L’entraide entre générations : la richesse de ces coopérations

En collaboration avec Audencia SciencesCom
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Pour beaucoup, la crise sanitaire a amplifié le besoin d’être utile et ensemble, mais aussi la volonté d’agir, de transmettre et de venir en aide aux autres. Une étude d’ici Barbès note 27% d’actes solidaires supplémentaires en France pendant cette période. L’entraide intergénérationnelle se développe et apparaît donc comme un pilier incontournable de l’équilibre sociétal. Bien sûr, celle-ci peut prendre diverses formes : à l’image des colocations intergénérationnelles ou encore des parrainages entre profils expérimentés et juniors, le partage de connaissances et de « bons procédés » prend en effet de l’ampleur. Forte de cette idée, Audencia SciencesCom mise notamment sur le mentoring pour créer du lien entre les différentes générations d’étudiants.

 

En quoi l’entraide entre les générations est-elle une force pour la société ?

Avant d’entrer dans le vif du sujet, intéressons-nous à la notion « d’entraide intergénérationnelle ». Il s’agit de relations sociales. Alors, pourquoi parle-t-on de « relations intergénérationnelles » ? Quelle est la plus-value de cet adjectif ? Il faut dire que la longévité de nos sociétés, est une véritable « fabrique à générations ». Jamais autant de groupes n’ont cohabité. Ce brassage ouvre donc de nouvelles modalités et solidarités. Et ce, que ce soit dans les familles, la vie associative, la vie étudiante, la vie professionnelle ou la collectivité en général. Il y aurait donc une « bonne manière d’être » en relation entre générations.

 

1. Le dernier sondage de l’IFOP nuance l’affaiblissement des relations entre les générations

Certains préjugés ont la vie dure. Quelques-uns prônent l’existence d’une fracture numérique entre les « digital natives » et « les autres ». D’autres assurent que les relations entre les jeunes générations et leurs aînés s’affaiblissent : on reste « entre-soi ». Pourtant, la crise sanitaire a bel et bien boosté l’importance des relations intergénérationnelles dans la conscience collective. Preuve en est l’étude de 2021, de l’IFOP sur le sujet.

Ce rapport intitulé « Les Français et les relations intergénérationnelles », stipule que 57% des interrogés considèrent l’entraide comme le principal lien qui unit les 18-34 ans aux 65 ans et plus. A titre de comparaison, c’est 11 points de plus qu’en 2016. De même, 47% des répondants estiment que les différentes générations ont des valeurs communes malgré le sentiment d’incompréhension qui persiste. En effet, seulement 36% des sondés pensent que celles-ci se comprennent bien. Enfin, notons que 43 % des sondés pensent qu’il n’y a eu ni éloignement ni rapprochement entre les générations, 35 % estiment qu’elles se sont rapprochées et 22 % pensent qu’elles se sont éloignées.

Télécharger l’étude complète

L’importance des liens entre les générations est indubitable : la transmission, le partage et la solidarité sont indispensables à une société pérenne et à son évolution positive.

 

2. L’entraide est un vecteur de cohésion sociale

De bons rapports intergénérationnels, basés sur une relation de confiance et de respect, sont bénéfiques pour toutes les parties prenantes. Source d’enrichissement mutuel, cette forme d’entraide est une occasion de transmettre son savoir-faire, partager ses souvenirs ou sa passion, donner goût à une activité, transmettre des valeurs à ses pairs, nouer une complicité, accroître sa qualité de vie… Bref, l’entraide permet de se réunir pour faire société : c’est le maintien avec l’extérieur. Une stimulation pour les uns et une découverte pour les autres. En ce sens, l’importance de l’entraide entre les générations n’est plus à démontrer.

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Crédit Photo : Pexels / Mica Asato

Par ailleurs, rencontrer de nouvelles personnes et multiplier les interactions permet d’accroître sa capacité d’adaptation. Concrètement, plus les jeunes côtoient des personnes âgées, plus ils vont développer un sentiment de bienveillance envers leurs aînés mais aussi envers les personnes vulnérables en général. Condition sine qua non d’une société plus inclusive. Et pourtant… Aujourd’hui en France, 2 millions de personnes âgées souffrent d’isolement et plus de 500 000 sont en situation de « mort sociale ». Autrement dit, elles ne rencontrent jamais (ou quasiment jamais) d’autres personnes des réseaux familial, amical, voisin ou associatif.

