à la transparence des marques, surtout celles qui affichent des valeurs et leurs engagements. C’est aussi le cas pour les collaborations entre les marques et les influenceurs. En 2023 on devrait continuer à voir le marché de l’influence se structurer autour de bonnes pratiques (transparence, engagement) afin de générer des partenariats éthiques, qui ont du sens et qui soient en phase avec les attentes des consommateurs.

 

  • Le format vidéo : un incontournable

En 2023 le format vidéo va continuer à être favorisé par les algorithmes et plébiscité par les utilisateurs. Il s’agit là d’une tendance de fond qui devrait s’intensifier dans les prochaines années. Sur des plateformes comme Instagram ou Facebook, le temps d’attention est de plus en plus court et les utilisateurs sont de plus en plus exigeants. Les utilisateurs raffolent de vidéos snackables, c’est-à-dire des formats courts et impactant. Tout doit être dit en moins de 15 secondes et de façon dynamique, rythmée et ludique. La tendance se confirme sur TikTok même si le temps passé s’allonge et que la durée moyenne des vidéos sur le réseau est plus longue que sur Instagram et Facebook. Sur LinkedIn, le format vidéo est un des formats qui engage le plus même si contrairement à Instagram par exemple, l’algorithme ne privilégie pas particulièrement ce format.

 

  • Du contenu décomplexé avec TikTok

Avec le cap du 1 milliard d’utilisateurs franchi, TikTok s’impose comme le réseau incontournable pour les marques qui sont de plus en plus nombreuses à l’intégrer dans leur stratégie de communication. On est loin du réseau réservé aux ados qui se lancent des challenges sur fond de musique tendance. Il y a donc une multitude d’opportunités pour les marques d’atteindre une audience au temps d’attention particulièrement élevé sur ce média.

Cependant, les prises de parole sur TikTok doivent être envisagées avec une approche spécifique – les codes ne sont pas les mêmes qu’ailleurs.

Les marques commencent à intégrer cela et sont de plus en plus nombreuses à faire un pas de côté dans la création de leur contenu afin de créer de la connivence avec leur cible et notamment les plus jeunes (<30 ans). TikTok a été un accélérateur de proximité entre les socionautes et les marques. Ces dernières sont de moins en moins frileuses et osent s’aventurer sur ce réseau avec du contenu adapté, souvent moins léché mais avec authenticité. Ce nouveau terrain de jeu pousse les créateurs de contenus et les marques à être toujours plus innovants et créatifs dans des formats courts. Il a fallu repenser les méthodes de création pour produire de façon plus spontanée et décomplexée.

 

  • L’UGC au cœur de la stratégie de contenu

On l’a dit, les socionautes sont en quête de contenus authentiques et sont de plus en plus hermétiques aux discours promotionnels. Afin d’incarner leurs valeurs et leur offre, les marques sont de plus en plus nombreuses à mobiliser les créateurs de contenu pour mettre en scène leurs produits ou services. Les tournages et les shootings photo sont coûteux, les annonceurs sont encore frileux à investir dans des grosses productions pour alimenter leurs réseaux sociaux. Il s’avère plus rentable de travailler avec des créateurs de contenus (Instagram, Tik Tok) qui sont légitimes dans leur domaine et avec des qualités de contenus professionnels. Ainsi, la production de contenu en “marque blanche” de la part d’influenceurs est une tendance qui devrait s’installer durablement.

 

  • L’IA générative comme support à la création de contenu

2022 a vu l’utilisation accélérée des outils d’intelligence artificielle générative pour la création de contenu (ex : ChatGPT, Dall·E 2, ou Midjourney). Quelques marques ont déjà commencé à s’appuyer sur ces outils pour créer des campagnes de communication grand public (ex. Unbottling Martini). 2023 sera l’année de démocratisation de ces outils avec une double utilisation de la part des agences : en premier lieu un appui pour nourrir la création, afin de pitcher un concept ou une idée mais également une réelle source de production de contenu à relayer directement sur les réseaux. Les droits à l’image des productions visuelles de ce type posent question. Les prochaines années verront probablement les pratiques en matière d’IA générative se développer, se structurer et se normaliser.

 

JUPDLC : Meta Horizons Worlds inclut les profils, les boutons « j’aime » et « partager »… En bref, des caractéristiques propres aux réseaux sociaux. L’avenir de ces derniers est-il dans le metaverse ?

Mathilde Dorval : Par nature, le metaverse est un réseau social dans lequel chacun va pouvoir entrer en interaction avec d’autres utilisateurs et co-créer dans un espace virtuel donné. Il s’agit d’un nouveau média avec ses codes qui lui sont propres.

Les réseaux traditionnels à portée de smartphone ne seront pas de sitôt remplacés par les univers 3D, ils serviront à prolonger l’expérience en 2D et la rendre plus immersive. Un monde où chacun serait en contact avec sa communauté uniquement derrière un casque VR n’est pas pour demain. La technologie a encore besoin de se développer et de se démocratiser pour être accessible en termes d’usage et de prix et ainsi faire sa place dans le quotidien des Français. En parallèle, la 3D fait des incursions de plus en plus significatives sur nos réseaux sociaux classiques notamment dans le domaine de l’influence où l’on assiste à l’émergence d’avatars influenceurs.

