Le groupe Prada dévoilait en 2020, le programme Sea Beyond, aux côtés de la Commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO. Il s’agit d’un projet éducatif destiné à introduire la notion de protection des océans dans la scolarité de milliers d’élèves dans de nombreux pays. Et cette année, dans le cadre de la 3e édition de ce programme, le groupe Prada s’est associé à l’ONG Bibliothèques Sans Frontières ! Cette fois-ci, il est question de développer un nouveau projet RSE, destiné à sensibiliser les jeunes générations à la protection des océans en leur apportant un maximum d’informations sur le sujet.
Prada Sea Beyond x Bibliothèques Sans Frontières
Le groupe Prada s’associe à Bibliothèques Sans Frontières, une ONG souhaitant faciliter l’accès des populations vulnérables à l’éducation, la culture et l’information. Leur objectif ? Sensibiliser les jeunes générations à l’importance de la protection des océans. Pour ce faire, les deux acteurs ont déployé une cellule itinérante de 100 m2 équipée d’une connexion internet. Jeux éducatifs, livres, ordinateurs portables, tablettes… Il s’agit finalement d’un véritable centre multimédia !
En rassemblant un maximum d’informations au sujet des océans, des écosystèmes marins et des dangers liés à l’activité humaine, cette initiative entend avoir un impact dans l’éducation et la sensibilisation des jeunes générations quant à la nécessité de préserver les fonds marins. Celle-ci fait l’objet d’une formation qui sera présentée à plus de 30 000 élèves issus de 56 pays différents, de janvier à juin 2024, et qui se soldera par un concours de création. Il s’agit ainsi du premier projet humanitaire déployé par le groupe Prada dans le cadre de son programme Sea Beyond.
Podcast
Luxe et environnement : le cas du groupe Prada
L’impact environnemental de l’industrie de la mode est alarmant. L’empreinte carbone de celle-ci est estimée à 1,2 milliard de tonnes de CO2. Cela représente environ 2% des émissions de gaz à effet de serre mondiales, selon Greenpeace France. Si les habitudes de production et d’achat continuent en ce sens, l’empreinte carbone de l’industrie de la mode pourrait représenter 26% des émissions de gaz à effet de serre mondiales d’ici 2050, toujours selon Greenpeace. Au-delà de la fast-fashion, les maisons de luxe ont, elles aussi, leur part de responsabilité derrière ce constat. En 2013 déjà, l’organisation non gouvernementale internationale de protection de l’environnement dénonçait 7 d’entre elles pour leur mauvaise politique environnementale, parmi lesquelles Prada.
Le groupe, qui comptait parmi les mauvais élèves, semble cependant prendre des résolutions en faveur de l’environnement. En 2015, celui-ci présente son projet « Corporate Social Responsibility ». À partir de 2019, il est question d’introduire l’Éconyl – un fil issu du recyclage des filets de pêche – dans ses créations. En 2020, comme évoqué précédemment, celui-ci s’engage en faveur de la préservation des océans avec le lancement de son programme Sea Beyond. Plus récemment, le groupe Prada a intégré le Textile Exchange, en 2022.
