L’agence digitale : le choix de carrière des cool kids (de la tech)

En collaboration avec Razorfish France
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App mobiles, sites web, réseaux sociaux, e-commerce, gaming… L’écosystème digital est plus que jamais ancré dans nos quotidiens. Et pour communiquer efficacement auprès de son audience, il est essentiel pour une marque d’être bien accompagnée. Le paysage publicitaire dénombre près de 50k principaux annonceurs, dont 84% investissent le digital, en particulier les plateformes sociales où Meta concentre 97% d’entre eux. Dans ce contexte, on comprend mieux la nécessité de l’expertise d’une agence digitale ! De plus, et selon une étude Statista, le taux de pénétration de l’e-commerce dans le monde devrait d’ailleurs atteindre 34,1% d’ici 2028.

À quoi ressemble la carrière de celles et ceux qui contribuent à faire vivre les marques en ligne ? Quel est le quotidien de ces gens qui bossent en agence et comment font-ils pour être à la pointe des dernières tendances digitales ? Pour en parler, nous avons rencontré Carine Thomas, Responsable Recrutement et Développement RH au sein de Razorfish France, et Alexane Dacquin, Social Media Manager Junior pour des grandes marques automobiles et luxe au sein de l’agence.

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Soirée d’été Razorfish France / Crédit photo : Razorfish France

Entretien avec Carine Thomas, Responsable Recrutement et Développement RH chez Razorfish France

JUPDLC : Tout d’abord, qu’est-ce qui distingue une agence digitale telle que Razorfish des autres agences du secteur ?

Carine Thomas : Nous sommes l’agence digitale du Groupe Publicis et notre expertise mêle Création, Strat & Data et Technologie. Nous intervenons sur toute la chaîne de valeur digitale pour nos clients, en général de grands groupes français ou internationaux. Nous avons donc des projets très variés comme la création d’apps mobiles, la refonte de sites, le design de plateformes e-commerce ou encore la conception et la production de campagnes Social Media. On se différencie donc des agences traditionnelles, qui sont en général très centrées sur la publicité.

L’innovation est au cœur de nos métiers et nos expériences intègrent les avancées technologiques les plus récentes. Nous faisons partie des premiers à intégrer les IA génératives ou le gaming aux projets de nos clients. Cela permet de vraiment s’amuser avec les marques et de cultiver en interne une grande curiosité des tendances tech et marketing.

 

JUPDLC : Quels types de profils et métiers sont présents au sein d’une agence digitale ?

Carine Thomas : Un projet digital ne peut se façonner qu’avec la collaboration de profils très différents. C’est cette synergie unique que les grandes marques viennent chercher chez nous : des talents complémentaires, qui ont l’habitude de réfléchir et construire ensemble des services, des sites ou des vidéos TikTok, à chaque fois différents.

JUPDLC : Quelles compétences faut-il avoir pour y travailler ?

Carine Thomas : Ce sont les qualités humaines qui comptent le plus en agence. Car il faut avoir envie de travailler en équipe, apprendre continuellement de nouvelles choses, être curieux, s’adapter aux sujets et aux changements, aimer faire de la veille et la partager. L’humilité et, bien sûr, l’empathie sont des qualités essentielles pour travailler et s’épanouir en agence digitale. Car il faut non seulement comprendre et s’intéresser à nos clients, mais aussi aux clients de nos clients, donc aux consommateurs finaux.

Les compétences (le code, la production audiovisuelle, l’analyse data, etc.) s’apprennent quant à elles à l’école, puis en travaillant concrètement sur des projets, donc c’est finalement la partie la plus facile. Je le redis, le plus important, ce sont les qualités humaines : nous recrutons des personnalités, pas des robots (surtout avec l’essor des IA) !

 

« On aime tester, ajuster, co-créer avec nos clients les meilleures expériences digitales, mémorables, responsables et créatrices de valeur. »

 

JUPDLC : Chez Razorfish, comment vous adaptez-vous aux différentes transformations technologiques et innovations ?

Carine Thomas : Nos métiers et leurs missions évoluent en permanence. La diversité de profils nous permet d’adopter ces transformations par tous les angles. Nous avons des designers UX et UI, des développeurs, des chefs de projets, des product owners, des business analysts, mais aussi des équipes d’expertises avec des stratèges spécialisés (ex : SEO), des créatifs et des motion designers, des analystes data, des social media managers, et j’en passe ! Et puis de nouveaux métiers du digital s’inventent selon l’émergence de nouveaux terrains d’expression pour les marques.

 

 

Et ça tombe bien, car l’innovation fait partie de notre quotidien, de notre façon de travailler. On aime tester, ajuster, co-créer avec nos clients les meilleures expériences digitales, mémorables, responsables et créatrices de valeur. L’innovation digitale c’est aussi trouver de nouvelles façons de fabriquer des sites et des contenus qui ont un impact minimal sur l’environnement, qui sont accessibles à tous et qui corrigent au maximum les biais sociaux.

Il est primordial d’avoir une culture transparente, où la formation passe par des partages plus ou moins formels ou “corporate”s. Nous avons ainsi certains rituels, notamment des déjeuners « lunch and learn » où les équipes présentent et partagent leurs dernières trouvailles et tendances. Ce sont de vrais moments de convivialité, d’échange et partage !

