L’application de seconde main Vestiaire Collective dit stop à 30 marques représentatives de la fast fashion ! Sont notamment citées Zara, H&M, Gap, Uniqlo, Mango, Urban Outfitters ou encore Abercrombie & Fitch. Une prise de position drastique qui s’accompagne d’une campagne « Anti Black Friday », montrant des monuments nationaux noyés sous les déchets textiles.
Une campagne lancée à l’occasion du Black Friday
« Pensez d’abord, acheter ensuite » (« Think First, Buy Second ») peut-on lire dans le spot vidéo de la campagne. Réalisé en réalité augmentée, il montre Times Square submergé de vêtements abandonnés. « Nous vous invitons à participer au mouvement pour faire de cette année un « Better Friday » au lieu d’un « Black Friday » », déclare Maximilian Bittner, CEO de Vestiaire Collective.
Si pour beaucoup le Black Friday est synonyme de bonnes affaires, c’est aussi un événement phare de la consommation de masse qui pourrait être évité. Avec cette campagne, la plateforme de seconde main nous rappelle de n’acheter que ce dont nous avons vraiment besoin.
Le portail de revente met à la porte les marques de fast fashion
En bannissant pour de bon les géants de la fast fashion de sa plateforme, Vestiaire Collective renforce son positionnement. En 2022, le portail de revente avait déjà laissé à la porte de nombreuses marques : Asos, Boohoo, Nasty Gal, Pretty Little Thing, Missguided, etc. De même que Shein, Topman, Topshop et Warehouse. Ce qui n’a pas empêché 70% des utilisateurs impactés de revenir sur le portail de revente.
En cette fin d’année, Vestiaire Collective poursuit sa lutte autour de 5 critères :
- Les prix bas,
- Le taux de renouvellement intense,
- La gamme,
- La rapidité de mise sur le marché,
- L’intensité promotionnelle.
« L’interdiction de la fast fashion sur le site de Vestiaire Collective suscitera des débats, mais avec l’accélération de la crise climatique et les 92 millions de tonnes de déchets textiles jetés chaque année, il s’agit d’une étape nécessaire pour réduire l’impact environnemental et social de la mode », indique l’entreprise.
Cette prise de position est accompagnée d’une campagne d’affichage montrant des monuments nationaux ensevelis sous les déchets textiles afin de sensibiliser à la surconsommation.