Le sentiment d’appartenance (ou « Sense of beloging » dans la langue de Shakespeare) décrit le lien affectif entre l’entreprise et ses collaborateurs. Au même titre que l’environnement et les conditions de travail, celui-ci joue un rôle prépondérant dans l’implication des salariés. Donc sans celui-ci, sans cet esprit « corporate », le bonheur au travail semble compromis. Facteur d’épanouissement et d’engagement, cette fierté repose sur différents piliers. Nous pouvons citer l’adhésion, la confiance, le respect, la considération, le partage ou encore la quête de sens.
« Facteur essentiel de l’épanouissement au travail, ce sentiment d’appartenance est selon moi une priorité. Au sommet de la pyramide de Maslow, ce sentiment est également au sommet de nos objectifs de bien-être au sein de l’ISTC » explique Maxime Willems, Responsable Communication digitale & Prospection de ladite école.
Cultiver, développer et renforcer le sentiment d’appartenance est donc une priorité au sein des entreprises, comme des écoles. Mais par où commencer ? Quelle approche pragmatique peut-on mener ? Quelles sont les clés pour une culture d’entreprise forte et inclusive ?
Il est important de préciser que ce sentiment d’appartenance se construit dans le temps. A l’image d’un emménagement, lorsque vous arrivez quelque part, il ne suffit pas de « poser ses cartons » pour se sentir chez soi tout de suite. Tel un puzzle, plusieurs éléments peuvent être néanmoins réunis, avant de laisser le temps faire son œuvre. Découvrez nos 10 conseils.
Proposer une vision claire
Une vision est à la fois attractive et rassurante puisqu’elle rassemble. Elle permet également à chacun de se projeter, de se positionner mais aussi de connaître et de maintenir le « cap ». Sans oublier, que des objectifs clairs participent à la construction d’un plan d’action, d’une relation de confiance et promeuvent les valeurs de l’entreprise. Enfin, une vision concrète apporte en partie une réponse à la quête de sens de plus en plus forte, notamment chez les nouvelles recrues.
Faire preuve de leadership
Le sentiment d’appartenance dépend de l’équipe dirigeante. Celle-ci doit faire preuve d’un leadership sans faille. A l’image d’un bateau, un matelot fier de son capitaine est plus enclin à le suivre. Un bon décideur sait donc guider et motiver ses collaborateurs, miser sur la proximité, communiquer, faire preuve d’empathie…
« Un leader doit également dégager de la sérénité et de la positivité : le positif attire le positif. Insuffler de la motivation chez ses collaborateurs passe donc aussi par le fait de les mettre en confiance, de construire les projets avec eux, de célébrer les réussites ensemble etc. » ajoute Maxime Willems, Responsable Communication digitale & Prospection de l’ISTC.
Intégrer ses collaborateurs avec l’on-boarding
L’intégration des salariés est primordiale pour développer un sentiment d’appartenance : c’est un rite de passage unique. Si précédemment, nous parlions du temps nécessaire pour instaurer ce « feeling », l’un des jalons clés est l’accompagnement pendant les premiers jours (aussi appelé on-boarding en Marketing).
C’est aussi une occasion d’offrir aux nouveaux arrivants, une expérience mémorable, qui créera sans aucun doute des liens. Ce moment privilégié permet de promouvoir une culture d’entreprise forte et inclusive.
Donner la parole
Une bonne communication est le passage obligé d’un bon fonctionnement. Ainsi, celle-ci se doit d’être complète et transparente, que la situation soit bonne ou mauvaise. Mais pour rester en alerte sur les enjeux de l’entreprise, les messages ne doivent pas venir que « d’en haut ».
En effet, il est important d’être à l’écoute de ses collaborateurs, de prendre en considération leurs opinions et de leur accorder du crédit. Ces prises de paroles peuvent être encouragées lors de sondages, tables rondes, rendez-vous individuels de suivi… Encore une fois, la proximité est à valoriser.
Par ailleurs, la confiance est essentielle. C’est pourquoi, il est important de laisser travailler ses collaborateurs et de les impliquer dans les prises de décisions majeures. Après tout, qui est mieux placé que ces personnes de terrain pour comprendre les enjeux de l’entreprise ? Encore aujourd’hui, beaucoup de directions décident à la place de leurs équipes. Mais les besoins ressentis sont rarement alignés aux besoins réels.
