L’association caritative Refuge a déposé un millier de pommes pourries devant le siège de New Scotland Yard, la police de Londres, en Angleterre. On vous explique pourquoi !
Un problème systémique
Refuge est une association caritative qui lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants. À travers son action, elle souhaite dénoncer les crimes sexuels de certains agents de police. La PDG de ladite association caritative, Ruth Davison, a déclaré à ce sujet « Ce n’est pas une pomme pourrie, il s’agit d’un problème systémique dans l’ensemble des services de police ». Et ce, dans un contexte où David Carrick, agent en fonction, a reconnu avoir commis de nombreuses agressions sexuelles dont 24 viols sur une durée de 20 ans.
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« 1071 bad apples, how many more ? »
L’objectif de cette action est de dénoncer le comportement de nombreux agents. En effet, 1071 d’entre eux ont été ou sont actuellement visés par une enquête pour violences domestiques ou pour des actes de violence envers les femmes.
La question soulevée par l’association Refuge relève donc de la justice et souhaite mettre en lumière ce qui est passé sous silence. Pourquoi ces agents, auteurs d’abus sexuels, sont-ils encore autorisés à rester au pouvoir malgré leurs actes ? Et surtout, qui s’occupe des victimes ?
Un changement radical est nécessaire
En plus de cette action, l’association a écrit une lettre ouverte au ministre de l’Intérieur afin que des changements soient apportés au système de police en place pour que les femmes ne soient plus en danger, mais également pour que leurs plaintes soient écoutées et traitées, et que justice soit faite.
« Ce qui se passera ensuite doit changer la culture de la police pour de bon. Une force qui engendre une misogynie violente n’est pas une force qui peut même commencer à protéger les femmes et les filles. À moins qu’un changement radical dans le fonctionnement du système de police à travers le pays ne se produise immédiatement, les femmes et les filles resteront en danger et elles n’auront pas la confiance nécessaire pour se manifester et signaler les crimes violents commis contre elles. C’est pourquoi Refuge se trouve à l’extérieur de New Scotland Yard aujourd’hui », indique ainsi Ruth Davison dans un communiqué.
