À l’occasion des Cannes Lions 2024, toute l’équipe de J’ai un pote dans la com se mobilise pour vous faire vivre le festival comme si vous y étiez. Tout au long de la semaine, nous allons à la rencontre de personnalités issues du monde de la pub pour qu’elles nous partagent leurs insights sur cet événement phare, et leur vision des tendances qui façonnent – et façonneront ! – le secteur.
Dans cet article, nous recevons Mouna Roger, Responsable de la régie de Samsung Ads. Nous discuterons de l’intérêt pour Samsung Ads d’être à Cannes, de ses enjeux et de ses perspectives d’avenir.
JUPDLC : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Mouna Roger : Bonjour, je suis Mouna Roger, je suis responsable de la régie de Samsung Ads et nous sommes sur un très très beau bateau, un penthouse à Cannes, à l’occasion du festival des Cannes Lions. C’est une présence qui, pour un groupe comme Samsung, est tout à fait juste dans la mesure où l’on a une offre qui est très répartie sur le marché français et qui est par ailleurs une offre publicitaire. Donc on est à Cannes aussi pour ça, entre autres !
JUPDLC : Le festival est dédié à la créativité dans l’industrie publicitaire. Quels sont les enjeux pour Samsung Ads ?
Mouna Roger : Les enjeux ? Quand je disais qu’on avait notre place sur un salon qui est historiquement connu aussi pour les acteurs de la créativité, c’est parce que l’on continue aussi à soutenir cette industrie de la créativité, et les annonceurs entre autres, pour répondre à leurs besoins, venir accompagner leurs besoins d’interagir avec leurs consommateurs, sur le marché de la CTV. L’enjeu principal pour nous, c’est d’accompagner ces acteurs-là, et de venir répondre à leurs besoins de monétisation de la CTV et de l’offre CTV.
JUPDLC : Pouvez-vous nous expliquer quel est l’intérêt pour Samsung de proposer une offre telle que Samsung Ads aujourd’hui ?
Mouna Roger : Il faut peut-être commencer par le commencement, parce qu’on digitalise quand même les téléviseurs depuis 2007. C’est-à-dire qu’en 2007, on ne produit que des smart TVs. Donc on est en quelque sorte témoins et acteurs de tout ce qui se passe, de tous les changements de ce paradigme publicitaire. On a le socle, on va dire, le plus important de cette industrie : c’est de venir produire ces téléviseurs intelligents qui portent des messages via des formats, via un reach, 60 millions de devices sur un plan européen et via des formats bien évidemment pertinents pour venir répondre à ces besoins d’optimisation de campagne et de personnalisation des messages auprès de leurs consommateurs.
JUPDLC : Quelles sont selon vous les perspectives d’avenir pour Samsung Ads dans les prochains mois, mais aussi dans les prochaines années ? Comment voyez-vous la suite ?
Mouna Roger : La suite est belle et elle sera belle ! Pas seulement avec Samsung Ads d’ailleurs. Il y a également des acteurs de la CTV qui éduquent et évangélisent et qui sont le fondement du marché de la CTV qui est en marche, en France et partout ailleurs. L’avenir est beau !
Je pense que la CTV est un marché qui se développe à grands pas contrairement à d’autres marchés qu’on a pu voir dans les années 2000, du display ou de la vidéo un peu plus tard. L’enjeu est dans la convergence, dans l’homogénéité, que ce soit des monnaies, de la mesure, parce qu’il y a quand même une multitude d’acteurs de la mesure sur le marché. Il va falloir à un moment donné qu’on ait une certaine convergence pour l’annonceur sur ce sujet-là. Et enfin la qualité, la personnalisation des messages via les formats.
Encore une fois, les formats, viennent véhiculer des messages. Mais on vient apporter des solutions de plus en plus intelligentes qui peuvent permettre d’optimiser des campagnes en temps réel et qui sont alimentées par de l’intelligence artificielle ou du machine learning, dans un premier lieu, pour venir constamment répondre à cette question de personnalisation et de performance de campagne. Et j’entends bien la performance, donc la performance existe aussi dans la CTV ! Puisqu’on voit cette mutation de la télé, de la télé linéaire dite classique, qui se digitalise et qui donc s’exprime par la CTV de nos jours.