À l’occasion de son passage dans notre studio pour Brandiiing, le podcast qui vous fait découvrir l’univers des plus grandes marques, Jérémy Darmon, responsable de la marque Skip, a répondu à quelques-unes de nos questions.
Chez Skip, on aime se tacher depuis 1959 ! Plutôt que de mettre l’accent sur la propreté, la marque se différencie en rendant hommage à la saleté et à la liberté de se salir. Pionnière de l’innovation et sensible à la cause environnementale, Skip s’est imposée avec le temps comme une référence absolue et représente aujourd’hui 30% des parts du marché de la lessive en France.
Dans cet entretien exclusif, Jérémy évoque avec nous la récente arrivée de la marque sur les réseaux sociaux, les partenariats qu’elle a initiée, ainsi que la faculté d’adaptation de Skip qui a su maintenir son statut à travers les époques. Si vous souhaitez en savoir davantage sur la marque, foncez écouter l’épisode Brandiiing dédié !
JUPDLC : Skip s’est lancé sur Instagram il y a quelques semaines. Quels sont vos objectifs en rejoignant la plateforme ?
Jérémy Darmon : Clairement, communiquer sur Instagram, c’est un objectif de différenciation par rapport à nos standards de communication habituels. Tout le monde a l’habitude de voir du Skip, ou même de la lessive au sens large sur les médias traditionnels tel que la télé. Là, avec « Mon Cycle Court Parfait », l’ambition était clairement de casser les codes de communication. De pouvoir adresser un modèle digital en changeant nos assets de communication, les rendant beaucoup plus interactifs et davantage orientés sur du bénéfice produit, puisqu’on peut travailler toute une palette de propositions. On peut aussi travailler les différents assets mis en place, permettant de moduler et de varier les promesses et les bénéfices de nos gammes de produits.
Notre arrivée sur Instagram et la campagne d’influence qui a été montée ont pour vocation de rajeunir la cible auprès de laquelle on s’adresse. Et effectivement, on sait que cette cible, plus jeune, est très affinitaire avec le modèle digital et particulièrement celui d’Instagram. Donc c’est vraiment une volonté double : disrupter le mode de communication et s’adresser à une cible plus jeune en s’adaptant à son modèle d’utilisation.
JUPDLC : La présence sur les réseaux sociaux est quasi indispensable aujourd’hui pour les marques. Comment faire pour avoir un réel impact lorsqu’on est déjà connu de tous ?
Jérémy Darmon : On doit repenser notre façon de communiquer auprès des cibles présentes sur les réseaux sociaux. Ça nous a obligés à changer nos contenus. C’est ainsi qu’on a réussi à lancer un dessin animé présent sur plusieurs plateformes comme YouTube, Instagram ou Facebook. Il suit les aventures de la Speed Skip Team en mettant en scène des influenceurs. C’est une façon de disrupter le marché de la communication et surtout la façon de s’adresser à ce canal qui attend du contenu novateur, qui sort des codes habituels.
JUPDLC : Vous avez fait appel à Natoo, Joyca, Gaëlle Garcia Diaz et Elsa Bois pour le lancement de votre nouveau produit cycle court, pourquoi solliciter des mega-influenceurs ?
Jérémy Darmon : Il faut remettre le contexte. Pour nous le contexte, c’est un des plus gros lancements réalisés depuis les dix dernières années. Face à un lancement aussi incontournable pour nous, on a voulu breaker complètement la façon dont on allait pouvoir s’associer à des ambassadeurs. Si l’on a choisi ces trois-là, c’est parce qu’ils ont des communautés engagées auxquelles ils savent s’adresser.
Prenons l’exemple d’Elsa avec qui on a créé le programme du Taxi Skip. C’était un taxi avec un lavomatique à l’arrière. Elle passait récupérer des athlètes des Jeux Olympiques à la sortie de leur entraînement et le temps du trajet suffisait pour laver leur linge. Elsa poste sa vidéo, elle fait 1 100 000 vues en 48h. Voilà pourquoi on s’adosse à ce type d’influenceur. Ça permet de travailler un contenu différent et d’avoir une force de frappe très intense.
Voir cette publication sur Instagram
JUPDLC : Quels sont les résultats concrets ou non pour la marque qui ont été observés par ces campagnes Taxi Skip, Skip Speed Team ?
Jérémy Darmon : C’est un tout petit peu tôt pour répondre parce qu’elle a débuté au mois de septembre. Nous, on se donne en objectif d’aller toucher plus de 111 millions de contacts à travers cette campagne digitale. Aujourd’hui quand je vois à la fois les réponses organiques et les réponses médiatiques qu’on peut avoir derrière cette déclinaison, je vois qu’on est déjà en train d’améliorer en ayant fait ses choix.
Voir cette publication sur Instagram
JUPDLC : Dernière question, la marque a fêté ses 65 ans cette année. Quels sont les changements de comportement que vous avez pu observer chez les consommateurs au fil des décennies et comment est-ce que la marque Skip s’y est adaptée ?
Jérémy Darmon : C’est une question fondamentale parce que 65 ans, c’est 65 ans de présence dans le foyer des Français, c’est 65 ans où Skip n’a cessé de se réinventer et d’être à l’écoute des besoins des consommateurs. Il est loin évidemment l’époque du baril de lessive en poudre et pour autant quand on en parle ça fait sourire, parce que ça fait quand même partie d’une des étapes essentielles de constitution de Skip. Et précisément, Skip tout au long de son parcours a égrainé des changements et des points de changement fondamentaux pour le marché de la lessive. De la poudre aux tablettes, en passant à la lessive liquide, ou par les capsules et maintenant le cycle court, c’est une présence omnisciente qu’a eue Skip au cours des 65 dernières années.
Ce que l’on voit de la part du consommateur c’est qu’il y a toujours une exigence à l’égard de Skip. C’est à la fois la garantie d’une expérience et la garantie d’un résultat. Une expérience, parce que c’est une relation olfactive qu’il peut avoir avec son produit, un résultat, puisque c’est un résultat impeccable dès le premier lavage. Et puis c’est aussi un engagement de sustainability que tient Skip dans son rôle sociétal et dans son rôle environnemental au travers des formules, des emballages, ou même des usages qu’il propose, l’exemple du Cycle Court en est un.
Cette interview a été réalisée à la suite de l’enregistrement de Brandiiing, notre podcast qui vous fait découvrir ou redécouvrir les marques les plus emblématiques.
Pour écouter cet épisode, rendez-vous sur sa page dédiée !