L’Intelligence Artificielle : un atout pour qui sait l’utiliser !

En collaboration avec CTZAR
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Non, l’Intelligence Artificielle ne va pas remplacer les gens. Mais ceux qui utilisent les IA remplaceront certainement les gens qui ne les utilisent pas ! Tel est le constat de Camille Olivier et Thomas Silve, Cofondateurs de CTZAR, avec qui nous avons échangé. Il faut dire que leur agence en social media, création de contenu et influence a intégré l’Intelligence Artificielle dans ses processus de travail. Plus qu’une simple mise à jour technologique, c’est une transformation visant à maximiser la créativité et la satisfaction client !

Quel est l’impact de l’IA sur l’agence et ses équipes ? Quel rôle jouera-t-elle dans le futur des réseaux sociaux et de l’influence ? Camille Olivier et Thomas Silve nous répondent !

 

Entrevue avec Camille Olivier et Thomas Silve de CTZAR

JUPDLC : Parlons du rôle de l’IA chez CTZAR. Est-ce que l’introduction de l’IA a réduit le temps que vous passez sur certains projets pour vos clients ?

Camille Olivier : Lorsqu’on évoque l’IA, certains pensent à l’automatisation et donc à la réduction du temps de travail. Or, chez CTZAR, l’introduction de l’IA ne s’est pas traduite par une diminution du temps que nous consacrons à nos clients. Au contraire, notre engagement envers eux n’a pas changé. L’IA vient en complément de notre expertise, elle ne la remplace pas.

Ce que l’IA nous offre, c’est une capacité d’analyse approfondie et une précision que l’humain, malgré toutes ses compétences, ne pourrait égaler. Grâce à elle, nous pouvons par exemple explorer des volumes considérables de données pour mieux comprendre les comportements des utilisateurs, ou encore affiner nos stratégies de ciblage. Cela enrichit considérablement la qualité de nos propositions.

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Crédit photo : Adobe Stock / kentoh

 

JUPDLC : Vous évoquez la créativité et l’aspérité de l’homme. Comment l’IA influence-t-elle ces aspects chez CTZAR ?

Camille Olivier : Au-delà de l’analyse, l’IA joue également un rôle important dans l’évolution de notre créativité. Elle nous donne la possibilité de tester différents scénarios, de simuler des résultats et d’explorer des avenues créatives inédites. Vous évoquiez les « aspérités humaines », elles sont essentielles. Ce sont ces « grains » qui rendent notre travail si unique. Il est crucial que nous conservions ce grain d’humanité qui fait véritablement la différence entre un contenu standardisé et une création qui touche vraiment les gens. Là où certains voient une contrainte, nous y voyons une invitation à débrider la créativité.

Combiner ces deux forces – la puissance analytique de l’IA et la sensibilité créative de notre équipe – nous permet de créer des propositions véritablement résonnantes. L’IA nous aide à repérer des opportunités, mais c’est ensuite à nous, avec notre compréhension profonde des marques et des publics, de donner vie à ces insights. En d’autres termes, l’IA agrandit notre terrain de jeu, mais le match se joue toujours grâce à l’expertise de l’homme !

 

JUPDLC : Au sein de CTZAR, vous avez adopté plusieurs outils basés sur l’IA, comme ChatGPT, MidJourney et Adobe Firefly. Pourriez-vous nous éclairer sur la manière dont ces outils s’intègrent à vos démarches et processus créatifs ?

Thomas Silve : L’évolution rapide de l’intelligence artificielle a offert de nombreuses opportunités pour les agences créatives comme la nôtre. L’intégration de ces outils à base d’IA a transformé nos processus de travail.

