La montée en puissance du « no-code »

En collaboration avec Excelia Digital School
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Plus besoin de maîtriser le langage informatique pour créer une application mobile, un chatbot, un assistant vocal ou encore un site web… Telle est la promesse des plateformes no-code. Ce terme désigne le fait de mettre en place des stratégies marketing, et des actions sans l’aide de compétences techniques en code.

 

No-code VS Low-code

Les plateformes low-code/no-code permettent aux utilisateurs de créer des applications complètes via une approche visuelle. Celle-ci diffère de la méthode traditionnelle qui consiste à mettre en place de nombreuses lignes de code. Un processus plus long et complexe. En résumé, les plateformes no-code sont conçues pour permettre à des utilisateurs ignorant tout du codage d’assembler des applications à l’aide d’éléments de construction réutilisables.

À l’inverse, les plateformes low-code requièrent une part de codage. Elles permettent aux développeurs de produire de nouvelles applications plus facilement et plus rapidement, grâce à la création d’éléments de construction réutilisables. Les collaborateurs de l’entreprise peuvent alors ensuite les enrichir et les utiliser de manière autonome sans aucun codage supplémentaire.

L’intérêt est de pouvoir combiner des plateformes low-code/no-code pour que chaque entreprise puisse développer rapidement des applications qui répondent à ses besoins spécifiques, et cela sans avoir recours à des experts ou ressources externes, et donc économiser son budget.

 

Un gain de temps pour le service marketing

Un marketing efficace nécessite des analyses de données poussées, une expérimentation constante et une livraison rapide. En aidant les spécialistes marketing à réduire leur dépendance vis-à-vis de l’informatique, les plateformes low-code/no-code leur permettront d’atteindre le niveau de rapidité et de personnalisation qu’ils visent.

Pour exemple, il existe des plateformes no-code conçues pour planifier, exécuter et suivre des campagnes de marketing cross-canal, avec tous les rapports et flux de travail que cela implique. Ces outils permettent alors au service marketing de gagner en autonomie et en efficacité.

 

Les avantages du no-code

Dans une équipe de web marketing, si es outils no-code sont mis en place, le développeur aura moins de travail. Et cela peut faire gagner du temps, et donc de l’argent et de la productivité, à toute l’équipe marketing. Néanmoins, ne tombons pas dans le panneau : les outils de code ne doivent pas être mis en place par des personnes n’ayant aucune connaissance en code. Le développeur reste nécessaire à l’équipe web marketing. De ce fait, ce dernier aura alors plus de temps pour développer et se concentrer sur de plus gros projets infaisables avec des outils de no-code.

Dans une ère marquée par les évolutions technologiques, chaque entreprise se doit de créer ses propres logiciels. Néanmoins, de nombreuses organisations peinent à doter leurs équipes des outils dont elles ont besoin. Cette difficulté peut se résumer à un manque de capacité, un budget insuffisant, un système obsolète, un manque de rapidité ou encore un déficit de compétences.

Néanmoins, les outils no-code ne sont pas des outils magiques, et restent donc assez limités. Pour un projet plus avancé, l’intégration d’un développeur sera nécessaire. Au début d’un projet, ces outils no-code peuvent être utiles pour tester et valider les premières idées. Mais il est important de garder en tête qu’il ne faut pas baser tout son projet sur ces outils. Car, en effet, le principal inconvénient de ces outils no-code reste leur restriction en matière de personnalisation et de fonctionnalité.

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Une offre multiple

Les outils no-code ne sont pas seulement pour mettre en place des pages web. Ils permettent aussi de lier les outils entre eux, de créer des formulaires, de déployer des séries de mails, de gérer une base de données, ou encore d’encaisser des paiements. Pour réaliser ces tâches, il existe de nombreux outils no-code…En voici une liste non exhaustive : Zapier, Webflow, IFTTT, Bublle, Airtable, Figma, AppSheet, ou encore Notion, et Workflow. Quoi qu’il en soit, il est nécessaire d’avoir un minimum de connaissances en code pour pouvoir utiliser ces outils et aller plus loin dans la conception de son projet.

 

L’impact de la crise sur le no-code

Cette tendance existe depuis quelques années. Néanmoins, la propagation de l’épidémie de Covid19 a impacté le business de nombreuses entreprises. Ces dernières ont dû s’adapter, et mettre en place des solutions informatiques à la fois simple, mais aussi rapide. En effet, selon Maddyness, Bubble et Cube, agence low-code spécialisée dans la technologie Bubble.io, ont constaté une augmentation de l’utilisation de leurs services en mars et en avril 2020. « Nous avons clairement vu une augmentation de l’utilisation de Bubble : depuis mi-mars, les éditions d’applications ont augmenté de 50% », précise Emmanuel Straschnov, cofondateur de la plateforme de programmation visuelle.

 

L’exemple Microsoft

Sophie Pietremont, directrice de l’entité Business Applications de Microsoft explique dans Korii comment une application pour le Réseau des acheteurs hospitaliers (Resah), la centrale d’achats pour les hôpitaux, a pu être conçue en 15 jours grâce à sa plateforme PowerApps. « Cette app permet de visualiser les endroits où il manque du matériel puis de gérer son envoi et sa réception. Tout cela a été monté en à peu près quinze jours par des développeurs. Il s’agit d’une application low code, c’est-à-dire qu’elle peut être construite sans compétences particulières en programmation informatique », explique-t-elle. Pour Microsoft, le no code est très clairement le « futur de l’informatique ».

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Comment gérer la mise en situation d’un outil no-code ?

Concevoir une stratégie marketing basée sur les outils de no-code est utile. Néanmoins, il est important de former, par la suite, ses collaborateurs à ce nouvel outil. Sans une intégration efficace, les utilisateurs auront du mal à utiliser les applications d’entreprise. Dans une étude réalisée par WalkMe, 74,1 % des employés déclaraient qu’une mauvaise formation est le plus grand obstacle à l’adoption des logiciels. Et seuls 14,5 % se disaient très satisfaits de l’ergonomie des logiciels sur leur lieu de travail.

L’émergence des plateformes no-code est apparue comme une bouffée d’air et une alternative plébiscitée au développement traditionnel des applications. Selon Gartner, d’ici 2024, trois grandes entreprises sur quatre utiliseront au minimum quatre outils low-code pour développer leurs propres applications. Au même horizon, le développement d’applications low-code représentera plus de 65 % de l’ensemble des activités de développement d’applications.

Par exemple, au sein d’Excelia Digital School, nous formons nos étudiants en Bachelor Communication et stratégies Digitales à comprendre le codage, pour mieux utiliser les outils no-code. Ainsi, ils sauront comprendre les mécanismes utilisés par les plateformes no-code pour mieux les appréhender et les utiliser.

Comme on l’a vu précédemment, la formation est un enjeu capital pour réussir l’intégration d’une plateforme no-code dans son entreprise. Les étudiants d’Excelia Digital School, dotés des compétences de base en codages et rodés à l’utilisation des plateformes no-code, seront des collaborateurs prisés par les entreprises.

 

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