Un an avant le début de la compétition, le comité d’organisation des Jeux de Paris 2024 dévoile la torche qui portera la flamme olympique !
Du folklore olympique aux valeurs françaises
Le traditionnel parcours de la torche olympique remonte aux Jeux Olympiques de Berlin, en 1936. Depuis, chaque édition entretient ce rituel ! Et pour cause : au-delà d’être un symbole de résilience pour certains, cet objet représente aussi les valeurs du pays hôte.
Le compte Twitter Paris 2024 a présenté la nouvelle torche olympique, dessinée par le designer français Mathieu Lehanneur.
Elle portera la Flamme Olympique puis la Flamme Paralympique à travers la France 🇫🇷
Elle allumera la vasque qui marquera le début de nos Jeux ✨
Elle partagera les valeurs et l’esprit de #Paris2024Découvrez la Torche des Jeux de Paris 2024 🔥 pic.twitter.com/NZ847kPacC
— Paris 2024 (@Paris2024) July 25, 2023
The #Paris2024 Olympic torch has been revealed! 🔥🇫🇷
From Los Angeles 1984 to @Paris2024, here's a quick lookback at 40 years of Olympic torches. ❤️ pic.twitter.com/DdGUWimqgL
— The Olympic Games (@Olympics) July 25, 2023
Une torche 100 % made in France
Mathieu Lehanneur avait carte blanche pour créer la torche qui portera la célèbre flamme olympique.
"Dessiner la Torche des Jeux est un rêve de créateur. Symbole de cohésion et de partage, elle est la véritable clé d’entrée des Jeux.
Je l'ai voulue, simple comme un trait d’union et fluide comme une flamme."Mathieu Lehanneur designer français pic.twitter.com/xYuJQ2jGzO
— Paris 2024 (@Paris2024) July 25, 2023
Plusieurs valeurs ont été retenues pour pouvoir la créer :
- L’égalité : le designer souligne que « c’est une valeur qu’on retrouve dans plusieurs aspects de ces Jeux. Dans cette coexistence, ce même degré d’ambition et de très haute exigence, pour les Jeux olympiques et paralympiques. » Toujours dans cette dynamique, le designer l’a représenté en créant une torche entièrement symétrique de haut en bas.
- La paix : pour la symboliser, Mathieu Lehanneur explique que « les torches olympiques ont toujours eu une forme évasée. Cette forme a tendance à cacher la flamme, et m’a toujours un peu gêné. (…) La torche est un élément de transmission, de cohésion, pas de conquête. » Ainsi, il a souhaité proposer une torche aux courbes fines, délicates et minimalistes.
- Paris : enfin, le designer a voulu mettre à l’honneur la capitale, et plus précisément la Seine. « Ce fleuve a un rôle clé dans ces Jeux. Il est le décor, la colonne vertébrale des Jeux et de la cérémonie d’ouverture. Certaines épreuves auront même lieu sur la Seine. » On retrouve donc des ondulations et reflets faisant penser à l’eau, directement sur la torche olympique.
De manière générale, il a aussi souhaité mettre à l’honneur tout le savoir-faire français. C’est pour cette raison qu’elle sera fabriquée dans les ateliers d’ArcelorMittal à Florange et Woippy, en Moselle. Isabelle Chopin, directrice de la communication d’ArcelorMittal, explique que « l’ensemble des étapes de production de la torche olympiques sont pensées pour limiter les émissions de CO2. Le choix de l’acier permet un recyclage infini, c’est une propriété précieuse. » Ainsi, l’usine ne produira que 2 000 exemplaires de la torche olympique, ce qui représente environ six fois moins d’exemplaires qu’à la précédente édition des JO de Tokyo.
La fameuse flamme traversera donc le pays du 8 mai au 26 juillet 2023, jour de la cérémonie d’ouverture. Envie de connaître son parcours détaillé ? Cliquez ici !