L’association AIDES et l’agence TBWA\Paris propagent une campagne « virus » pour prévenir et sensibiliser le public au VIH da façon inédite
Accompagné de l’agence TBWA\Paris, AIDES dévoile une opération virale sur Twitter avec le hashtag #ShareTheLove. Aujourd’hui en France, près de 25 000 personnes sont porteuses du virus du sida sans le savoir, et 6 000 personnes découvrent leur séroposivité chaque année. Un chiffre qui fait froid dans le dos, et qui comprend également les rencontres que nous pouvons faire sur Internet. Et c’est le but de cette campagne, qui veut prévenir de la propagation du virus par Internet et les réseaux sociaux, et propager l’amour.
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Une campagne 100% digitale et surprenante, qui contamine Twitter
La veille du lancement de la campagne, un étrange tweet a fait son apparition sur le réseau. Tweeté par des personnalités influentes telles que Roselyne Bachelot, Cristina Cordula, le groupe Brigitte, Yassine Bellatar ou encore Océane Rosemarie, le tweet a soulevé de nombreuses interrogations dans la twittosphère. Il s’agissait d’une illustration présentant des personnes ayant un rapport sexuel dans un lieu public. Un mystérieux utilisateur, Henry Ian Vernon, fait alors son apparition. Il tweet l’illustration, et à chaque retweet, il dévoile un agrandissement de cette même illustration. En parallèle de cet action, l’inconnu envoi à chaque personne ayant utilisé le hashtag des gifs de l’image qui s’agrandit.
Progressivement, l’image finale a été révélée, ainsi que son message : SHARE THE LOVE. PROTECT YOURSELF. AIDES.
Un site internet a également été créé pour compléter l’opération.
Le lendemain, AIDES a envoyé à tous les utilisateurs ayant partagé l’image et le hashtag #ShareTheLove un tweet virus.
Une métaphore intéressante et très bien maîtrisée
Aujourd’hui, il n’a jamais été aussi simple de faire une rencontre sur Internet. Les sites de rencontres sont nombreux, et 1 français sur 4 est inscrit sur l’une de ces plateformes. La possibilité de croiser le virus du sida est alors décuplée. A travers cette campagne, l’association nous montre que le virus peut se trouver n’importe où, même dans nos e-rencontres.
AIDES compare subtilement la vitesse de propagation d’un tweet à celle du virus, représenté par le protagoniste de l’opération, Henry Ian Vernon dont l’acronyme n’est autre que H.I.V.