Notre culture tech est entretenue aussi par les événements majeurs, tels que VivaTech, où nous sommes présents chaque année sur le stand Publicis Groupe. C’est un temps fort de l’année pour faire rayonner les sujets phares de l’agence, nos réalisations et faire profiter à nos clients de ce riche écosystème d’innovation.

 

 

JUPDLC : Selon vous, que recherche un(e) candidat(e) qui s’orienterait dans ce domaine ?

Carine Thomas : Les candidat(e)s qui postulent en agence digitale recherchent un job qui leur permet de travailler en équipes pluridisciplinaires, sur des projets variés de grande envergure, qui sont à la fois créatifs et innovants, pour des clients grands comptes français ou internationaux. Pour moi, l’agence, c’est la meilleure école du digital et les candidats et candidates sont conscients que chez Razorfish, ils sont au cœur du réacteur !

 

JUPDLC : D’un point de vue recrutement et vie de l’agence, comment vous adaptez-vous à la Gen Z au quotidien ?

Carine Thomas : Chez Razorfish (et plus largement chez Publicis), nous avons la possibilité de télétravailler jusqu’à deux jours par semaine, ce qui favorise un meilleur équilibre vie pro et vie perso. Nous avons aussi de nombreux événements internes pour se réunir et passer des moments à la fois ludiques et instructifs. On ne manque pas une occasion de célébrer un événement important à l’agence (par exemple la Saint-Valentin, Noël ou la fin d’un projet important). Certains collaborateurs ont aussi l’opportunité de travailler depuis l’étranger jusqu’à six semaines par an après un an d’ancienneté via le programme Work your World.

La Gen Z est aussi en quête de sens. Nous avons à cœur, chez Razorfish, de faire du digital utile pour les utilisateurs et pour nos clients tout en étant respectueux de l’environnement. C’est le « Good », au cœur de notre positionnement. L’éco-conception est au centre de nos projets et nous avons conçu un outil de mesure de l’empreinte environnementale des 90 sites les plus représentatifs de l’économie française !


Événement



JUPDLC : Comment vous préparez-vous à l’essor des IA au sein de votre agence ?

Carine Thomas : L’IA s’intègre progressivement à nos outils métiers, même chez une équipe RH comme la mienne. L’enjeu est d’améliorer notre gestion des tâches avec une meilleure productivité.

Nous avons la chance de faire partie du groupe Publicis, qui nous met aussi à disposition, dans des environnements sécurisés, de nombreux outils à la pointe du marché. Le Directeur de la Création de Razorfish, Jean-Baptiste Burdin, participe d’ailleurs à la task force IA du groupe. Il mène des initiatives de formation mais aussi de développement d’outils révolutionnaires pour les talents créatifs du groupe !

 

Entretien avec Alexane Dacquin, Social Media Manager pour les marques automobiles et luxe.

JUPDLC : Quelles compétences clés faut-il avoir pour exercer le métier de Social Media Manager ?

Alexane Dacquin : La plus grande compétence qu’il faut acquérir, je crois, c’est de réussir à expliquer clairement ce que tu fais à tes grands-parents. Et moi je n’ai toujours pas réussi ! *Rires* Plus sérieusement, avant de parler des compétences, je pense qu’il faut avoir une réelle appétence pour la veille et vouloir toujours être au courant de (presque) tout.

Il faut avoir une personnalité curieuse, et aimer travailler en équipe. Dans notre pôle chez Razorfish, on a tous un peu notre niche d’expertise et on se partage tout. Donc, vous pouvez être sûrs qu’on connaît déjà tous la nouvelle trend Tiktok, les sujets qui font réagir sur X, la dernière opé’ de Léna Mahfouf… C’est ce qui fait qu’on est un peu les « cools kids » de l’agence !

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Crédit photo : Razorfish France

 

Pour parler purement des compétences, la base de notre travail, c’est de faire vivre les réseaux sociaux des marques. Il faut donc savoir utiliser les différentes plateformes et chercher à comprendre ce qui marche et où. Il faut aussi être flexible et réactif, car il y a toujours une nouvelle trend, une nouvelle fonctionnalité, ou une nouvelle plateforme à investiguer. Et le but, c’est toujours d’être dans les premiers à le faire ! C’est un bon mix entre compétences techniques, créatives, rédactionnelles et relationnelles, et c’est ce qui me plaît le plus dans mon métier.

 

JUPDLC : Selon vous, quels parcours peuvent conduire à ce métier ? Quel a été le vôtre ?

Alexane Dacquin : Honnêtement, je pense qu’il n’y a pas UN parcours unique. Dans notre équipe, on a tous un background différent. Le parcours « classique » c’est une fac ou école de communication, mais on a des profils avec des cursus plus littéraires par exemple. Il arrive que des profils autodidactes, des créateurs de contenus, ou qui gèrent les réseaux d’influenceurs soient recrutés à ce poste aussi. Ils ont un regard précis sur ce qui marche pour leurs communautés et c’est hyper intéressant pour nous.

