La course effrénée pour développer l’IA la plus proche de l’Humain continue ! Après Bard, la nouvelle réponse de Google à OpenAI est capable d’analyser en temps réel du texte ou des vidéos, et de résoudre des problèmes mathématiques avancés. Son nom ? Gemini. Est-ce que cette fois c’est la bonne ?
Après Bard, cette fois c’est la bonne pour Google ?
ChatGPT continue de provoquer des sueurs froides chez les plus grands noms de la Tech. Chez Microsoft – qui a su miser massivement et au meilleur moment sur OpenAI – ils dorment sur leurs deux oreilles. Google, en particulier, donne depuis plusieurs mois l’impression de continuer à se battre pour détrôner GPT-4. Après une série d’annonces et le lancement de Bard, il y avait pour l’instant de quoi être plutôt déçu par ce que la firme était capable de délivrer. Bard s’est illustré par son imprécision et ses réponses de moins bonne qualité que celles du modèle d’OpenAI. Mais Google n’en démord pas, et vient de dévoiler trois nouveaux modèles annoncés dans le cadre du projet Gemini lors de la Google I/O.
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La course à l’intelligence artificielle passe la seconde avec Gemini
Google met les bouchées doubles pour atteindre le Graal : une intelligence artificielle générale (AGI), capable de raisonner aussi bien, voire mieux, que les humains. Ce mercredi 6 décembre, la firme a lancé officiellement ses modèles baptisés Gemini, déjà disponibles pour deux d’entre eux dans divers produits de la firme, dont l’assistant Google Bard.
Gemini est un « large language model » (LLM). Autrement dit, il est capable de comprendre du texte, des images et des vidéos et de répondre à l’écrit ou à l’oral. Selon Google, la version ultra a pour la première fois battu l’humain à un test MMLU. Ce test mesure la compréhension et les capacités de raisonnement dans de multiples domaines (langage, maths, histoire, physique, médecine, droit et éthique).
Dans une démonstration de 5 minutes, un utilisateur montre des objets, des dessins et des vidéos à Gemini. L’IA commente à l’oral ce qu’elle « voit », identifie les objets, et répond à des questions requérant un certain degré d’analyse. Gemini est même capable de justifier son “raisonnement” et de faire des « déductions”.
Impressionnant ! Selon la firme californienne, Gemini serait donc plus puissant et battrait GPT-4 sur de nombreux tests.
Il faudra toutefois attendre début 2025 pour voir si Gemini Ultra, la déclinaison la plus puissante, tient ses promesses et fait vraiment de l’ombre à OpenAI.