Évidemment, les personnes âgées ne sont pas les seules à souffrir de l’isolement : les sans-abris comme les personnes handicapées en sont également victimes. Face à ce fléau invisible, de nombreux acteurs se mobilisent et prennent la parole. A titre d’exemple, les étudiants en communication d’Audencia SciencesCom et les étudiants en graphisme de l’AGR Ecole de l’image, se sont associés en septembre dernier, pour créer une campagne de communication pour deux associations à but non lucratif : Lazare et Les Extraordinaires. La première développe des colocations solidaires entre jeunes actifs et les personnes sans-abri. Lazare recrée donc du lien social et permet aux personnes à la rue de se relever en retrouvant un réseau amical. L’association Les Extraordinaires quant à elle, facilite l’emploi des personnes en situation de handicap mental, notamment dans les secteurs de la restauration et de l’alimentation. Ainsi, ces deux acteurs associatifs veillent à faire bouger les lignes, briser le cercle de l’indifférence et montrer qu’un geste simple peut faire toute la différence. D’où l’importance de les faire connaître et rayonner ! Mission que se sont donnés les étudiants des deux écoles précédemment mentionnées, lors de leur projet annuel intitulé « Campagne Solidaire ».

Pour illustrer la cohésion sociale, nous pouvons également évoquer les Bureaux du Cœur, l’entreprise fondée à Nantes par un diplômé d’Audencia SciencesCom. Sa mission ? Proposer un accueil individuel d’urgence, aux personnes en grande précarité (étudiants en situation de pauvreté, femmes ayant subi des violences conjugales, personnes en réinsertion…), le soir et le week-end dans des locaux professionnels. C’est un fait : si les bureaux se vident la nuit mais aussi les samedis et dimanches, ils sont toujours chauffés. Alors pourquoi ne pas les utiliser autrement ? Telle est l’idée innovante de l’association les Bureaux du Cœur. Dans ce cadre stable et sécurisé, elle encadre ces contacts privilégiés et informels entre les sans-abris et les acteurs de l’entreprise, encourageant ainsi la réinsertion par les relations sociales.

Qu’elles soient symboliques (transmission des connaissances, partage d’expériences, moments conviviaux, etc.) ou concrètes (logement intergénérationnel, dons matériels ou services rendus), l’entraide entre les générations a toujours été essentielle et ce n’est pas près de changer.

 

Les différentes initiatives solidaires

1. Des startups pour créer du lien autrement

De belles initiatives ne cessent de fleurir sur le territoire Français, depuis plusieurs années maintenant, pour briser l’isolement des personnes âgées, par exemple. Nous pouvons citer le cas de la startup Geezkie qui propose de « transformer nos grands-parents en geeks ». Pour son fondateur, l’objectif est double : « réduire la fracture numérique entre juniors et seniors et créer un lien intergénérationnel ». Grâce à cette startup, des étudiants forment les personnes âgées aux nouvelles technologies pour leur permettre de gagner en autonomie et lutter contre l’isolement avec les outils digitaux disponibles. Dans un autre registre, nous avons la startup Mamie-Boom qui met en relation les deux générations précédemment citées, pour partager des moments conviviaux (activités ou sorties culturelles). Nous pouvons également citer la startup Les Amis d’Hubert qui crée des rencontres entre les générations, grâce au partage de passions, comme la musique. Ou encore, l’association Tous en Tandem : le 1er réseau d’étudiants et de jeunes actifs qui propose des animations et activités culturelles à destination de leurs aînés en EHPAD.

Plus globalement, on remarque un attrait certain pour l’ESS (Économie Sociale et Solidaire). De nombreuses entreprises, startups, associations, coopératives, mutuelles et fondations en ont fait leur « cheval de bataille ». Leur point commun ? Elles sont fondées sur un principe de solidarité et d’utilité sociale. Des valeurs fortement mises en lumière par la crise sanitaire. Si le concept d’ESS est encore mal assimilé par le grand public, ses principes et bienfaits n’en restent pas moins impactant. Cet intérêt sociétal semble majeur pour relever les grands défis de notre société, dans les années à venir.

 

2. Des tutorats et mentoring

On constate aussi de nombreuses initiatives d’entraides entre des « profils expérimentés » et des « novices ». Cette pratique émerge et se développe au sein des entreprises notamment : on parle de mentorat. Contrairement aux autres modes d’accompagnement comme le coaching, celle-ci repose sur la transmission de connaissances et d’un savoir-faire, de façon désintéressée et en dehors de considérations hiérarchiques. En effet, le mentorat est une pratique bénévole et gratuite dans laquelle l’accompagnant (le mentor) et l’accompagné (le mentoré) agissent d’égal à égal. Tout est une question de confiance.

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Crédit Photo : Pexels / RODNAE Productions

Le mentor sait de quoi il parle : « lui aussi, il est passé par là ». C’est pourquoi en tant que professionnel expérimenté, il connaît les différentes problématiques du secteur et accompagne ses collaborateurs, ou connaissances, pour assurer le développement de leur potentiel. Ainsi, l’employé accompagné, ou le créateur, va pouvoir profiter de ses retours d’expériences. C’est une occasion de bénéficier de conseils avisés (comme la gestion du stress ou la « bonne réaction » face à une nouvelle situation), d’être sincère, d’accéder à un vaste réseau, d’avoir une vision plus globale des choses et de se développer personnellement. Évidemment, cette situation est à double sens : ces échanges sont également très enrichissants pour le mentor et challengeant.