Prenons ChatGPT par exemple. Il s’est avéré être un outil précieux pour nos activités de rédaction et de traduction. MidJourney, lui, a révolutionné notre approche de la conception graphique. Cet outil nous permet de générer des visuels basés sur les descriptifs textuels, en mettant l’accent sur l’esthétique. Cela a eu un impact significatif sur nos délais d’exécution et a permis à nos créatifs de se concentrer davantage sur la conceptualisation et la réflexion créative : l’idée. En effet, le gain de temps sur la phase d’exécution a été compensé par un investissement accru dans la phase d’idéation, garantissant au final de meilleures créations qui répondent aux besoins de nos clients. Quant à Adobe Firefly, imaginez-le comme une extension de MidJourney, mais intégrée directement dans Photoshop. Il est particulièrement utile pour nos créatifs qui souhaitent modifier rapidement des éléments dans une image existante, comme ajouter ou retirer des composants. Cette flexibilité nous offre la possibilité de personnaliser davantage nos créations.

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JUPDLC : En matière de créativité, certains professionnels du secteur expriment la crainte que l’IA puisse homogénéiser les idées, les standardisant jusqu’à les rendre communes. Comment réagissez-vous face à cette inquiétude ?

Thomas Silve : C’est une préoccupation légitime. Effectivement, en se basant sur d’importants modèles de données, l’IA peut nous suggérer des solutions qui semblent universelles ou généralistes. Pourtant, cela est loin de représenter la finalité de notre démarche créative. L’IA, chez CTZAR, sert d’outil stratégique – un tremplin qui nous pousse à repousser les frontières de la création. Elle fournit un point de départ. Toutefois, ce n’est pas l’IA seule qui détermine l’issue, mais notre sensibilité artistique et notre intuition humaine qui viennent nuancer et affiner ces suggestions initiales.

En tant que créatifs, nous voyons l’IA comme une toile de fond sur laquelle nos idées prennent forme. Alors qu’elle met en lumière différentes options, certaines évidentes et d’autres moins, c’est notre rôle de surprendre et d’innover. Parfois cela implique d’adhérer aux trajectoires esquissées, tandis qu’en d’autres circonstances, cela requiert d’explorer des voies diamétralement opposées. Au bout du compte, alors que l’IA nous donne un cadre et une structure, c’est notre essence humaine – la finesse, la sensibilité, l’intuition – qui apporte cette touche véritablement unique à chaque concept. L’IA nous montre un chemin, mais la décision de l’emprunter, de le redéfinir ou de le réinventer reste fondamentalement humaine.

 

JUPDLC : Et à ceux qui sont sceptiques quant à l’usage de l’IA dans le domaine créatif ?

Camille Olivier : Le scepticisme est naturel face à toute nouvelle technologie. C’est le signe que nous sommes conscients des enjeux et des possibles conséquences. L’IA n’est pas ici pour prendre la place de la créativité humaine. Au contraire, elle est là pour la compléter. Nous avons une maxime chez CTZAR : « Les IA ne vont pas remplacer les gens. Mais les gens qui utilisent les IA remplaceront certainement demain les gens qui ne les utilisent pas ». Cela signifie que ceux qui apprennent à l’utiliser comme un outil précieux auront un avantage sur ceux qui choisissent de l’ignorer.

Aujourd’hui, l’IA est bien plus qu’une tendance ; c’est une compétence, une corde de plus à l’arc de tout professionnel créatif ou non d’ailleurs. Chaque création a une empreinte humaine qui la rend unique, et aucune machine, même la plus sophistiquée, ne peut l’imiter. L’IA est utile pour sa précision et son efficacité, mais l’essence d’une œuvre vient de l’humain. Par exemple, quand Internet est apparu, certains ont pensé qu’il mettrait fin à des secteurs comme le journalisme. Pourtant, il a offert de nouvelles possibilités. C’est pareil pour l’IA. Elle apporte des défis mais aussi des opportunités à saisir.

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Crédit photo : Adobe Stock / JulMay

Chez CTZAR, on voit l’IA comme une machine partenaire, et non pas comme un partenaire technologique, qui amplifie ce que les humains peuvent faire. L’important, c’est de s’adapter à ces nouvelles technologies tout en gardant notre créativité au centre.

 

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