L’univers de la French Tech connaît, depuis quelques jours, un nouveau scandale : l’affaire Claire Despagne. L’interview accordée au podcast « Liberté d’entreprendre » de la PDG de D+ for care, suscite une vague d’indignations sur Twitter. En effet, l’entrepreneuse a eu des propos tout à fait scandaleux à l’égard des étudiants stagiaires.
Dans cette interview, Claire Despagne a dénoncé le temps de travail des stagiaires, à savoir 35 heures, qu’elle juge insuffisants. Une déclaration qui n’a pas manqué de faire réagir les twittos.
La polémique connaît un retentissement tardif :
– l’interview passe inaperçue à sa sortie le 15 avril dernier, mais un mois plus tard, les internautes s’emparent de l’affaire
– Elle génère 57 277 messages publiés sur Twitter en seulement 3 jours, soit plus de 5 fois plus que l’affaire de la marque de bijoux LÕU.YETU de janvier 2021
– Les internautes dénoncent le comportement de la fondatrice par le biais de la dérision
Les conditions de travail en start-up, un sujet polémique sur les réseaux sociaux
Les mots clés les plus utilisés sur les réseaux sociaux illustrent à quel point les conditions de travail en start-up peuvent être un sujet polémique.
#Eslavage, #précarité, #exploitation et #bullshit font ainsi partie des hashtags les plus utilisés pour commenter l’affaire.
Ce n’est pas la première start-up à se faire épingler sur les réseaux sociaux. Plusieurs jeunes entreprises ont fait l’objet de véritables scandales telles que LÕU.YETU, cité ci-dessus, ou encore l’agence Dresscode par le biais du compte « Balance ta start-up ».
Une attitude tournée en dérision par les internautes
L’humour est l’angle privilégié des internautes pour traiter cette polémique, qui donne lieu à de nombreux mèmes. D’ailleurs, les émojis « pleures de rire » sont les plus relayés sur les réseaux sociaux sur cette affaire, juste derrière le pouce vers le bas.