Dans la polémique de Cambridge Analytica, Facebook modifie ses conditions générales d’utilisation afin de rassurer et convaincre les utilisateurs
Facebook face à une crise majeure
D’après le Guardian et le New York Times, Facebook aurait laissé l’accès aux données de 87 millions d’utilisateurs à Cambridge Analytica, une société privée de communication stratégique spécialisée en politique, qui a ainsi utilisé ces données à des fins électorales. Mais Facebook a également reconnu que presque la totalité de ses 2 milliards d’utilisateurs était exposée à ce même risque. Cette polémique a bien évidemment relancé les inquiétudes des utilisateurs quant à la protection et à l’emploi de leurs données personnelles, et Facebook doit agir.
Les nouvelles conditions générales d’utilisation
En vue de cette crise à laquelle Facebook doit faire face, l’entreprise a annoncé la modification de ses conditions générales d’utilisation qui seront « plus claires ». Il s’agit d’en simplifier la compréhension, sans les modifier. Le plus gros enjeu étant sur les conditions relatives aux données personnelles. En effet, celles-ci sont au cœur de la polémique. Facebook veut notamment apporter des modifications sur la façon dont les données des utilisateurs sont exploitées et les circonstances dans lesquelles elles sont partagées.
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Dans la stratégie de Facebook, deux maîtres mots : rassurer et convaincre
Premièrement, Facebook veut rassurer les utilisateurs : « Nous ne vendrons jamais vos données à qui que ce soit. », c’est le premier point essentiel sur lequel semble insister l’entreprise. Mais Facebook veut aussi convaincre les utilisateurs de l’importance de cette collecte de données : « nous expliquons pourquoi nous utilisons des données et pourquoi cela est nécessaire pour personnaliser les publications et les publicités que vous voyez, tout comme les groupes, les amis et les pages que nous vous suggérons ». Un véritable défi à relevé pour Facebook, dont les utilisateurs sont en pleine perte de confiance.
Derrière une crise de cette ampleur pourraient bien naître de nouvelles réglementations quant à l’utilisation des données par les entreprises.