Pour ma part, j’ai fait un master en marketing digital et je me suis spécialisée ensuite sur la partie social media lors de mon stage de fin d’études. J’ai commencé avec un stage en tant que Community Manager junior dans une autre agence de Publicis avant d’être embauchée chez Razorfish.

 

JUPDLC : Au quotidien, quelles sont vos attentes pour vous épanouir dans votre cadre professionnel ? Vos priorités pour construire votre carrière ? Pourquoi avoir choisi cette agence en particulier ?

Alexane Dacquin : Ce que je recherche vraiment pour m’épanouir professionnellement, c’est d’avoir un environnement stimulant avec des projets très variés. Pour moi, c’est aussi hyper important de travailler dans une ambiance fun, collaborative, où chacun peut partager ses idées et contribuer dans la bienveillance. C’est le mix de ces deux aspects qui m’a attirée vers Razorfish.

En ce qui concerne les priorités pour construire ma carrière, je dirais que c’est surtout de continuer à travailler sur des comptes clients challengeants. Des comptes sur lesquels on peut faire des opés social media, qui ont du sens et qui plaisent aux cibles. Quand on voit les résultats concrets d’une campagne et leur impact, ça donne une grande satisfaction. Nos métiers évoluent tous les jours mais pour ma part, j’aimerais m’orienter de plus en plus vers des missions stratégiques qui anglent les campagnes et délivrent les bons messages aux bonnes cibles.

 

« Dans cette agence en particulier, il y a une forte importance accordée au collectif, au partage d’informations et à l’entraide. »

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JUPDLC : Si vous deviez définir l’environnement chez Razorfish en trois adjectifs, quels seraient-ils ? Pourquoi ?

Alexane Dacquin : Si je devais définir l’environnement à l’agence en trois adjectifs, je dirais : dynamique, collaboratif et innovant.

Chez Razorfish, il se passe toujours plein de choses : de nouveaux projets, des idées qui fusent dans tous les sens. Il y a une forte culture de collaboration, où les équipes travaillent main dans la main. Et tout cela, en encourageant à explorer les dernières innovations. L’agence est constamment en train de défricher de nouvelles technologies, notamment avec l’IA dernièrement et c’est chouette d’être dans un environnement où l’on accueille volontiers et on peut tester la nouveauté.

 

JUPDLC : Diriez-vous que l’agence répond à vos exigences en ce qui concerne vos valeurs ? Pourquoi ?

Alexane Dacquin : Carrément. Tout d’abord parce qu’en agence, on travaille pour des clients variés aux projets très différents, donc ça correspond à mon besoin de stimulation permanente. Pour moi, la valeur humaine est primordiale, et dans cette agence en particulier, il y a une forte importance accordée au collectif, au partage d’informations et à l’entraide. En bref, travailler avec des gens smart et sympas, ça rend forcément le travail agréable.

Pour finir, la flexibilité est essentielle. Savoir que je peux travailler depuis chez moi deux jours par semaine et à l’autre bout du monde pendant six semaines par an, c’est un vrai plus que je trouve cool chez Publicis !

 

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Au premier trimestre 2024, treize collaboratrices et collaborateurs Razorfish étaient en télétravail dans des destinations de rêve aux quatre coins du monde. Crédit photo : Claire Bouzigues / Razorfish France

 

JUPDLC : Comment vous adaptez-vous aux nouveaux usages et aux mutations sociétales ?

Alexane Dacquin : Je crois que la réponse est dans la question, on s’adapte et c’est ce qui rend ce métier captivant ! Pour les nouveaux usages, le but, c’est soit de les anticiper, soit de voir comment on peut y répondre en tant que marque. TikTok, par exemple, c’était un gros sujet ces deux dernières années, car cela a révolutionné notre manière de consommer du contenu. C’est devenu un vrai enjeu de « coolification » pour certaines marques ou de rajeunissement de leur audience.

Ce qui est passionnant avec les réseaux sociaux, c’est que les marques se transforment en entertainers. Quand on fait de la publicité et de la communication, on contribue forcément à la création de l’imaginaire collectif et à la pop culture. C’est ultra-important pour moi de faire attention à ne pas reproduire des clichés ou des représentations stéréotypées ou discriminantes.

 

JUPDLC : Comment voyez-vous votre métier dans 5, 10 ans ?

Alexane Dacquin : Ça, c’est vraiment la question à 1 million ! Il y a deux écoles : ceux qui pensent que ce métier n’existera plus et ceux qui pensent que les réseaux sociaux auront complètement remplacé les médias traditionnels.

Pour moi, on va vers des expériences hyper-personnalisées qui vont mener à des métiers beaucoup plus spécialisés et experts. C’est un métier qui en était à ses balbutiements il y a dix ans. Et dans dix ans, il ne ressemblera certainement pas à ce que je fais aujourd’hui. Ce qui est sûr, c’est que les marques auront toujours besoin de construire des relations authentiques avec leur audience, donc j’ai hâte de voir ce que l’avenir nous réserve !

 

Pour en savoir plus sur Razorfish France, rendez-vous sur sa page dédiée !

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