Depuis près d’un an l’expression « Fake News » est sur toutes les bouches d’internautes, dans la presse et sur les réseaux sociaux.
Le Président des Etats Unis, Donald Trump, n’est pas étranger à cette envolée. En effet, depuis son élection l’expression « Fake News » a pris une ampleur considérable.
o En moyenne 20% des tweets de Donald Trump contiennent le mot « Fake News ».
o 8 127 421 messages contenant l’expression « Fake News » ont été publiés sur les réseaux sociaux depuis la rentrée 2017.
La plateforme de veille des réseaux sociaux Visibrain a donc publié un Livre Blanc, « Tout savoir sur les Fake News », pour faire le point sur ce phénomène. Dans ce guide, Visibrain propose de répondre aux principales questions que les internautes et les entreprises se posent sur le sujet en fournissant des pistes pour éviter les pièges.
Un terme, plusieurs définitions
Le mot « Fake News » fait désormais partie de notre quotidien. Première nécessité, clarifier ce que signifie le mot « Fake News ». Une Fake News est une « fausse information » cependant une information a plusieurs façons d’être « fausse ». Elle peut être :
o « Erronée » : dans ce cas l’information est inexacte et n’a pas été vérifiée. Son but premier n’est pas de tromper.
o « Imitée » : à l’inverse ici, l’information est un leurre. Elle a été fabriquée ou déformée, le plus souvent dans le but de nuire.
o « Parodique » : ici le « faux » a pour but de faire rire. L’acte est fait sciemment afin de parodier une information. Mais cette news peut parfois être prise pour vraie.
D’où l’importance de bien « enquêter » sur une information avant de la partager.
3 enseignements à tirer :
Evaluer systématiquement la crédibilité de l’émetteur
Sur le web, notamment sur les réseaux sociaux, il est parfois compliqué de décerner le vrai du faux. D’où l’importance d’identifier « qui me parle ». Ce doit être le premier réflexe du lecteur.
En cherchant à évaluer la crédibilité d’une information on cherche avant tout à identifier qui est son émetteur. L’information provient-elle de la presse « sérieuse », de comptes réseaux sociaux certifiés ou à l’inverse douteux ou bien de « prétendus experts » ?
Mesurer l’impact potentiel d’une « Fake News »
Pour évaluer l’ampleur d’une Fake News il est important d’identifier les parties prenantes impliquées. Quatre niveaux d’intensité d’une Fake News sont ainsi identifiables :
o La Fake News est relayée par la presse « sérieuse »
o La Fake News est relayée par des personnalités publiques
o La Fake News nécessite un démenti officiel
o La Fake News est récupérée politiquement et alimente la propagande
Intégrer la technologie dans la lutte contre les Fake News
Les outils de veille professionnels comme Visibrain restent les meilleurs moyens de déterminer la provenance d’une news. En effet, grâce à ces outils il est possible de remonter à l’origine d’une publication et donc d’identifier la première personne à avoir communiqué sur un sujet. Il est ainsi possible de vérifier la crédibilité de la source en question.
Egalement ces outils permettent de suivre la propagation d’une news, à savoir les communautés qui ont partagé cette information. Ce qui est vital pour comprendre s’il s’agit ou non d’un faux.