À l’occasion des Cannes Lions 2024, toute l’équipe de J’ai un pote dans la com se mobilise pour vous faire vivre le festival comme si vous y étiez. Tout au long de la semaine, nous allons à la rencontre de personnalités issues du monde de la pub pour qu’elles nous partagent leurs insights sur cet événement phare, et leur vision des tendances qui façonnent – et façonneront ! – le secteur.
Dans cet article, nous retrouvons Thomas Guilhot, Executive Creative Director & VP chez Jellyfish France, sur la plage Brandtech ! Nous discuterons de la relation agence annonceur, l’agence Jellyfish qui a été shortlistée dans la catégorie Outdoor, ou encore des frontières entre digital et physique.
JUPDLC : C’est le deuxième jour des Cannes Lions. Comment ressentez-vous cette édition 2024 ? Depuis quand venez-vous au festival ? Comment avez-vous senti l’évolution de ce festival ?
Thomas Guilhot : Ce n’est pas la première fois que je viens à Cannes, ça fait un moment que je suis présent sur le festival, plus d’une dizaine d’années en réalité. Et l’ambiance est constante, elle est cool ! C’est toujours un moment de célébration de la créativité. Et forcément, ça fait toujours plaisir aux Directeurs de la création, au DC, au DA et à l’ensemble de l’industrie.
JUPDLC : En ce qui concerne les prix, l’agence Jellyfish a été shortlistée pour les campagnes en outdoor, vous êtes quand même une agence digitale, qu’est-ce que ça signifie ?
Thomas Guilhot : Nous sommes ravis parce que Jellyfish a été shortlistée sur notre campagne Netflix pour le lancement de la saison 3 de Lupin. Pour une agence qui est full digital, on était effectivement dans une catégorie outdoor donc c’est une véritable fierté. Il s’agit d’une catégorie historique des Cannes Lions avec les billboards, les campagnes outdoor, etc.
Personnellement, ça m’inspire une vision, c’est qu’aujourd’hui, il n’y a plus trop de barrières entre le digital et l’outdoor. Si demain quelqu’un photographie une affiche, la poste sur Instagram avec le hashtag qui concerne le client et la campagne, on peut se poser les questions suivantes : où commence le digital ? Où s’arrête le print ? On ne sait plus trop, les frontières sont floues !
Au final, le principal, c’est que ça plaise aux gens, qu’ils voient la campagne, et que ça marche.
JUPDLC : Vous avez été shortlisté, mais cette année, vous n’avez pas encore reçu de Lions. Dans le passé, vous en avez déjà reçu ?
Thomas Guilhot : Comme je le disais auparavant, ça fait plusieurs années que je suis à Cannes, et dans ma vie passée j’ai effectivement eu plusieurs Lions pour différents clients tels que la BNP, WWF, dans des catégories dédiées au digital et au social.
Donc cette année c’est hyper cool de venir encore une fois pour une shortlist sur une catégorie outdoor. On aurait aimé gagner, évidemment, mais une shortlist c’est déjà super beau parce qu’il y a plus de 16 000 entrées à Cannes donc c’est déjà une très belle récompense !
JUPDLC : Que pensez-vous de la relation d’aujourd’hui entre les annonceurs, les marques et les agences ?
Thomas Guilhot : Concernant la relation agence annonceur, on pourrait beaucoup en parler. Mais concrètement, ce qu’il faut retenir, c’est que les choses se passent toujours bien. Selon moi, les annonceurs sont aujourd’hui face à une dichotomie. La question c’est : est-ce qu’on doit vraiment penser à un écosystème digital first ? C’est-à-dire penser complètement digital et social, ou aussi aux médias plus traditionnels.