Les influenceurs entièrement virtuels comme @Lilmiquela fédèrent des millions d’abonnés. Les nouvelles opportunités offertes par l’influence virtuelle suscitent l’attention des marques. Comme Samsung, Dior ou encore Amazon qui ont déjà collaboré avec des influenceurs virtuels. Il est facile d’imaginer que le metaverse soit prochainement un gigantesque terrain de jeu pour ces avatars virtuels et naturellement pour les annonceurs à travers eux.

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Crédit photo : Adobe Stock / Damir Khabirov

 

JUPDLC : De façon générale, quelle est – et sera – la place des réseaux sociaux dans la révolution du Web3 ? Beaucoup parlent de SocialFi. De quoi s’agit-il exactement ?

Mathilde Dorval : Le Web3 c’est la décentralisation du pouvoir et la rupture avec le modèle pyramidal classique incarné par les mastodontes du web (Méta, Paypal…). Les citoyens du monde entier seraient invités à reprendre le contrôle de leurs données en ligne sans passer par un intermédiaire.

La SocialFi (social finance) s’articule autour de la blockchain (définition : technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente, sécurisée, et fonctionnant sans organe central de contrôle). La partie immergée de l’iceberg du SocialFi dont on entend beaucoup parler ces dernières années, correspond les cryptomonnaies et les NFT.

La SocialFi invite à la décentralisation via le changement de paradigme en termes de monétisation des contenus et notamment à destination des créateurs, les influenceurs ou tout autre utilisateur. Cela va probablement influencer la façon dont les créateurs proposent du contenu à leur communauté. La montée en puissance de plateformes telles que OnlyFans confirme que la façon de consommer le contenu est mouvante et que les créateurs peuvent générer leur propre revenu en ayant la main sur la monétisation. Cette indépendante protège de façon relative des aléas des algorithmes des principaux réseaux sociaux classiques.

À terme, les réseaux sociaux seront donc probablement impactés si les créateurs de contenus migrent vers d’autres plateformes et que l’audience de ces créateurs/influenceurs les suive. Dans cette logique de décentralisation, il est possible que l’on assiste à une dispersion des audiences et une baisse de l’utilisation de réseaux sociaux actuellement leader comme Youtube ou Instagram.

 

JUPDLC : Comment votre agence anticipe-t-elle tous ces changements ? Et comment accompagnez-vous vos clients dans ce sens ?

Mathilde Dorval : Face à un battage médiatique en 2022 sur le Web 3 qui a transformé peu à peu l’engouement en scepticisme des marques, il est important pour les agences de rassurer et d’éduquer les clients sur ce que comprend le Web 3 (gaming, NFT, blockchain, AI, AR, VR etc.), ses enjeux et son avenir.

Notre parti pris chez Extreme : aborder le Web 3 avec humilité et simplicité en faisant tomber les barrières pour entrer dans ce nouveau monde en aidant à mieux comprendre l’écosystème.

Pour répondre à ce nouveau virage, nous offrons à nos clients des master class avec des programmes adaptés selon leur maturité. Nous nous sommes entourés de partenaires clés (avocats, planneurs, cryptomaniques etc.) pour accompagner les marques de la prise de brief à la livraison de manière stratégique, créative, technique et juridique).

 

JUPDLC : L’évolution des réseaux sociaux impacte notre façon de communiquer, d’acheter, de travailler… Face au développement des outils en ligne pour gérer ses médias, à la création de régie en interne, mais aussi au succès des freelances ; pensez-vous que les agences (de façon générale) ont une place à (re)conquérir ? Quelles compétences pourront-elles encore offrir en 2025 ?

Mathilde Dorval : La force de notre agence pour nos clients est de pouvoir mobiliser des experts à la fois dans leur secteur d’activité (food, cosmétique, santé…) que dans l’expertise métier (social media, événementiel, branding, activation, design…) et tout cela avec un seul point d’entrée qui coordonne toutes ces expertises. Nous nous positionnons comme les partenaires de nos clients et prônons la coconstruction et la co-idéation… Quoi de mieux que de recevoir nos clients à l’agence pour des réunions de travail, des brainstormings…

Enfin, les valeurs qu’incarne l’agence Extreme que sont la bienveillance, l’engagement et l’indépendance, sont incarnées par les hommes et les femmes qui travaillent au quotidien avec une passion. Au-delà de l’expertise métier, ce sont les liens que nous tissons autour de cette passion qui permet à des idées, des projets, des campagnes de voir le jour. La force du collectif n’est plus à prouver !

 

Pour anticiper et s’adapter à tous ces changements, rien de mieux que d’acquérir des compétences hybrides. Telle est la promesse des formations de l’ESCEN. Pour en savoir plus, rendez-vous sur sa page dédiée !

Page école ESCEN – International & Digital Business School

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