Fort de ce constat, ce modèle d’entraide est de plus en plus encouragé par les écoles comme Audencia SciencesCom. Selon cette dernière, le parrainage entre jeunes pousses et professionnels de la communication peut nourrir les attentes de chacun. Mais, comment s’engager sur le sujet ? Comment rendre le mentoring efficace ? Existe-t-il une « recette gagnante » ? L’école de communication nantaise propose deux dispositifs complémentaires de mentorat à destination de ses étudiants en cycle master et de ses jeunes diplômés en communication et médias.

Sylvie Chancelier, Directrice Audencia SciencesCom, explique : « Le mentorat entre les jeunes pousses que nous formons et qui seront les communicants de demain et des profils plus expérimentés répond très concrètement à un besoin d’échange désintéressé, de partage. Ce besoin n’est pas totalement nouveau, mais il semble trouver un écho particulier depuis 1 an. Avec la crise climatique et les enjeux sociétaux associés, chacun cherche à donner du sens à ses projets et à sa vie professionnelle et s’interroge sur les impacts de ses activités. Les étudiants ont envie de bien comprendre les cultures professionnelles et les valeurs qui sont portées par les agences et les entreprises avant de postuler et d’un autre coté les professionnels plus aguerris dans les services de communication et dans les agences ont envie d’information de 1e main émanant d’une génération qui refuse de plus en plus de se soumettre aux modèles de business et de management en place. »

 

Match In Com

Audencia SciencesCom a souhaité participer activement à la mise en place de Match In Com, le mentorat gagnant-gagnant proposé par COM-ENT, l’association de notoriété nationale qui fédère un réseau qui fédère un réseau de plus de 1 500 professionnels de la communication. Sa vocation ? Permettre, d’un côté à ses adhérents d’échanger, de se former et d’évoluer autrement, au contact des jeunes pousses de la communication. Pour les futurs communicants, c’est aussi une occasion d’échanger en dehors du cadre scolaire ou d’une mission en entreprise, avec un professionnel sans autre enjeu que le partage.

Cette idée a vu le jour en janvier 2021, en raison des difficultés rencontrées par les étudiants et les nouveaux entrants sur le marché du travail. Notons que la seconde promotion (composée de 13 matchs et de 26 participants) a commencé en janvier dernier. Les jeunes choisis pour y participer, s’engagent notamment à rencontrer leur binôme au moins une fois par mois, pendant 6 mois. S’ils le souhaitent, ils peuvent réitérer l’expérience une deuxième fois mais pas plus, afin de laisser sa chance au plus grand nombre.

« Audencia SciencesCom est partenaire de COM-ENT depuis de nombreuses années, nous n’avons pas hésité à participer à la démarche collaborative qu’ils ont initiée en pleine crise sanitaire afin de réfléchir aux actions qui pourraient concrètement aider les étudiants et les jeunes professionnels de la communication. Notre préoccupation commune est de donner des éclairages sur les métiers très divers de la communication, des métiers qui mettent le sens et le lien au cœur de l’activité ! C’est dans cet état d’esprit nous avons imaginé Match-In-Com, le mentorat gagnant-gagnant pour les spécialistes de la communication avec l’idée que le binôme = jeune pousse + profil expérimenté, interagisse d’égal à égal, car chacun à quelque chose à apporter à l’autre, on en est convaincu ! » détaille la Directrice Audencia SciencesCom, Sylvie Chancelier.

Podcast


Le réseau d’Alumni (anciens élèves) d’Audencia

En complément, les étudiants et jeunes diplômés d’Audencia peuvent s’engager dans la démarche de mentoring réservée à son réseau de diplômés. Notons que l’école compte un Réseau d’Alumni impressionnant (plus de 30 000 diplômés) avec lequel il est possible de rester « connecté » grâce à l’Annuaire, le Career Center ainsi que The Mag. Ainsi, si les étudiants bénéficient de ce partage d’expériences, c’est également une belle occasion pour les mentors en bénéficiant d’un regard souvent « rafraîchissant ». C’est aussi l’occasion pour eux d’identifier les éventuels profils à coopter, valoriser la qualité des candidatures des étudiants mais aussi de créer des relations qualitatives avec ces communicants de demain. De même, ils les aident à trouver leur voie tout en leur donnant les meilleures chances d’intégrer l’entreprise de leur choix. Contribuer à la réussite de quelqu’un, n’est-ce pas gratifiant ?

« Au-delà du nombre, les 30 000 diplômés d’Audencia Alumni, ont la possibilité de se retrouver à travers les 160 communautés qui composent le réseau. Ils bénéficient d’événements et contenus dédiés au programme dont ils sont issus, mais aussi de la diversité du réseau et la possibilité de se retrouver à travers des critères géographiques et thématiques. Ces communautés riches de diversité de profils, sont un réel atout que chaque diplômé peut utiliser afin de mener à bien ses projets. » conclut Matthieu Bonnamy, Responsable Audencia Alumni.

 

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