Jeudi dernier, Charal organisait une soirée food court et cinéma plein air à l’hôtel Paradiso. Au programme : un atelier découpe, une dégustation autour du bœuf sous toutes ses formes et une projection de film. C’était également l’occasion de découvrir différentes manières de consommer de la viande, dans la compréhension des attentes et besoins contemporains des consommateurs.
J’ai un pote dans la com était présent et en a profité pour poser quelques questions à Stéphanie Bérard-Gest, Directrice Marketing & Innovation chez Charal.
JUPDLC : Quel est le lien entre Charal et le cinéma ?
Stéphanie Bérard-Gest : On peut faire le lien avec la publicité, la créativité. Nous sommes plutôt connus pour des films publicitaires qui ont un peu créé la surprise. Il est vrai qu’on aime à dire qu’on est “la marque sérieuse qui ne se prend pas au sérieux”. On a souvent eu au fil du temps des campagnes publicitaires qui créent un peu l’événement. D’ailleurs, en 2002, on avait fait le film “N’ayez plus peur de dire : j’aime la viande” sur l’entrecôte. Il est très cinématographique et il y en a encore à venir !
Lors de cette soirée, on voulait vraiment parler de culture française et d’alimentation. Le cinéma français a créé beaucoup de contenus autour de l’alimentation, et du plaisir ressenti lorsque l’on se retrouve à table. Par conséquent, on trouvait que le lien se faisait facilement. Et puis, le cinéma permet aussi de transmettre beaucoup d’émotions. C’est pour cela que ça faisait sens d’être présents en cette soirée !
Pour tout vous dire, il y a le troisième film de notre saga “Vivons fort” qui va être tourné dans une quinzaine de jours. On va justement présenter notre saga publicitaire ce soir, mais il faudra attendre encore un petit peu pour voir celui-là !
JUPDLC : Pourquoi avoir choisi l’Hôtel Paradiso ?
Stéphanie Bérard-Gest : L’Hôtel Paradiso était l’endroit parfait pour profiter d’une belle soirée estivale et accueillir nos convives ! Pour nous, le cinéma en plein air – c’est ce que propose l’hôtel Paradiso – est synonyme de convivialité, de bons moments. Quand on va au cinéma, c’est une espèce de pause, qui n’est pas habituelle. On trouvait que le lieu était vraiment très chouette, en plein cœur de la capitale, et avec une magnifique vue sur Paris. L’environnement et le côté cinéma plein air sont un clin d’œil à notre saga publicitaire et aux émotions que délivrent le cinéma et la marque.
JUPDLC : Pourquoi avoir organisé cet événement ?
Stéphanie Bérard-Gest : Notre objectif était vraiment de créer un temps d’échange autour de la marque car il est vrai que l’on a peu d’occasions pour le faire. Cela nous a permis de parler de notre savoir-faire, de toute l’innovation autour des produits et surtout d’échanger et de répondre aux diverses questions posées. En effet, il est important que les marques s’expriment en toute transparence.
JUPDLC : Comment donner envie aux gens de manger de la viande tout en s’adaptant sans cesse aux tendances contemporaines ?
Stéphanie Bérard-Gest : Effectivement, de nos jours, les gens préfèrent consommer de la viande moins souvent. C’est notamment le cas pour les jeunes générations, c’est ce qu’on voit. On a toujours le même niveau de pénétration sur le marché, c’est-à-dire le pourcentage de consommateurs qui consomment de la viande. Mais par contre, ils en consomment moins souvent, et ça c’est une certitude.
Notre ambition n’est pas de leur donner envie de manger plus de viande mais de leur donner envie de manger de la viande de qualité, en l’occurrence de la viande Charal, et de mettre en avant notre savoir-faire français. Un point important de notre stratégie est la mise en avant de nos filières, et du travail que l’on fait avec nos éleveurs au quotidien.
Choisir des filières comme Herbopack, c’est valoriser l’élevage français, et cela contribue à plus de transparence, et à de la réassurance pour le consommateur parce qu’il a besoin de ça. Et c’est bien normal ! On nous parle souvent de viande et d’environnement mais un élevage extensif, c’est beaucoup plus positif pour l’environnement. Nous prenons en compte l’entretien de la biodiversité, et les animaux sont dans les prairies. Ce sont donc des éléments importants, en plus de la qualité du produit.
Le point de réassurance consommateur est de parler de qualité. Il est vrai que ça a toujours été notre ADN, et c’est important. Et puis, pour donner envie de consommer de la viande, il faut aussi moderniser notre approche. Durant la soirée, on a parlé de ceviche, de nouvelle découpe des aiguillettes de bœuf… On travaille aussi beaucoup la cuisine asiatique autour du bœuf. Il y a énormément de choses à faire ! Je ne dis pas que l’entrecôte, c’est fini, il y en avait lors de cette soirée, et c’est toujours un plaisir de manger une belle entrecôte. Mais dans notre quotidien, il y a plein de façons de manger de la viande, comme manger de la viande dans un ramen. Il y a plein de solutions !
Notre rôle de marque, c’est finalement d’adapter la viande à la vie des gens, c’est-à-dire notre savoir-faire, la qualité, à leurs attentes et leur mode de consommation quotidien.
JUPDLC : Cette année, quels sont les objectifs de Charal ?
Stéphanie Bérard-Gest : Je pense que l’ambition de toutes les marques, c’est de revaloriser notre savoir-faire. Mais encore plus que ça, c’est de faire adhérer à notre marque, à nos valeurs. Il s’agit justement de maintenir l’envie autour de notre marque et de nos produits, dans le but de faire passer de bons moments à nos consommateurs, tout en faisant partie de leur quotidien. Il est primordial que l’on garde tout cela en tête au vu de nos observations ces dernières années.