Plus qu’un outil de communication, Facebook parvient à faire sa place dans notre quotidien et les différents pans de nos vies. Relations, actualités, amitiés, divertissement et depuis peu, rencontres amoureuses, le géant du web a pris une place considérable dans notre vie.
Si certains y voient un risque, d’autres réussissent à appréhender les avantages qu’apporte Facebook dans notre quotidien, surtout en cette période de crise sanitaire unique. Ainsi, nous avons rencontrer Michelle Gilbert, Directrice communication France & Europe du Sud chez Facebook, afin de lui poser nos questions au sujet de la plateforme et ses actions en faveur des français.
JUPDLC : Comment se positionne Facebook aujourd’hui sur le marché Français ?
Michelle Gilbert : Facebook en France compte 39 millions d’utilisateurs actifs par mois en France et c’est en croissance continue On voit également que Facebook a fait sa place dans la vie des Français mais c’est aussi un partenaire essentiel pour les entreprises. À la fois les agences, les grands groupes mais aussi les entrepreneurs et les PME. Et même pour les créateurs qui autre fois, n’avait pas accès à leur public.
Donc évidemment, Facebook est là pour favoriser le dialogue et les échanges mais on voit aussi que les consommateurs sont sur la plateforme pour avoir une relation particulière avec les marques et les entreprises.
Même si le marché français est bien singulier, on compte énormément d’entreprises qui ont une page sur Facebook. Cela leur donne un ancrage dans le monde réel est une opportunité de communication ainsi qu’une fenêtre sur le monde.
On a quand même constaté que la France, avant cette période Covid, était un petit peu en retard sur les sujets de digitalisation. Par ailleurs, nous avons pu voir une évolution de la présence en ligne des entreprises françaises, qui se sont rendus compte de toutes les opportunités que proposait Facebook. Les entreprises ont pris conscience qu’il fallait accélérer leur digitalisation afin de continuer d’échanger avec leurs clients et développer leur business.
Je vais alors évoquer nos différentes opérations en faveur des petites entreprises et des commerçants mais aussi nos nouveaux dispositifs pour faciliter directement la vie des français.
D’un point de vue pro, Facebook accompagnes les TPE PME dans cette crise du Covid de manière complète. Concrètement, qu’est-ce qui est mis en place ?
MG : Facebook a pour objectif de travailler auprès des TPE PME et propose plusieurs services pour cela. Pendant cette période nous avons été à leurs côtés pour les accompagner dans leur transition numérique et la mise en place de leviers digitaux concrets et efficaces.
On a pu voir que de formidables choses ont été mises en place par l’intermédiaire des petites entreprises avec le soutien inconditionnel de Facebook. De notre côté, ça fait déjà plusieurs années que nous travaillons avec les entreprises. Oui, nous avions déjà un programme d’accompagnement pro. Néanmoins, nous avons souhaité mettre en place plusieurs actions nouvelles et utiles !
Par exemple, nous avons lancé plusieurs campagnes comme #SoutenonsNosTPEPME, pour inviter les Français à soutenir les commerces locaux et l’industrie du tourisme. Il y avait un véritable enjeux de survie pour ces entreprises et c’était notre rôle, de les aider. Au delà de la publicité sur Facebook, ces entreprises ont reçu notre soutien et ainsi que des aides. Je pense par exemple à la création de formations dédiées à la digitalisation. Mais aussi à notre outil de diagnostique gratuit.
De plus, nous avons lié un partenariat avec la CPME pour proposer des formations accélérées à la digitalisation en 1 semaine. Le but étant de rendre les commerces de proximité plus autonomes sur internet et les aider à s’appuyer sur le numérique face à la crise. Il s’agit ainsi d’une semaine de formation flash, conçue pour les commerçants, afin de les aider à basculer en urgence vers des solutions digitales (drive, click & collect, …). Comprenant un chat live avec des experts, ces formations sont diffusées auprès des 150 000 entreprises adhérentes de la CPME.
Par ailleurs, nous avons annoncé le lancement de plusieurs événements digitaux, payants, permettant la diffusion en live d’événements culturels ou d’ateliers sportifs (yoga, gymnastique) tout en rémunérant les artistes. Je pense notamment à l’action menée avec l’Opéra national de Paris qui proposait une diffusion de son ballet, en direct sur Facebook, au prix de 4,49 euros.
De plus, je souhaite mettre en lumière notre démarche en faveur des femmes entrepreneuses avec #SheMeansBusiness. Un programme d’accompagnement qui a déjà formé plus de 35 000 femmes depuis Janvier 2018, en ligne et en physique. En France, ce dispositif a permis à 10 000 femmes d’être formées grâce à des ambassadrices #SheMeansBusiness venant de toutes les régions et territoires outremers. Je rappelle qu’en France, le nombre de Pages Facebook de TPE-PME appartenant à des femmes a augmenté de 52% entre 2015 et 2016 et a plus que triplé depuis 2012. Il fallait alors encourager cette tendance et soutenir les femmes dans leur démarche entrepreneuriale.
Quelle relation avez-vous avec les français ? Existe-t’il une spécificité française sur les usages et les comportements ?
MG : Le marché français est de loin l’un des plus intéressants. Il est marqué par une créativité évidente de la part des entrepreneurs et des entreprises qui se battent pour créer des choses nouvelles et proposer de nouveaux usages.
C’est cette créativité à la française qui me plait ici. Cette envie de faire bouger les choses. Et chez Facebook, nous le soutenons évidement !
Concernant notre relation avec les utilisateurs français, je peux dire que nous sommes présents dans leur quotidien. Et encore plus pendant cette période de confinement durant laquelle nous avons souhaité être à leurs côtés, tous les jours. Ainsi, nous avons lancé plusieurs opérations visant à rendre leur vie de tous les jours moins difficile.