Cultiver la reconnaissance envers les salariés
Un sentiment d’appartenance fort permet de réduire le turn-over, l’absentéisme, mais aussi le présentéisme. C’est à dire, les personnes présentes au travail mais peu impliquées, voire même, pas productives. Pourtant, un « merci » peut changer la donne.
En effet, pour booster la mobilisation de ses employés, il est important de reconnaître leurs mérites, d’être juste et bienveillant. Le salaire ne fait pas tout.
Donner du crédit à leur projet
Pour créer un sentiment d’appartenance fort, il est opportun d’impliquer ses collaborateurs dans la stratégie d’entreprise. Pour ce faire, il faut les accompagner et soutenir dans leurs propres projets. En effet, encourager ces derniers à réfléchir sur les enjeux de l’entreprise, proposer, créer, tester et prendre des initiatives ; est une aubaine. Ils peuvent mettre en exergue des axes d’améliorations.
Mettre en place des plannings flexibles
Tout comme les indépendants, les salariés ont un besoin de liberté. En les laissant gérer leurs horaires de travail, l’employeur stimule leur morale et leur autonomie. Ce fonctionnement permet ainsi de réduire les retards, les roulements de personnel et favorise, à l’inverse, une organisation optimale. En termes d’image, l’entreprise se présente ainsi comme un lieu de travail favorable à la famille. Du côté des employés, ils gagnent en souplesse et reprennent le contrôle de leurs missions.
Proposer des formations
Puisque les employés ont des motivations propres, des objectifs d’évolution de carrière, ou tout simplement, des besoins de changement ; il est important de soutenir leur spécialisation tout comme le développement de leurs compétences. Ainsi, cela montre que l’entreprise se projette avec eux et sait se montrer « ouverte ».
Cette solution est win-win :
- Le collaborateur va se sentir considéré et plus utile. Il va gagner en flexibilité. De même, cette montée en compétences, ou cette spécialisation va lui permettre d’évoluer, voire de se reconvertir. Les formations offrent donc de nouvelles perspectives.
- Quant à l’entreprise, elle garantit sa compétitivité, augmente sa productivité, fidélise et motive ses collaborateurs.
« L’avantage de la formation continue est de permettre aux collaborateurs de conjuguer leurs développements personnels/professionnels avec la progression du collectif » détaille Amaury de Baudus, Directeur de la communication, du développement et des relations entreprises au sein de l’ISTC.
Organiser des activités collectives
Soirées, repas, séminaires, team building, séances de sport en entreprise… Les prétextes pour se rassembler sont nombreux et les formats des évènements le sont tout autant. Même passer ses heures de pause avec des membres de son équipe influe le sentiment d’appartenance.
Facteurs de bonne ambiance au travail, ces rendez-vous sont donc une occasion de créer du lien dans un contexte « autre », de valoriser l’esprit d’équipe ou encore, de rappeler les valeurs de l’entreprise. Après le Covid, ces derniers sont les bienvenus.
Miser sur les outils numériques
L’idée est de booster les relations entre collègues pour renforcer la cohésion en interne et le sentiment d’appartenance. Et pour ce faire, divers outils sont prisés par les entreprises :
- Les messageries collectives : alternatif aux emails, ce fonctionnement permet de poster des commentaires, d’indiquer des précisions, de se partager de bonnes nouvelles simultanément… Bref, de personnaliser la discussion digitale.
- L’intranet : convivial, cet outil permet de décloisonner les services et favoriser les échanges à plus grande échelle (dossiers, présentations, modèles…). Il est également possible de créer des sous-groupes pour renforcer l’esprit d’équipe.
- Le forum : pour encourager l’échange d’informations (formelles ou informelles) et la coopération entre les collaborateurs. Ils sont notamment invités à se regrouper et à apprendre à se connaître autrement.
- Le chat : ce support favorise la transmission rapide d’informations et permet de resserrer les liens
- Les groupes sur WhatsApp, Discord ou d’autres réseaux sociaux : leur usage est désormais ancré dans notre quotidien et même dans notre vie professionnelle.
Pour plus d’informations sur l’ISTC, rendez-vous sur leur page école dédiée.