L’alternance, la voie royale vers l’emploi

En collaboration avec l'ISTEC
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L’alternance présente l’avantage de pouvoir poursuivre ses études tout en travaillant dans une entreprise. Une bonne manière d’acquérir les fondamentaux théoriques tout en pratiquant directement son futur métier sur le terrain.

 

L’alternance, de nombreux avantages pour les jeunes

L’alternance est une formation à destination des 16 – 29 ans. Le principal avantage est de pouvoir découvrir son métier directement sur le terrain pendant sa formation. De plus, c’est bien l’entreprise qui finance la formation de son apprenti. Plus précisément, il s’agit de l’Opérateur de Compétences (OCPO) auquel l’entreprise contribue et qui se charge de la collecte et de la gestion des fonds versés par les sociétés pour financer la formation des salariés. Un réel atout pour l’étudiant.

Autre avantage : l’étudiant est considéré comme un salarié à part entière. Son statut change, tout comme sa perception de ses capacités et de ses ambitions. En plus de se faire financer ses études, l’alternant va percevoir un salaire en compensation de son travail. Ainsi, il va pouvoir commencer à déjà cotiser pour sa retraite, mais aussi pour le chômage. À noter que des barèmes ont été établis dans le secteur privé afin d’instaurer des minimums :

  • Première année de formation : 410,73 euros (moins de 18 ans), 654,12 euros (18 à 20 ans), 806,24 euros (à partir de 21 ans).
  • Deuxième année de formation : 593,27 euros (moins de 18 ans), 775,82 euros (18 à 20 ans), 927,94 euros (à partir de 21 ans).
  • Troisième année de formation : 836,67 euros (moins de 18 ans), 1 019,22 euros (18 à 20 ans), 1 186,55 euros (à partir de 21 ans).

 

Enfin, les étudiants qui optent pour l’alternance présentent un profil particulièrement séduisant pour les employeurs. Souvent proches des nouvelles technologies, les étudiants en alternance sont perçus comme de jeunes créatifs qui s’avèrent être précieux pour les entreprises. L’expérience du terrain devient alors un réel atout.


Événement



 

L’alternance, une formation aidée par l’État pendant la crise

77%. C’est le nombre d’alternants qui ont été embauchés en CDD ou en CDI à la suite de leur alternance, selon une étude réalisée par YouGov pour l’Institut supérieur des compétences de demain (Iscod) et Wizbii, une plateforme d’aide à l’embauche en alternance ​des 16-30 ans. Au total, l’apprentissage a connu une hausse de près de 40% en 2020, soit quasiment 500.000 contrats, selon les derniers chiffres publiés par le ministère du Travail. Une année record qui doit beaucoup au plan gouvernemental « 1 jeune 1 solution », en particulier l’aide aux entreprises pour l’embauche d’apprentis (entre 5.000 et 8.000 euros), qui a été reconduite jusqu’à la fin de l’année 2021. Un autre levier a contribué à cet intérêt croissant côté jeune cette fois : l’ajout de trois vœux supplémentaires réservés à l’alternance sur la liste de dix vœux de Parcoursup. Selon les derniers chiffres, l’alternance se porte très bien au premier semestre 2021, profitant là encore des aides de l’État.

 

Une formation mise en avant par les écoles

Les écoles sont de plus en plus nombreuses à proposer des formations en alternance. Pour exemple, à l’ISTEC, les deux programmes post-bac, Bachelor Bac+3 et Grande Ecole Bac+5 – Grade de Master, sont possibles en alternance dès la 1ère année. Comme le précise l’école sur son site internet, « les étudiants qui optent pour un cursus en alternance font le choix de travailler en entreprise tout en préparant un diplôme, avec les avantages que cela suppose en termes d’expériences et débouchés professionnels. Le dispositif présente aussi de considérables avantages financiers, offrant des études gratuites et rémunérées. Les entreprises bénéficient de collaborateurs motivés, impliqués et opérationnels à des coûts très avantageux ».

En alternance, l’étudiant n’est pas lâché dans la nature. Dans cette relation, l’établissement de formation a un rôle-clé à jouer. Il doit assurer la formation théorique de l’alternant pour l’acquisition et la maîtrise de ses qualifications, mais aussi assurer et suivre de manière étroite le partenariat avec l’entreprise. Enfin, l’établissement de formation doit faire preuve de flexibilité pour s’adapter aux différents niveaux de ses étudiants. En alternance, certains jeunes vont progresser plus vite. Ce critère varie selon l’organisme d’accueil. Quoi qu’il en soit, le site d’État dédié à l’alternance a pour objectif de répondre à l’ensemble des interrogations de l’école, de l’étudiant, ou encore de l’employeur.

 

Le rôle-clé des recruteurs

Lors de la Conférence des grandes écoles (CGE), association française d’établissements d’enseignement supérieur et de recherche créée en 1973, le sujet de l’alternance a été un élément important. Lors de cet événement, on y apprend même que 83% des recruteurs privilégieraient un diplômé par la voie de l’apprentissage.

Les recruteurs sont donc nombreux à privilégier un étudiant en alternance. Aider les jeunes à s’insérer dans la vie professionnelle est un vrai enjeu aujourd’hui au regard des problématiques d’emploi. Pour les jeunes, les contrats en alternance sont des expériences irremplaçables et enrichissantes sur un CV. Ils leur permettent de se constituer leur première expérience professionnelle fortement prisée des futurs employeurs lors de leur recherche d’emploi.

Autre contrepartie très positive de l’investissement en temps passé pour former le jeune, l’alternance est également une solution pour impulser un nouveau dynamisme dans les équipes en interne. Les alternants apportent un regard extérieur sur le travail, transmettent des connaissances récentes et des méthodes ou techniques apprises dans leur école.

Enfin, il est bon de rappeler que les alternants sont plus fidèles à leurs employeurs, et que les entreprises veulent des recrues le plus rapidement opérationnelles. L’alternance trouve alors tout son sens. Pour rappel, l’arrivée d’un alternant dans l’entreprise nécessite la désignation par l’employeur d’un tuteur ou maître d’apprentissage, en fonction du contrat choisi, qui accompagnera l’alternant dans sa formation pratique et théorique.

 

Le profil des recruteurs

Selon l’étude réalisée par YouGov, les PME sont seulement 18% à recruter en alternance contre 60% des entreprises de plus de 10 salariés. Parmi elles, ce sont pour les trois quarts des entreprises issues du secteur industriel, contre 43 % du secteur marchand. L’étude réalisée entre avril 2020 et 2021 stipule que « les professions les moins enclines à embaucher sont celles qui ont été le plus touchées par la crise sanitaire : le conseil en vente, l’hôtellerie ou encore la restauration ».

De plus, la moitié des entreprises interrogées ont recours à l’alternance, principalement des grandes entreprises, et parmi elles, 80% disent qu’elles auraient recruté même sans aides. En revanche, plus d’un quart des petites entreprises qui ont bénéficié des aides pour recruter en alternance estiment qu’elles n’auraient pas pu embaucher sans ses aides.

 

Plus d’informations sur l’alternance via la page dédiée à l’ISTEC juste ici ! 

 

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