À l’approche de la Coupe du Monde qui se tiendra au Qatar, l’Arcom (ancien CSA) a décidé d’étendre les règles qui encadrent la publicité audiovisuelle pour les jeux d’argent et paris sportifs. Et ce, face à « l’intensification de la communication publicitaire en faveur des opérateurs de paris sportifs ». Cela a été promulgué le 6 novembre dernier, dans une délibération publiée au Journal officiel.
Protéger les plus jeunes
Dans cette délibération, on peut voir que les conditions de communication resteront les mêmes concernant les messages publicitaires. Par exemple, toute communication est interdite sur les plateformes, chaînes de télévision ou radios destinées aux mineurs. Concernant les chaînes destinées à tous les publics, les publicités sont interdites trente minutes avant et après la diffusion de programmes destinés aux plus jeunes, dans une logique de protection des mineurs.
Il s’agit également d’éviter tout matraquage publicitaire alors que la communication publicitaire concernant les paris sportifs et jeux d’argent s’intensifient. Un sondage avait été mené en février dernier par l’ANJ – Autorité Nationale des Jeux – sur 5000 jeunes âgés de 15 à 17 ans, et ceux-ci se disent « submergés » par les spots publicitaires et contenus sponsorisés provenant des opérateurs de jeux en lignes tels que Betclic, Winamax ou encore la Française des Jeux.
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Lutter contre les addictions
Ces mesures sont notamment mises en place afin d’éviter les dérives liées aux addictions à l’approche d’un grand évènement sportif tel que la Coupe du Monde 2022. C’est pourquoi ces règles sont étendues aux plateformes de streaming et de replay.
