700 millions de personnes sont en situation d’extrême pauvreté dans le monde, selon le mouvement citoyen au service de la lutte contre les inégalités et la pauvreté, Oxfam France. À côté de cela, des milliards sont dépensés pour aller sur Mars. Et notamment pour rendre cette planète habitable. Après un tel constat, ne vaut-il pas mieux se concentrer sur celle sur laquelle nous nous trouvons déjà : la Terre ? L’agence VML Brasil imagine, pour le Ministère public de São Paulo, une campagne qui invite à cette réflexion…
« Mars est ici »
Pour dénoncer le manque de cohérence existant entre nos actions menées sur Terre et celles menées sur Mars, le Ministère public de São Paulo et son agence VML Brasil lancent la campagne « Mars est ici ». Même si cela semble difficile à admettre, nous mettons parfois beaucoup plus d’énergie à rendre la planète rouge habitable que notre propre planète. Celle sur laquelle nous sommes finalement déjà établis.
En comparant les conditions de vie que nous pourrions avoir sur Mars à celles que nous avons déjà sur Terre, cette campagne nous montre qu’elles sont tout autant difficiles ici-bas. La situation y est similaire. Et ce, pour beaucoup d’individus.
Cette activation signée VML Brasil, nous invite d’ailleurs à relayer le hashtag #Marteéaqui (comprendre « Mars est ici » en français) pour insister sur cette idée.
Avant d’aller explorer les planètes voisines, nous devrions prendre conscience que nous avons des choses beaucoup plus urgentes à traiter à notre échelle. Et si nous ne parvenons même pas à rendre notre propre planète habitable, il n’est pas dit que nous y arriverions ailleurs.
Brésil : des millions de vies à améliorer
Le Brésil compte près de 35 millions d’habitants vivant sans eau traitée et 100 millions d’habitants n’ayant pas accès à la collecte des eaux usées. Il s’agit d’une vérité alarmante. Surtout quand on sait qu’en parallèle, notre société n’a jamais été aussi riche qu’aujourd’hui. L’Homme veut améliorer la vie sur Mars, alors que la Terre regorge de vies à améliorer. Et si ces milliards dépensés ailleurs étaient plutôt mis à contribution dans le cadre d’un plan visant à améliorer la vie des plus démunis ?