Par exemple, nous avons lancé #EnsembleALaMaison, une action née du premier confinement, qui visait à mettre en avant les contenus qui nous rassemblent, en relayant les live proposés par des musiciens, des artistes, des institutions et des communautés. Cela a permis de fédérer des contenus vidéo inédits en Live. Ainsi, chacun a pu découvrir et participer à des activités culturelles, ludiques, éducatives et sportives organisées en direct et relayées sur Facebook.
Toujours dans cette logique, Facebook mis en place le Hub Covid 19 avec des informations officielles afin de permettre aux français de se tenir au courant des évolutions.
Enfin, nous avons également déployé #EnsembleSolidaires et #EnsembleEnFrance, deux initiatives visant à soutenir le commerce de proximité pendant l’été et souligner les actions solidaires pour favoriser l’entraide.
Le bilan de tout cela :
13 millions d’interactions sur le hashtag #ensembleàlamaison
5700 publications
1400 live ayant généré 8 millions d’interactions
56000€ récoltés par le collectif Et Demain
77000€ collectés par Patrick Bruel
Arthur : abonnés +21%
Gym Direct a gagné 213% d’abonnés.
Le Château de Versailles a vu les interactions avec son audience bondir de 154%
Cyril Lignac a multiplié ses interactions par 10 lors de ses Live quotidiens de cuisine et a ainsi franchi la barre du million d’abonnés (+61%)
254K commentaires lors du live du 18 avril de David Guetta.
Des chiffres éloquents qui témoignent de l’efficacité et surtout du sens de nos actions.
On sait que la France est un pays test pour beaucoup de nouvelle fonctionnalités, pourquoi choisir la France dans ces phases de test ?
MG : La France est à l’origine du minitel. Les français avaient cette technologie avant les autres et en ce sens, il y avait déjà un réflexe d’aller chercher l’information dessus. De se fait, la France a toujours été un pays avec une relation particulière à la technologie. Même si comme je vous le disais, il y a un certain retard sur la numérisation des entreprises, on voit que les Français ont toujours eu des usages singuliers.
C’est pourquoi le marché français est toujours très intéressant pour nos phases de test et nos nouvelles fonctionnalités.
Je pense que les français sont exigeants par rapport à la technologie. Mais il sont aussi réactifs dans la notion d’adoption des nouvelles pratiques. La France est un pays très important pour nous d’un point de vue global. C’est pourquoi nous tenons à lui offrir de nouveaux tests régulièrement et de voir les évolutions.
De plus, c’est un pays qui aime beaucoup la réalité virtuelle et la réalité augmentée. Ce sont des technologies que les français apprécient et c’est pourquoi nous déployons pas mal de formats sur ce sujet en France.
Malgré un certain retard, les français ont une vraie maturité concernant les enjeux technologiques. C’est tout cela et leur créativité qui rend le marché français extrêmement intéressant. J’ai pris la nationalité française et j’en suis très fière. C’est un pays qui possède les meilleurs ingénieurs les meilleurs créatifs.
JUPDLC : On en parlait sur JUPDLC, vous lancez votre fonctionnalité de rencontres, pourquoi ?
MG : Le nerf de la guerre c’est innover et proposer des services différents en lien avec les habitudes et les usages des gens. On a pu voir que les gens étaient spontanément en train de dater et de faire des rencontres directement sur Facebook. En ce sens, c’est quelque chose qui existait déjà avant le lancement de cette nouvelle fonctionnalité dating. De plus, on sait que les rencontres se font à travers les amis de nos amis sur Facebook à l’instar de ce qui se passe dans la vie réelle.
C’est dans cette logique que nous avons lancé notre fonctionnalité dating. Une option qui se trouve directement dans l’application Facebook. Je rappelle qu’il faut avoir 18 ans pour participer.
C’est un service de dating différent, qui se base sur vos centres d’intérêt et ce que vous aimez. Mais sa vraie singularité demeure dans son positionnement fondamentalement plus romantique que la concurrence. C’est un positionnement volontaire qui vise à proposer des relations plus saines et plus durables.
Il y a également un système de match que l’on appelle le secret Crush. Qui permet de dire si vous appréciez une personne. Celle-ci ne le saura pas tant qu’elle n’a pas, elle-aussi, eu un secret crush pour vous.
Il est important de préciser que ce n’est pas nos amis que nous allons pouvoir dater et qu’il s’agit d’un tout autre réseau de personnes. Cela est vraiment séparé de Facebook et de nos amis classiques. C’est un service extrêmement sécurisé par ailleurs.
Pour terminer, cette fonctionnalité montre la volonté de Facebook d’être présent aux côtés des Français et d’instaurer une certaine proximité en ayant une offre de service la plus large possible et surtout, en amenant une véritable valeur ajoutée. D’autre part, cette nouvelle fonctionnalité est une réponse à un enjeu de société, celui de la rencontre. Nous avons mené une étude avec l’IFOP sur ce sujet à fin de mieux comprendre les attentes des français, pour y répondre avec justesse.
JUPDLC : Quels sont les prochains sujets à venir pour Facebook ?
MG : Notre objectif est et restera d’accompagner les gens et de favoriser les rencontres entre eux. C’est une valeur que nous avons depuis le départ et que nous garderons.
Il y a notamment un sujet pour nous concernant le future of work et l’évolution des nouvelles manières de travailler. Nous sommes évidement positionnés dessus avec notre outil WorkPlace.
Mais il existe également des enjeux concernant la réalité augmentée et la réalité virtuelle, que nous souhaitons développer. Ces technologies vont changer la façon dont nous nous formons, dont nous travaillons, dont nous échangeons et dont nous vivons.