Aujourd’hui – et plus que jamais – les addictions liées aux paris sportifs constituent un vrai problème de santé publique ! Face à ce constat, des mesures ont été prises pour prévenir de tels risques, notamment par l’Arcom qui durcit les règles. En parallèle, des campagnes de sensibilisation sont lancées, à l’image de celle de l’Autorité Nationale des Jeux (ANJ). Celle-ci mène en effet une action singulière et ingénieuse à travers… un clip de rap ! Imaginé par l’agence Rosbeef!, celui-ci est diffusé en amont de la Coupe du Monde de football.
1,4 million de Français ont des pratiques de jeux d’argent à risque !
Feux d’artifice, foule en délire, pluie d’argent, parents à l’abri du besoin… Si la communication des acteurs des paris sportifs – qui n’a jamais été aussi présente – pouvait encore récemment laisser les jeunes rêver d’une ascension sociale facile et rapide, la réalité est bien souvent toute autre. Et elle engendre de nombreuses pratiques à risque : addiction, surendettement, isolement, dépression… Selon une étude de l’Observatoire des Jeux (2019), environ 1,4 million de Français aujourd’hui ont des pratiques de jeux d’argent à risque. Et 400 000 d’entre eux sont à un niveau pathologique.
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Citons par ailleurs que les troubles anxieux se manifesteraient 4 fois plus chez les joueurs pathologiques. Ces derniers seraient même disposés à un risque de trouble de l’humeur multiplié par 4,4. Mais aussi à celui d’épisode maniaque multiplié par 8,8 ! Une situation pour le mois alarmante…
« T’as vu, t’as perdu »
L’ANJ est bien déterminée à lutter contre la banalisation des paris sportifs. Mais aussi à sensibiliser les jeunes joueurs sur les dérives de ces jeux excessifs. Pour ce faire, sa campagne de prévention inédite reprend les codes urbains dont sont si friands les acteurs des paris sportifs. Avec son agence, elle a lancé un rap intitulé « T’as vu, t’as perdu ».
On y découvre d’ailleurs la chute tragique d’un parieur, pris dans la spirale infernale de l’addiction aux paris sportifs, trop sûr de ses capacités à se refaire.
Notons que le morceau est produit en collaboration avec des pointures du rap français dont le beatmaker BLV. Il est diffusé sur les plateformes de streaming et est accompagné d’un clip. Mélangeant prises de vues réelles et typo kinétiques, on y suit parfaitement cette descente aux enfers… En parallèle, des influenceurs et le média Booska-P reprennent le morceau comme base. Et ce, pour sensibiliser leurs communautés sur les dérives liées aux paris sportifs.
Le dispositif lancé par l’Autorité Nationale des Jeux est par ailleurs complété par une campagne radio (Skyrock) et une campagne d’affichage (DOOH) mettant en avant des punchlines impactantes, orchestrée dans un lieu de passage à Châtelet, et sur Snapchat, réseau social très plébiscité par la cible. Tous les éléments redirigent vers le site evalujeu.fr, qui aide les joueurs à évaluer leur addiction et leur donne de précieux conseils pour les accompagner vers une pratique plus maîtrisée.
Notons enfin que certaines punchlines sont soutenues en DOOH métro et sur Snapchat.
Pour en savoir plus sur l’agence Rosbeef! et ses campagnes, rendez-vous sur sa page dédiée !
