Vous en avez probablement entendu parler si vous êtes un habitué de Twitter : Elon Musk a rebaptisé Twitter en « X », faisant disparaître le célèbre oiseau bleu au profit d’un logo « X » blanc sur fond noir. Profitant de cette actualité brûlante, WWF a rebondi en rappelant aux internautes que l’oiseau bleu de Twitter n’est pas le seul à disparaître…
Un déclin évident et massif
“L’oiseau de Twitter n’est pas le seul à disparaître. Aujourd’hui, une espèce sur huit est menacée d’extinction” – tels sont les mots de WWF sur le réseau social, désormais dénommé « X ».
Twitter's iconic bird isn't the only one disappearing.
👉 Today, one in eight bird species are at risk of extinction.
But we can save them and their habitats – benefiting people and nature across the globe. RT to spread the word! #TwitterX #TwitterLogo pic.twitter.com/YDBrZoy2Lx
— WWF (@WWF) July 24, 2023
Et pour cause : une étude de mai 2023 publiée par PNAS, une revue scientifique américaine, a mis en exergue la disparition de 25% des oiseaux en Europe, la cause principale étant l’agriculture intensive.
« La forte diminution des oiseaux des terres agricoles est de plus en plus liée à l’intensification de l’agriculture, et notamment à l’utilisation des pesticides, en Europe et en Amérique du Nord » peut-on ainsi lire dans le rapport d’étude. Parmi les nombreuses causes de cette extinction, l’on retrouve également l’urbanisation, le changement de température. Depuis 1980, l’Europe aura donc perdu environ 800 millions d’oiseaux. Un chiffre effarant qui nécessite d’être pris en compte.
Revoir son sens des priorités
WWF, grâce à son tweet, a ainsi invité les internautes à revoir leur sens des priorités. Une manière de focaliser l’attention sur un problème majeur qui devrait faire parler, beaucoup plus qu’un simple changement de nom.
Ces nouveautés (nom et logo) auront ainsi permis à l’ONG de proposer une courte vidéo présentant différentes espèces d’oiseaux, toutes barrées du nouveau logo de « X ». En espérant que ce tweet fasse réagir, et ce dans toutes les sphères d’influence.